En cette fin janvier 2020, l’éditeur Koch Media nous a convié à un petit évènement mettant en avant le line-up Switch, du moins pour ce début d’année. Nous avons pu toucher à 4 cartouches à venir sur Switch et l’on vous propose ici un petit aperçu de ces 4 titres attendus au tournant par les fans.
La-Mulana 1 & 2
Des ruines antiques remplies de pièges néfastes, d’énigmes pétillantes et de monstres mortels se dressent entre vous et un puissant trésor. Armé d’un peu plus d’un fouet et de votre intelligence, pouvez-vous survivre aux épreuves ?
Voilà ce qu’est La-Mulana ! Pour la petite histoire, créé par Takumi Naramura et développé par GR3 Project, c’est un jeu sorti en 2005, pour le premier opus, sur Windows et beaucoup plus tard en 2018 pour le second.
Cette année, NIS America a décidé de nous concocter un pack avec les deux jeux à l’ambiance d’époque, sur nos consoles hybrides de chez Nintendo.
La-Mulana est un puzzle game complexe qui vous demandera de réfléchir et surtout d’avoir de bons réflexes pour combattre les différents ennemis. Les terrains qu’on a pu explorer avant la sortie finale étaient plutôt fun. On a pu constater que le graphisme reste inchangé et que les musiques raviront les adorateurs du style ancien. On a un bel OST et un plaisir sympathique à avancer avec cet Indiana Jones pixelisé.
Le jeu a quand même de petits défauts, tels que les sauts du personnage qui sont vachement à rallonge, ou encore le fait qu’il glisse un peu en atterrissant. Rien de bien méchant, mais qui, je pense, sera frustrant à la longue.
Après avoir un peu tâté le terrain sur la première mission, je me suis dirigé sur le fast run qui consiste à battre un certain nombre de monstres avant un temps imparti.
On pouvait choisir le niveau de difficulté voulu et en fonction de cela, avoir un certain nombre d’armes et accessoires.
Un mode qui, je pense, enchantera les acharnés de rushing.
La-Mulana restera fun pour les fanatiques de old school, mais un peu cher pour ce qu’il propose de manière générale (59,99€ pour les deux jeux). Le jeu sortira le 20 mars 2020.
Disaster Report 4: Summer Memories
En développement depuis la précédente génération, quelques incidents naturels ont grandement retardé l’arrivée de Disaster Report 4: Summer Memories. Après moult reports au Japon, la sortie a finalement eu lieu en 2018, suivie d’un portage Switch un an après. La sortie en occident du jeu PS4 et son portage Switch est prévu pour ce 7 avril 2020. Cet évènement nous a permis de toucher à ce titre attendu par ses fans. Une catastrophe en approche ?
On commence avec une sorte d’interrogatoire et des réponses à donner, un peu comme pour façonner la psychologie de notre personnage, mais certainement surtout pour influencer certaines conclusions du titre. Et ce genre d’interrogatoire et de réponses à donner ne se limite pas à ce premier écran noir après l’écran titre. Notre progression dans cette courte expérience est ponctuée par ces phases de questions/réponses. On voit notre protagoniste assis dans un bus, en pleine réflexion, et une vieille dame arrive. Juste ce simple fait et ce début banal, proche d’une scène de la vie quotidienne, se met en pause pour vous proposer de choisir entre poliment céder votre place, la céder à contrecœur ou encore ne rien faire, parmi d’autres possibilités. Ces choix rapportent des récompenses plus ou moins pertinentes et les dialogues s’en retrouvent également légèrement changés selon vos réponses. Alors que tout semble se passer pour le mieux, tous les passagers du bus reçoivent un message d’alerte sur leur téléphone. À peine le temps de respirer qu’un séisme d’une violence sans précédent fait trembler la ville dans laquelle vous circulez et change radicalement le paysage vous entourant.
Et c’est cela Disaster Report 4 : suivre l’aventure de votre protagoniste et d’autres personnages puis surtout survivre face à ces catastrophes naturelles afin d’arriver à la conclusion de l’histoire. Cette fois-ci, le studio Granzella se vante même d’avoir travaillé avec le Kobe Fire Bureau afin d’apporter encore plus de réalisme à ce côté survivalisme en temps de catastrophe naturelle. Le jeu présente ainsi de nombreux écrits basés sur des documents officiels du bureau, vous donnant des démarches et attitudes à adopter en cas de catastrophe naturelle afin de survivre au mieux en situation réelle. On se déplace avec son stick puis on interagit avec son environnement avec les boutons de la manette. Il faut véritablement avancer prudemment dans le jeu, il n’est pas rare qu’une réplique du grand séisme se fasse sentir. Un mauvais pas et un lampadaire mal équilibré pourrait bien vous tomber sur la tête et vous tuer sur le coup. On explore une grande ville en ruine en venant en aide à de nombreux personnages et on progresse ainsi de chapitre en chapitre.
