L’année 2020 débute en fanfare avec l’arrivée particulièrement attendue du jeu Snack World : Mordus de Donjons. Tandis que cette licence n’est plus à présenter pour nos confrères japonais, les européens ne sont pas en reste avec la sortie de la série éponyme sur Gully (diffusée sur Canal J l’année dernière). Après nous avoir charmé le temps d’une découverte furtive (retrouvez notre preview ici !), le soft nous plonge cette fois ci au cœur de son histoire prenante, de son aventure épique et particulièrement addictive !
Comme bon nombre de grandes aventures, tout débute par le choix de votre personnage : sa corpulence, sa coiffure, son nom… Les possibilités sont nombreuses sans pourtant s’embourber dans des détails inutiles. Chacun pourra dès lors mettre en place un héros à son image ou totalement issu de son imagination sans limite. Une fois cette étape (toujours sympathique) réalisée, l’aventure peut débuter.
On n’attrape pas les mouches avec du vinaigre !
Le sultan Vinaigre, le grand méchant de l’histoire (qui ne sera pas dépourvu de dizaines de sous fifres, pour votre plus grand bonheur), viendra indéniablement vous chercher des noises : « voilà t-y pas qu’il aimerait bien faire revenir à la vie un énoooooorme méchant, encore bien plus méchant que lui, qui risquerait bien de vous chercher plus que de vilaines noises ». Avec vos petits bras menus, il vous faudra mener l’enquête, quoique dans un premier temps, il serait bon de vous rappeler ce que vous tramez à l’entrée de la délicate ville de Tutti Frutti. En effet, vous avez perdu la mémoire et serez recueilli par la délicieuse, mais aussi fichtrement capricieuse, princesse Melonia, qui n’est autre que la fille du roi. Les bases de votre épopée sont posées !
Au delà d’une histoire rigolote, Snack World laisse la part belle aux nombreuses petites quêtes annexes, jouxtant les histoires les unes à la suite des autres, ne vous laissant jamais sans objectif. Des dizaines et des dizaines de quêtes vous attendent, et même si la redondance pourrait bien s’immiscer peu à peu dans votre aventure, vous ne serez jamais pantois à ignorer ce qu’il est bon de faire. L’ennui, vous ne connaissez pas ! Toutes ces quêtes seront accessibles très simplement au cœur de la ville : la mini carte vous permettra de repérer rapidement tous les habitants désireux de faire appel à vos services. Une fois ces missions validées, votre préparation sera primordiale afin de maximiser vos chances de réussite.
Équipements, monnaie et autres trésors
Accepter de venir en aide à son voisin : c’est bien. Ne pas y gagner un furieux Game Over, c’est mieux ! Mais alors comment faire ? Snack World fourmille d’objets, d’armes, de costumes et autres équipements pour vous parer de milles et une dorures, ou encore pour vous transformer en un guerrier invincible. Les armes (appelés jaras) sont variées et pourvues de multiples capacités. Au fur et à mesure de votre progression, cet armement deviendra de plus en plus fourni, mais aussi et surtout, de plus en plus performant. Le renforcement de vos armes (et de votre équipement général) sera primordial pour gagner en puissance. Afin d’y parvenir, il va falloir faire d’importantes trouvailles (ou quelques emplettes) : la récolte de multiples ingrédients est de mise. Au delà d’un perfectionnement accessible à condition d’être persévérant, il vous est aussi possible de concevoir vous même votre équipement. Mais attention : cela demande à nouveau beaucoup d’ingrédients et les impatients s’empresseront d’aller plutôt dépenser leurs gnopons aux quelques marchands du coin !
Des gnopons vous dites ?
Assurément ! Il s’agit là de la monnaie disponible dans le jeu. Cet argent se récolte sans grande difficulté lors des quêtes, les monstres ne tarderont pas non plus à laisse tomber pas mal de pièces et la revente des objets inutiles vous permettra enfin de cumuler un joli pactole. De quoi faire des emplettes en toute quiétude. Mais ce n’est pas tout ! Vous aimez les trésors ? Les coffres et les cadeaux ? Et bien, vous allez JU-BI-LER ! Les coffres sont en effet très nombreux, disséminés dans les donjons, ou encore simplement en récompenses de quêtes. Avec une grande satisfaction, votre partie comportera des centaines de coffres. La princesse vous donnera même quelques coups de pouce par moment, décuplant vos trésors, parfois plusieurs fois d’affilée ! Oui c’est jouissif, enfin une aventure qui chouchoute son joueur ! Et niveau chouchoutage, ce n’est que le début…
Asseyez vous… les développeurs s’occupent de tout !
