Devil May Cry 2 est un jeu vidéo d’action développé par Capcom Production Studio 1 à qui l’on doit la saga Monster hunter ou des jeux comme Mega Man X8 ou encore Resident Evil outbreak et édité par Capcom lui-même en 2003 sur PlayStation 2. C’est en juin 2019 que la firme a décidé de faire un portage de la série avec celui Devil May Cry premier du nom. Au mois de septembre 2019, ce fut le le tour de sa suite, le 3e opus d’ores étant déjà prévu pour février 2020.
Des démons et des hommes
L’histoire débute dans un village d’inspiration européenne. Lucia, jeune chasseuse de démons, est en train de piller un musée. Surviennent alors des démons qui la mettent en difficulté. Dante, le chasseur de démons, apparaît et lui sauve la mise. Il a apparemment été contacté par Lucia. Il doit ensuite aller à la rencontre de Matier, gardienne de l’île Vie de Marli et d’un ordre humain qui a jadis combattu aux côtés de Sparda, le père de Dante. Il arrivera juste à temps pour voir sa cachette se faire détruire. Matier survit néanmoins et raconte à Dante qu’un puissant industriel, Arius, président de la compagnie Ouroboros, s’est lancé dans l’occultisme et invoque de nombreux démons et le charge alors de l’arrêter lui promet en échange de lui raconter l’histoire de Sparda. Lucia, elle, se chargera de récupérer les artefacts nécessaires pour un rituel d’invocation afin d’empêcher Arius de l’accomplir. Pourtant, par la force des choses, elle affrontera Arius, recevant des informations sur elle et sur son passé… Clairement, ce n’est pas pour l’histoire que vous jouerez.
Rien de neuf aux commandes
Le jeu reprend toutes les bases du premier opus et on y retrouve la toutes les bases du beat’em all. Vous avancez dans le niveau vous êtes arrêté par une porte maléfique ou un mur qui quadrille une zone où il faudra pulvériser une horde de démons aussi horribles les uns des autres. Les armes de Dante sont les mêmes que dans le premier jeu : votre épée, puissante et maniable et idéale pour le corps à corps, sans oublier vos deux calibres 9 mm pour des attaques à distances. Les combats sont bien dynamiques et les manipulations plutôt faciles à éxécuter : déplacement au stick, « Y » pour les guns, « X » pour la lame, « A » pour valider les actions et aussi pour faire les esquives, et bien entendu la touche « B » pour les sauts et double sauts. Pour activer ou désactiver la transformation en démon, vous utilisez la même touche, le “L”. En ce qui concerne le reste du jeu, c’est plutôt complexe et niveau maniabilité, c’est plutôt mitigé… Le mouvement de la caméra n’est pas très bien défini et vous mettra dans l’embarras plus souvent que vous le croyez, surtout pendant les phases de combats. Ensuite, nous avons les doubles sauts censés être pratiques dans un jeu qui ne sont pas évidents à gérer et pourront vous faire perdre la raison. Par exemple, vous devrez gravir un immeuble pour atteindre un boss : au début, ce sont de simples rebords mais une fois que les gargouilles apparaissent, il devient super compliqué de bien sauter pour arriver sur leur corps avec une caméra qui n’aide en rien.
Lucia, femme fatale
Dans ce Devil May Cry 2, pour ceux qui n’ont pas fait le jeu, vous aurez un nouveau personnage répondant du nom de Lucia. Femme plus bronzée que Dante, elle a une belle chevelure d’une couleur rouge feu et une cape de couleur blanche, une femme assez attractive. Ce nouveau protagoniste prend son travail de Chasseuse très au sérieux et malgré son franc-parler, elle possède un côté doux et gentil, comme on le voit à plusieurs reprise pendant le jeu. Son style de combat différent de Dante est plutôt intéressant et plus acrobatique que celui de Dante sur certain point, ce qui fait d’elle un caractère unique et non une pâle copie de Dante. Comme le personnage principal, elle a aussi deux façons de se battre et donc deux armes différentes par défaut. Elle est armée de deux larmes incurvée et de couteaux de lancé. Avec ces deux armes de mêlée complètement différentes, sa manière de combattre est plus dynamique et belle à voir, plus chorégraphiée. En revanche, les sensations à distance sont moins sensationnelles que les pistolets de Dante : un peu plus lent et moins percutant.
