En 1995, le troisième opus de la série Mana sortait au Japon sur SNES. Il aura fallu attendre 25 ans pour que le titre arrive enfin hors du Japon. Cela a pu être possible grâce à la Switch et la fameuse compilation Collection of Mana qui proposait, à la surprise générale des joueurs, une traduction en français du soft. Dans la foulée, Square Enix n’aura pas tardé à dévoiler une autre surprise : le développement du remake de ce troisième jeu de la série, intitulé désormais Trials of Mana. Nous sommes à l’aube de sa sortie Switch et il est maintenant temps de lever le voile sur 25 ans d’attente.
L’épreuve de Mana enfin disponible chez nous !
Le propos paraît banal mais rappelons encore une fois qu’à l’origine Seiken Densetsu 3, renommé désormais chez nous Trials of Mana, était un jeu SNES jamais sorti de l’archipel japonais. La réalisation en 2D du jeu avec vue du dessus était très avancée pour son temps, l’éditeur se vante même d’avoir utilisé toutes les ressources de la console de Nintendo à cette époque. Et ceux qui ont eu la chance d’avoir importé le jeu original témoigneront aisément de cette prouesse technique. Pour le travail de remake, l’équipe de développement avoue avoir été motivée dès le début à réaliser le titre comme un nouveau jeu de la série.
Mais avant de parler technique, venons à la base du récit du jeu. Alors que le monde fut en proie au chaos et la destruction, la Déesse Mana ramena la lumière en terrassant les 8 Bénévodon à l’aide de l’Épée de Mana, puis en scellant ces créatures divines dans les 8 Pierres de Mana. La reconstruction de ce monde en ruine usa une quantité d’énergie astronomique et la Déesse prit la forme du gigantesque Arbre de Mana et tomba dans un sommeil profond au sein du Sanctuaire de Mana. Cette époque ancestrale semble révolue, le mal regagne du terrain et certains cherchent à contrôler le monde en libérant les fameux Bénévodon alors que le Mana est en déclin et que l’Arbre dépérit.
Avant de commencer l’aventure, on nous demande de choisir entre 6 personnages : Riesz, Kevin, Hawkeye, Angela, Charlotte et Duran. Chacun a son propre prologue, son histoire et sa progression. Autrement dit, les événements changent selon le personnage principal que vous choisirez ici. À ses côtés, vous choisirez également 2 autres personnages parmi les 6 qui constituent ainsi votre groupe de 3 pour toute l’aventure. Ceux-ci vous rejoindront ultérieurement dans votre quête. Le gros plus étant la possibilité de vivre un flashback en contrôlant directement les 2 autres protagonistes choisis dans leurs récits et événements respectifs précédant leur rencontre avec notre personnage principal.
Il est aussi possible de ne pas vivre ce prologue et le passer via une scène et un récapitulatif. Mais le vivre directement nous immerge infiniment plus dans l’intrigue et nous permet de saisir également la situation de nos alliés. Le remake se permet également quelques dialogues inédits entre vos personnages à divers moments du jeu, afin de donner un semblant de lien entre chacun d’eux. Bonus sympathique pour accompagner tout ça, il est possible de choisir de jouer avec les musiques arrangées ou avec les pistes originales. Hiroki Kikuta, compositeur des pistes originales, est à la supervision de ces arrangements et nous livre une instrumentalisation plus moderne des thèmes qui plairont aux fans et nouveaux venus. On vous invite notamment en portable à apprécier les arrangements avec des écouteurs !
Dommage que, sur de longues sessions, l’on puisse éventuellement penser que l’OST tourne en rond. Cela sera éventuellement une motivation suffisante à certains pour switcher entre OST moderne et originale. Aussi, nous sommes en 2020, Trials of Mana est désormais doublé. Le doublage japonais propose toujours des voix qui collent parfaitement à chaque protagoniste. Le doublage anglais est également disponible. Contrairement à l’OST, le switch entre les voix n’est pas instantané et vous demandera de revenir sur l’écran titre. Mais on ne se plaindra pas de cela vu que le Dual Audio est bien là. Un plaisir pour vos oreilles et la vingtaine, voire trentaine d’heures de jeu qui vous attend pour boucler l’aventure d’un seul personnage. À multiplier par 6 pour avoir au final une expérience plus que longue et satisfaisante dans le genre.
Une épreuve en HD et en 3D !
De longues sessions de jeu vous attendent dans ce remake dont le récit sera au final très classique : quelques rebondissements et quelques petites touches de drame. On vous laisse méditer et découvrir cela par vous-même. Ce qui nous amène à revenir plus en détail sur le travail technique de ce remake qui s’est effectué via un changement de point de vue majeur du jeu, passant de la 2D aérienne à une réalisation en 3D avec le célèbre moteur Unreal Engine. On ne peut qu’applaudir le travail effectué par l’équipe dans cette reproduction en 3D de l’univers du jeu. On imagine difficilement le travail que cela représente en termes d’échelle, de distance et de cohérence.