Si certains softs peuvent se révéler frustrants, agaçants, rageants, il n’en est rien de Snack World où le joueur est délibérément chouchouté. En effet, au delà de bavardages bien écrits et le plus souvent avec une jolie touche d’humour, jusqu’aux noms des monstres (prenez le temps de farfouiller un peu partout et de bien lire tout ce qui se trouve autour de vous, les développeurs sont de véritables plaisantins ne manquant pas de répartie !), l’ensemble de votre aventure est calibrée pour être agréable et fun ! Un exemple simple mais tellement révélateur : il vous est possible de courir librement et sans limite. Oubliez les systèmes rébarbatifs d’énergies, oubliez aussi les retours aux demandeurs de quêtes pour les valider, tout ceci est drastiquement facilité afin de laisser le joueur profiter de son aventure, sans se focaliser sur des détails qui n’auraient d’intérêt que de rallonger la durée de vie avec des subterfuges agaçants. Snack World n’a guère besoin de tout ça : la durée de vie est belle et bien là et nul doute que les dizaines d’heures s’enchaîneront sans mal sur le soft.
Nous nous garderons bien de vous révéler l’ensemble des petites trouvailles du soft rappelant notamment un site de vente d’objets d’occasion bien connu, ou encore divers portails et autres outils pour retrouver films et musiques du jeu sans effort. Enfin, une aide astucieuse et agréable est disponible dans le menu du jeu. Vous y retrouverez tous les points indispensables pour avancer sereinement dans cette incroyable aventure gorgée de couleurs, de flashs et de paillettes. Tout y est franchement coloré, sans pour autant agresser la rétine. Les graphismes sont en effet de qualité, arborant quelques caractères charmants, même si certains détails manquent parfois. Les musiques accompagnent avec brio votre cheminement, passant de la mélodie guillerette en ville à la mélodie héroïque lors d’un combat de boss. Les bruitages quant à eux sont parfois terriblement drôles, monstres et héros y allant de leurs petites remarques, avec une mention spéciale à cet écureuil « trop mignon pour mourir ! ».
Les bestioles… ça vous colle !
Vous n’aimez pas la solitude ? Vous aimez collecter toutes sortes de bestioles pour en faire de fidèles acolytes prêts à mourir pour vos services ? Qu’à cela ne tienne, vous allez pouvoir mettre vos talents de dompteur de monstres à contribution dans Snack World. La capture est d’une simplicité déconcertante (et aurait pu gagner en profondeur…) : il vous suffit d’appuyer au bon moment, lorsque le cercle de la capture coïncide avec celui du monstre (appelé Snack) en question. Peut être en raterez- vous un ou deux, mais globalement, vous parviendrez à capturer un grand nombre de bestioles prêtes à vous aider. Une fois dans votre inventaire, plusieurs destinations possibles pour vos snacks : soit ils viennent à vos côtés sur le terrain, pour se battre avec courage et détermination, soit ils restent dans votre poche, au cas où, soit ils restent franchement dans votre inventaire. Au fil de l’aventure, vous pourrez prendre de plus en plus de snacks avec vous, décuplant assurément votre puissance qui est déjà particulièrement respectable même en solo !
Vos snacks alliés seront d’une aide précieuse pour combattre les centaines de monstres qui rôdent dans les environs, chacun dispose bien entendu de ses propres compétences et d’une affinité propre avec vous. À vous de bien le sélectionner avant de partir en mission… Quant aux monstres de poche (toute ressemblance avec une célèbre licence serait fortuite), ils seront prêts à venir à la rescousse mais il vous faudra vous plonger dans la peau de ces derniers ! Vous avez toujours rêvé de devenir un dragon, un gobelin, ou encore un drôle de mouton qui prévoit l’avenir (vous en rêviez de celui la !), à vous de jouer…
La castagne, ça vous gagne !