Du sang dans les yeux, du gros métal dans les oreilles
Vous vous rappelez du graphisme qu’on avait à l’époque sur la PS2 ? Et bien, dites vous qu’on a exactement la même chose, mais avec un lissage des personnages pour nous faire croire que le jeu a été retravaillé. C’est décevant et regrettable, surtout au prix où les titres sont vendus. Les terrains de jeu sont vides (ça reste du devil may cry), aucun détail ne nous saute aux yeux, les murs, tout comme les sols, ne sont pas propres et et pixelisés. On retrouve pas mal de modélisation assez « carrée » au final ce qui bon triste à voir. Après, de manière générale, le jeu tourne super bien sans ralentissement, ni bug. Par contre, pendant les cinématiques, vous retrouverez un affichage ultra flou qui ne donne qu’une envie, passer ces scènes au plus vite. En plus de tout cela, le jeu vous fera comprendre que la luminosité, est vraiment très basse, ce qui peut heureusement être modifié dans les options.
Devil May Cry 2 n’est pas ce qu’on appelle un jeu qui sera retenir votre oreille attentive. Le jeu est plutôt calme dans les moments où vous vous baladerez, avec comme seul bruit celui de vos. C’est au moment de la bagarre que la musique se met en route. Le genre musical de DMC est plutôt du Métal avec de grosse drum et de la grosse guitare électrique qui vous met énormément dans l’ambiance pour vous battre contre ces démons lâchés devant vous. Une fois tous ces monstres battus, vous reviendrez au calme à la recherche de la suite dans votre périple.
Des orbes ou la vie !
Tout au long de cette aventure de chasseur de démon, vous aurez, sur votre chemin, des orbes de couleur sang à récupérer comme dans le premier épisode Ces orbes serviront à acheter différents objets pour avancer plus aisément dans le jeu. Dans le jeu, vous aurez une statue avec un sablier qui apparaîtra subitement par moments pendant que vous serez en pleine mission. Si vous allez voir cette statue et que vous appuyez sur la touche “ A “, vous ouvrirez le menu des achats. Assez peu fourni, vous y trouverez tout de même des choses intéressantes ! Bien entendu, vous aurez la possibilité d’améliorer vos armes, mais vous aurez aussi la partie consommable : cristaux de résurrection ou encore cristaux qui redonnent de la vie ou de l’énergie à votre barre de transformation, bien pratiques mais un peu chèrs… On se retrouve à chercher pas mal d’orbes pour pouvoir payer ces améliorations, d’autant qu’à chaque achat d’objet, celui-ci augmente pour le prochain.
Conclusion
Devil May Cry 2 nous remet au-devant de la scène le personnage de Dante dans une nouvelle aventure mais cette fois-ci pas seul ! Il sera accompagné d’un deuxième personnage du nom de Lucia. Même si avoir un nouveau personnage change un peu de système de jeu, nous avons là une copie de la ps2 sur une console Nintendo avec un graphisme pas fameux, des cinématiques pas nettes, une caméra horrible et l’histoire pas limite inintéressante. Les personnages ont reçu un lissage pas vraiment réussi et les environnements vides ont es textures baveuses et pixelisées. Ce deuxième épisode de la série DMC est le moins bon avec un portage fainéant. Une déception...
LES PLUS
- Lucia, qui nous change de Dante qu’on avait déjà joué dans le premier épisode.
- Les musiques motivantes pendant les phases de combats.
- Le retour de Mr.Dante
LES MOINS
- Le graphisme sans charme qui aurait pu être un peu mieux travailler.
- Une histoire sans grande importance
- Un environnement vide
- Une caméra ingérable
- Des cinématiques de piètre qualité
- Des items beaucoup trop chers
- La luminosité assez sombre.
je n’ai encore jamais joué a la saga, je m’y attellerai un jour quand meme
En soit les DMC sont cool ( enfin pour ma part le 1er et le 3ème gros coup de coeur ) mais là c’était pas fameux hélas ..
bien vu senpai! ça m’évite une erreur
Attendons de voir le 3ème opus 😉
Ca donne pas envie :/
Je peux comprendre ..