Notre session de jeu nous a été présentée à partir d’une version PS4, difficile de vous donner des détails sur le rendu de la version Switch. Ce qui est sûr, c’est que la version sous nos yeux n’avait rien d’extraordinaire pour son support et on voit bien au premier coup d’œil que Disaster Report 4 fut un jeu de la génération précédente. L’éditeur n’aura pas manqué de nous dire que les versions PC et PS4 auront également en bonus une compatibilité VR avec des niveaux dédiés à ce mode très immersif. On ne peut qu’attendre d’avoir une cartouche Switch du jeu entre nos mains afin de vous parler plus en détail de ce Disaster Report 4 qui arrivera sur Switch en ce 7 avril.
Langrisser I & II
Langrisser, de son nom japonais Rangurissā, est une série de tactical RPG sortie à l’époque sur la Mega Drive en 1991 pour le premier et 1994 pour le deuxième épisode.
Une première compilation était sortie sur la PlayStation en 1997 et c’est cette année (2020) que la compilation a décidé d’arriver entre nos mains. Visuellement, l’univers dans lequel se déroule cette série est influencé par la fantasy germanique, mais elle utilise des concepts religieux comme le dualisme et le culte de l’épée.
Ce qui était proposé par nos amis de Koch Média et NIS America, était de tester les 3 premiers chapitres du premier épisode et les chapitres 4-5 du deuxième opus.
Après un chargement un peu long au début, le jeu se lance et ce que nous remarquons en allumant ce portage sur la console, c’est que le jeu est vraiment d’une belle qualité. Que ce soit en portable ou en mode TV, le graphisme reste intact et propre. On a le plaisir de voir de belles animations pendant les combats, le tout sans ralentissement notable ou de freeze du jeu. Les personnages sont toujours aussi charismatiques et bien dessinés et l’OST toujours aussi plaisante.
Langrisser est pour le coup bien pensé pour que tout se passe vite pendant les phases de gameplay. Les déplacements des personnages se font en accéléré et sur le champ de bataille, c’est la même chose, tout est rapide.
Pour ce qui est de l’audio, le jeu reste dans sa version japonaise pour les voix et les sous-titres, eux, restent en anglais par contre.
On note aussi un DLC qui nous a été donné pour l’Europe, qui nous propose de jouer en version classique du jeu. Je m’explique : on a le choix de jouer entre les différents styles du jeu, c’est-à-dire que vous pouvez avoir, si vous le souhaitez, les graphismes d’antan avec les dessins des personnages d’époque, le tout sur la musique de cette même époque, ou prendre la version plus récente et faire l’histoire ainsi. Une fois que vous avez choisi le mode voulu, tout ce qu’il l’entoure change, mais ce n’est pas tout ! L’arrivée du jeu en Europe nous proposera aussi un nouveau personnage qui sera ajouté à l’histoire principale pour le plaisir des fans.
Les deux jeux sortiront le 13 mars de cette année pour le prix de 49,99 €, dans une version physique aussi bien entendu.
The Legend of Heroes: Trails of Cold Steel III
Troisième opus des chapitres “Trails of Cold Steel” de la série The Legend of Heroes, c’est avec cet opus que NIS America choisi de tâter le public Switch et titiller pour la première fois les fans de Nintendo avec un jeu de cette série populaire du développeur Falcom. Certainement la plus grosse cartouche de cette présentation, il nous était impossible de vous laisser sans vous en toucher quelques mots.
À la question de pourquoi introduire une série de jeu en commençant avec un opus numéroté III, NIS America nous répond simplement qu’à l’origine déjà, ce troisième chapitre titillait exclusivement les fans d’une unique plate-forme et qu’il a été pensé de sorte à ce qu’il se présente comme un départ frais, ne nécessitant pas de faire les précédents jeux pour se lancer dans ce nouvel opus. Pour les plus curieux, le développeur Falcom a tout de même laissé de nombreux textes à lire, présentant les évènements des précédents jeux ainsi que les différents personnages importants de cette série. La série The Legend of Heroes est relativement connue pour sa densité de texte et son scénario prenant, à cela NIS America répond que les joueurs français peuvent se réjouir d’une traduction en français du jeu et on peut en témoigner, le jeu sous nos yeux, les textes de cette démo sont bien tous en français. Seul bémol, le doublage était uniquement en anglais. Soyons franc, nous étions déçus et on se préparait à vivre cette démo puis éventuellement le reste du jeu plus tard sous les voix des doubleurs anglais assez médiocres, puis vint le moment où le représentant sur place nous rassure en disant que le jeu final devrait présenter le choix des voix. On croise les doigts pour que cela ne soit pas qu’une fausse déclaration.
