De par leur format digitalisé, les party-games offrent souvent une alternative moins encombrante et plus pratique que leurs comparses physiques que sont les jeux de société. Dans le cas de Tower of Babel No Mercy, vous devrez empiler des blocs pour créer la tour la plus haute et la plus stable, un peu à la manière d’un bon jeu de Kapla (mais sans le vacarme en cas de mauvaise manipulation). Ce jeu né des studios DNA s’adressera aux petits et grands et se veut assurer des soirées endiablées en multijoueurs !
Un peu plus à gauche, ouais, plus haut, pivote… NON, NOOOOON !
Avec un design très simpliste et coloré, Tower of Babel No Mercy semble s’adresser à tous. Son interface affiche de belles couleurs acidulées et de grands textes en gras ont de de quoi chatoyer l’œil et apporter un certain sens de l’accueil pour attirer même les plus réticents aux jeux vidéos le temps d’une partie.Ce sens de la simplicité se retrouve également dans le gameplay.
Jouable jusqu’à 4 simultanément, le jeu vous propose de construire les plus hautes tours possibles à l’aide de blocs suspendus par des câbles qu’il faudra lâcher au bon moment en appuyant sur le bouton “A”. Le poids des blocs et leur position pourront mettre en péril votre structure et la voir pencher sur les côtés en cas d’imprécision. Le jeu reste donc très facile à jouer et c’est une bonne chose car il est par nature extrêmement accessible. Il suffit seulement de presser “A” au bon moment afin de marquer plus ou moins de points en fonction de la surface de la pièce en contact avec la tour. En cas d’empilement parfait, vous pourrez débloquer des coups spéciaux à utiliser avec “L” et “R”, comme par exemple couper la corde à un moment gênant sur la tour des adversaires ou encore envoyer du brouillard masquant la vision pour eux.
D’autres malus ponctuels peuvent être envoyé sur vos adversaires aléatoirement si vous enchaînez les points comme des blocs alourdis qui auront un fort impact sur l’équilibre de leur construction ou encore modifier l’ordre de chaque joueur. Une part d’aléatoire reste présente avec l’environnement qui peut parfois vous envoyer des vents forts pour vous déstabiliser dans votre pose de blocs et bien évidemment, plus vous monterez et plus votre structure se fragilisera, ce qui crée une certaine tension et une peur de se louper quand on commence à atteindre une certaine hauteur. Sans compter les potentielles erreurs dans les fondations qui, 30 étages plus loin, pourront vous causer du tort et entraîner inévitablement un effondrement.
Au total 3, modes de jeu sont disponibles tournant tous autour du même concept d’empilage de blocs. Dès votre arrivée dans le menu principal ces derniers se présentent entre Coop, Selfish et Battle. Dans le mode Coop, vous devrez, à l’aide de vos amis, construire la tour la plus haute possible en atteignant différents paliers de hauteur qui vous octroieront des points bonus. Sans réellement d’enjeu compétitif avec les autres joueurs, et donc pas de bonus ou malus à envoyer sur les autres, il fait plutôt office de mode détente dans lequel vous poserez des blocs à tour de rôle pour que chacun puisse apporter sa pierre à l’édifice !
Le mode Selfish est un mode chacun pour soi dans lequel une seule et unique tour est construite par tous les joueurs ensemble sauf que les points sont comptabilisés individuellement. Vous pourrez donc vous amuser à volontairement mal poser des pièces pour déséquilibrer la tour et pousser vos adversaires à en poser de façon à rééquilibrer le tout et ainsi leur faire perdre des points. Les pièces à poser sont de plus en plus étroites au fil de la progression, il faut donc faire preuve de stratégie pour pousser les autres à faire tomber la tour. Ce mode se joue en 3 ou 5 manches gagnantes.
Enfin, 2 tours seront en compétition dans le mode battle, soit en 2 équipes de 2, soit en jouant à 4 dans la même équipe contre des bots. Vous devrez comme pour tous les autres modes poser des blocs chacun votre tour et coopérer pour la faire monter le plus haut possible. Pour ce mode, les bonus et malus sont de retour.
Au final, le concept reste le même et la seule différence se fera sur la manière dont les points sont comptés (pour tout le monde en coop ou pour chacun en selfish) avec un mode Battle qui permet d’apporter une compétition directe avec vos adversaires. Le côté “chacun son tour” permet également de jouer sur un seul joycon que vous vous ferez passer. Bien entendu un mode en ligne est également présent pour pouvoir se mesurer aux autres joueurs via le service Nintendo Switch Online.
Conclusion
Babel Tower No Mercy est un bon petit party-game qui, en se basant sur un concept unique, arrive tout de même à proposer quelques variations pour donner un peu plus de possibilités aux joueurs. Son côté très accessible permet d’y jouer avec littéralement n’importe qui, les commandes se résumant à la pression d'un unique bouton dans un timing donné. On regrettera cependant le très gros manque d’intérêt du titre pour les joueurs solo tant les bots sont simples à battre et n’apportent aucun challenge. Rien ne vaut une bonne partie en local au cours de laquelle vous vous passerez le joycon à tour de rôle pour un maximum d’interactivité !
LES PLUS
- Simple à prendre en mains
- Les différents modes entre coopération, coopétition et compétition pure
- Parfait pour du multijoueurs en local
LES MOINS
- Concept qui tourne en rond très vite
- Aucun intérêt en solo
- Pas de mode Battle avec une tour chacun
Dommage de pas avoir de multi en ligne :s
Il y a en fait du multijoueur en ligne dans Tower of Babel no mercy.
Le mode online match les joueurs connecté à ta Switch contre une autre équipe online!