C’est bien mignon tout ça mais dans les faits, comment se passe une quête ? Qu’il agisse d’une quête principale (nécessaire pour avancer dans l’histoire) ou d’une quête annexe (dispensable dans les faits, mais vivement recommandée tout de même afin d’acquérir de nouveaux jaras ou tout simplement de l’expérience), le principe sera toujours le même : il vous faudra mener à bien un objectif précis (retrouver quelqu’un, mettre à mal tel ou tel boss, zigouiller un maximum de monstres, etc). Sachez dès à présent qu’il peut être utile de recommencer tel ou tel donjon puisque ces derniers sont aléatoires ! Un gros point positif qu’il est important de souligner : recommencer une quête sera ainsi nettement moins rébarbatif mais toujours synonyme de trésors et de gnopons ! Les vilains monstres viendront toujours entraver votre chemin (ou serait le plaisir sinon), et franchement les amis : battez les ! S’il est parfois possible de passer outre, vous passeriez à côté du soft en filant droit au but. Votre progression pourrait d’ailleurs rapidement être mise à mal puisque vos objets et votre expérience seront forcément amoindris.
Vous l’aurez compris, les boss feront partie intégrante de votre aventure et certains pourraient bien vous titiller plus que nécessaire. Chez Nintendo Town, un énorme calamar nous a plus d’une fois rendu chèvre, plus d’une fois… En effet, puisque vous referez les quêtes secondaires régulièrement, les boss que vous avez déjà combattus reviendront avec une force décuplée comparée à la fois précédente. En résumé, ce calamar, outre le fait de nous avoir initialement furieusement agacé, est revenu nous hanter plus d’une fois ! Pourtant, en terme de gameplay, rien de bien difficile : un bouton pour courir (le fameux graal), un bouton pour frapper, un autre pour faire un coup spécial, sans oublier celui qui vous permettra de de changer rapidement votre jaras. En effet, chaque monstre sera plus ou moins sensible à tel ou tel jaras. Pour vous aider à trouver le bon, les développeurs soulignent distinctement à l’écran lorsqu’il vous est conseillé de changer d’arme. Une fois le bon jaras en main, let’s go !
Le multi est de la parti !
Petit bonus non négligeable et parfois oublié dans ce type de jeux, il vous est possible de partager l’aventure avec un ami sur le canapé (en local) ou à plusieurs centaines de kilomètres (en ligne). Néanmoins, précision non négligeable : le multijoueur en local nécessite plusieurs consoles Nintendo Switch, ainsi qu’un jeu par console, afin de fonctionner… Le multi en ligne pourrait bien s’avérer être plus efficace pour quelques sessions à plusieurs. À ce stade du test, nous n’avons bien entendu pas pu tester le monde online de Snack World, mais nous serons ravis de vous retrouver lors d’un stream pour partager avec vous cette découverte, qui sera probablement tout aussi jouissive qu’une aventure solo !
Snack World : Mordus de Donjons est disponible sur l’eshop de la Nintendo Switch au prix de 50 euros mais aussi dans une version boite pour 40 euros environ.
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Vous en voulez encore…?!
Retrouvez la série Snack World sur la chaîne Gully le week-end à 16h05 !
Conclusion
Snack World : Mordus de Donjons est une véritable pépite qui ne demande qu’à briller au grand jour : pourvu de nombreuses qualités (jouabilité, humour, contenu), le soft est d’une incroyable richesse et devrait assurément retenir bon nombre de joueurs plusieurs dizaines d’heures accrochés à leur Nintendo Switch. Attention les amis, le jeu sort le jour de la saint Valentin, alors mieux vaut attendre le lendemain pour le débuter, sous peine d’arriver en retard à votre rendez vous galant, la faute à un calamar récalcitrant !
LES PLUS
- Excellent univers : drôle et bien écrit
- Globalement mignon et coloré
- Accessible pour tous grâce à sa prise en main rapide et une bonne jouabilité tout au long de l’aventure
- Donjons aléatoires !
- Bonne durée de vie
- Totalement traduit en français
LES MOINS
- Redondance des environnements et des boss
- Caméra quelques fois capricieuse
- Multijoueur local nécessitant une console et un jeu par joueur !
j attend une promo , et je le prend …en plus traduit en francais
il m’a l’air plutot assez interessant