Pour le reste, on était aux commandes d’un groupe de jeunes personnages, sans nom mais attachants, aux design colorés. On a pu explorer un court donjon avec la possibilité de sprinter, casser des tonneaux et frapper des monstres pour démarrer quelques affrontements. The Legend of Heroes: Trails of Cold Steel III présente un système en tour par tour déterminé par les stats de vos personnages. Il est possible de saisir différentes commandes que vos personnages exécutent directement, il est même possible d’utiliser leur tour d’action afin de se déplacer sur la zone de combat. Les attaques étant potentiellement de zone, c’est une fonctionnalité qui peut s’avérer tactique. Outre les attaques classiques, vos personnages peuvent utiliser des PE qui se régénèrent d’un certain montant chaque tour pour utiliser des techniques “craft” ou encore leur PC pour utiliser des sorts. Chaque offensive donnée vous rapporte potentiellement des PB qui peuvent être utilisés pour faire suivre certaines offensives d’une nouvelle attaque avec une nouvelle offensive à saisir rapidement au moyen d’une pression de bouton. Vous pouvez également utiliser ces points afin d’exécuter des ordres sur plusieurs tours et aux effets variés, qui changeront potentiellement l’issue des combats. D’ailleurs, on a pu également jouer un combat de boss qui était plutôt long et nous laisse penser que Trails of Cold Steel peut donner un peu de fil à retordre.
Techniquement, on tourne certainement autour du 720p en dock avec de l’aliasing, quelques scintillements et des textures baveuses à certains endroits. Le jeu est encore en développement, laissons-lui le bénéfice du doute. Reste qu’il tournait convenablement et était fluide même lors des animations d’attaques et techniques des personnages en combat. Falcom choisit encore un cel-shading en 3D, reproduit correctement par la console hybride de Nintendo. Certes, le studio est trop occupé pour s’occuper lui-même du portage Switch, reste que NIS America peut se féliciter d’une chose, le portage semble de qualité en portable. Les défauts que nous avions relevés en docké semblent disparaitre d’un coup en enlevant la console de son dock et on a un titre encore plus coloré et un rendu qui semble propre et sans aliasing, ou en tout cas beaucoup moins. Le petit écran de la Switch permet peut-être de camoufler plus aisément les défauts, mais ceux qui aiment faire du RPG au fond de leur pieu peuvent se rassurer, Trails of Cold Steel III semble bien optimisé en portable et ne semble pas perdre de sa fluidité en docké.
Il ne nous reste plus qu’à patienter tranquillement pour la prochaine démo du jeu à venir sur eShop afin de pouvoir garder une sauvegarde à utiliser sur le jeu final, disponible quelque part pour ce printemps 2020. Mentionnons que l’éditeur fait les choses en grand sur Switch, en ajoutant directement les DLC PS4 sur la cartouche, mais surtout avec une Extracurricular Edition et ses multiples bonus pour les acheteurs optant pour cette édition.
En conclusion de ce dossier très riche pour les fans de Koch Media et NIS America, l’éditeur nous lance un rappel concernant RPG Maker MV qui arrivera prochainement sur Switch, sans date précise à ce jour. On sait seulement qu’il plaira aux créateurs de RPG, que le soft sera en français et qu’il exploitera même le tactile de la console. Le représentant nous recommande d’ailleurs vivement de faire la version Switch si nous avons un quelconque intérêt pour ce RPG Maker MV. Enfin, NIS America est également en charge de l’édition physique de Little Town Hero, disponible sur le eShop Switch. Une édition spéciale sera également de la partie avec de nombreux bonus, dont un CD de l’OST par Toby Fox.
On espère que ces quelques lignes vous auront aidé à faire votre choix de jeu Switch chez l’éditeur Koch Media et NIS America pour cette année 2020 !
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pour moi ca sera La Mulana et Langrisser
Langrisser et Legend of Heroes pour ma part ☺️ Je ne compte plus mes commandes via NISA continuez