Que diriez-vous de vivre la vie d’un ex-taulard qui revient dans sa ville après des années à l’ombre ? Personne n’a vraiment envie de vous revoir, et pourtant vous êtes là, comme un chien dans un jeu de quilles, à retrouver vos anciens complices, et ceux qui vous ont fait plonger. Bienvenue à Metropolis, la ville à la lumière obscure, bienvenue dans le jeu Metropolis : Lux Obscura.
Tout commence dans les cases d’un comic, avec une ambiance de films noirs, et de superbes dessins en noir et blanc, relevés de flashs de couleur de temps en temps. Les voix américaines sont sous-titrées en français dans des bulles, et on comprend qu’il va falloir se battre pour rester en ville, et qu’il va falloir se battre pour comprendre pourquoi on a été au trou et pour faire payer les coupables.
Quand le premier combat commence, on se rend compte qu’il s’agit d’un jeu de match-3. Sur un damier de cinquante-six cases, différents jetons sont disséminés qui représentent des poings, des chaussures, des kits de soins, des badges de police, et il va s’agir de les aligner par trois, par quatre ou mieux par cinq pour infliger des dégâts à son adversaire, récupérer de la vie ou perdre des points de vie si on aligne les jetons badge de police. Là où dans ce type de jeu, on intervertit les pièces côte à côte, ici, on peut les déplacer n’importe où dans la ligne ou la colonne concernée. Cela permet notamment de faire des combats car comme on déplace plusieurs pièces en même temps, en observant bien le jeu, on peut faire plusieurs triples en un seul mouvement.
La victoire lors d’un combat permet de nous faire gagner des bonus du type : 10% de chances en plus que l’ennemi rate son tour, récupération plus rapide des points de vie, réduction du nombre de pièces police, probabilité plus grande d’infliger un coup critique. Bref de quoi s’améliorer après chaque combat et appréhender le suivant un peu plus serein. On a le choix entre quatre améliorations parmi les douze possibles, donc les variations dans le gameplay sont bien réelles.
L’histoire oscille entre bars à strip-tease, dealers et prostituées et donne au jeu une ambiance mature à ne pas mettre entre toutes les mains. Certaines séquences sont chaudes, très chaudes, son séjour en prison a rendu notre héros plus bouillant que jamais. L’aventure se termine assez vite, une heure et demie pour atteindre la première fin. Pas d’inquiétude cependant, il y en a quatre à découvrir pour permettre de comprendre les tenants et les aboutissants du retour de notre personnage dans cette ville maudite.
La principale critique que l’on peut faire au jeu, c’est qu’une fois une fin atteinte, on repart à zéro et tous les bonus que l’on a gagnés lors de la partie précédente sont réinitialisés. Il vaut donc mieux considérer que l’on a joué à un livre interactif et pas à un match-3 pur et dur dans lequel seuls compte l’amélioration de son personnage et de ses statistiques. Metropolis : Lux Obscura est d’ailleurs bien un comic dont on est le héros puisque lors de certains dialogues, il y a des choix multiples de réponses, et que selon notre réponse, l’histoire s’orientera de telle ou telle façon. C’est en changeant ses réponses lors des parties suivantes que l’on arrivera aux autres fins disponibles.
Conclusion
Metropolis : Lux Obscura est un bon compromis entre un jeu d’aventures textuelles et un jeu de match-3. Il ne faudra malheureusement qu’une poignée d’heures pour voir les quatre fins disponibles et il n’y a pas un mode de jeu uniquement dédié au match-3. La bande-son bien rythmée et froide accompagne parfaitement l’ambiance polar du titre mais ça ne suffit pas à faire de ce jeu la tuerie qu’il aurait pu être.
LES PLUS
- Des graphismes étonnants
- Une ambiance sombre et poisse
- Une bande son rythmée
LES MOINS
- Une durée de vie assez courte
- Un manque de rejouabilité
un candy crush …dns un enrobage de qualite ….bof bof
original la force de ce match 3, avec une ambiance qui ne plaira pas à tout le monde du coup
Un des premiers jeu que j’ai fait sur Switch ; surement courant 2017 du coup… j’avais beaucoup aimé et trouvé ça particulièrement addictif.
Le seul point noir était vraiment la durée de vie beaucoup trop courte. 🙁