Le passage 2D vers la 3D demande en fait un effort non négligeable sachant qu’il faut en plus d’une certaine manière et un minimum rester proche du titre initial. Square Enix nous laisse face à une réalisation toute en couleurs, avec une modélisation des personnages très soignée et un bestiaire également joliment dépeint. En cela, on reconnait la patte Mana, sans compter le HUD visible à l’écran ainsi que les bruitages de la série Mana. Le chara-design de Haccan passe superbement bien et on redécouvre les différents personnages clés de Trials of Mana plus expressifs que jamais et dans des scènes jamais vues jusqu’à présent. Quelques animations des personnages durant les scènes semblent basiques et datées dans le genre.
Toutefois, c’est quelque chose d’inédit pour Trials of Mana et on se laisse à la découverte en oubliant ce genre de défaut. Au niveau des décors, on se demande si l’équipe Dragon Quest XI n’est pas venue donner un coup de pouce au projet tant il y a une certaine ressemblance entre les 2 jeux. Toutefois, l’équipe Mana a su garder la mainmise sur le projet afin de bien retranscrire l’aura visuelle de l’univers Mana. Le jeu paraissait un peu plus flou avec des textures par endroit bien moins réussies que sur Dragon Quest XI. En revanche, le travail sur les couleurs est plus prononcé, ce qui participe à nous donner cette aura de la série Mana. Trials of Mana ne réitère pas l’exploit de pousser la Switch dans ses retranchements, mais ce n’est certainement pas ce qu’on demandait en priorité.
3D rime aussi avec gestion de caméra et, soyons franc, le travail est encore perfectible. Il nous est arrivé d’expérimenter quelques bugs d’affichage en ville. Rien de bien grave durant ces phases, les problèmes de caméra sont bien plus graves sur un autre aspect du jeu, mais nous y reviendrons. Pour le reste, on sent la volonté de surprendre les fans et de leur faire redécouvrir totalement Trials of Mana avec les yeux. Les fans seront tous surpris de voir ce monde en 2D prendre du volume, d’autant que les développeurs profitent même de ce changement de perspective pour proposer quelques prises de vue et une expérience de gameplay inédites.
La progression globale change également avec cette nouvelle perspective. Plus de progression en 2D en allant “aléatoirement” vers le haut, bas ou côté de l’écran, chaque zone du jeu est explorable comme dans un RPG en 3D plus classique. L’expérience en devient aussi ultra-linéaire, avec une icône d’étoile vous indiquant tout au long du jeu où vous devez aller. Les développeurs tentent parfois des expériences toujours dans l’intention de surprendre. Comme des passages en 2,5D avec des sessions proches d’un jeu de plate-forme. Cette nouvelle perspective change le positionnement des coffres dans ce nouvel univers 3D et pourra motiver à explorer chaque zone de fond en comble afin de les trouver, sans parler des Lil Cactus.
Globalement, le travail est similaire en TV et portable. Le soft reste plus agréable sur un grand écran avec sa résolution plus grande mais le petit écran Switch vous permet d’apprécier une expérience Trials of Mana plus que satisfaisante et constamment fluide. Malgré tout l’amour dans ce travail de remake, un élément moderne durant les explorations nous renvoie au format en 2D classique du jeu. Il est désormais possible de sauter en pressant le bouton B, cela permet d’accéder à des zones inaccessibles en courant simplement. Ces sauts sont une des preuves que le passage en 3D de Trials of Mana donne une autre perspective de son monde. Pourtant, alors que l’on souhaiterait par endroit juste sauter au-dessus d’une barrière pour arriver en contrebas, il est assez rare que le jeu nous y autorise.
Comme si la carte en 2D initiale du jeu avait façonné un mur invisible nous empêchant ce genre de “raccourci moderne”. Du coup, on fait le tour à pied pour aller en contrebas. Parlons également des nombreux allers-retours imposés par le scénario, c’est ici que les développeurs auraient dû penser à la fameuse mécanique moderne de “voyage rapide” afin de nous faire gagner du temps à certains moments. Parfois, le scénario nous propose de nous rendre à un certain endroit directement mais pas tout le temps. On devra ainsi se contenter de savoir que, malgré cette nouvelle perspective, le monde de Trials of Mana n’est pas excessivement vaste et chaque zone se traverse assez rapidement.
Une épreuve remise au goût du jour
Un remake n’implique pas un changement uniquement sur sa partie visuelle. À l’origine déjà, la série Mana appartient plutôt à la catégorie de l’Action RPG. En termes de gameplay, on reste dans ce genre, mais avec un système réadapté à la tridimensionnalité du monde tout en tenant compte que nous sommes en 2020. C’est-à-dire que les panels d’actions sont plus nombreux et apportent une certaine modernité à la formule, au-delà des interactions classiques entre votre protagoniste et les autres PNJ ou encore avec quelques éléments de décor en ville. C’est surtout durant les affrontements que le changement s’est effectué : lorsque l’on se balade en extérieur, les ennemis sont visibles sur la carte et lorsque l’on se fait repérer par celui-ci, l’affrontement démarre sans transition.
Soulignons tout de même qu’à partir de ce moment, la zone dans laquelle on se trouve est refermée par une ligne afin de délimiter l’aire de combat. En maintenant son déplacement sur la ligne, une jauge de fuite se remplit ; une fois pleine le combat s’interrompt et vous pouvez reprendre votre exploration. Si vous choisissez de poursuivre le combat, il s’agit simplement de venir à bout des ennemis qui vont font face, en veillant à ne pas tomber sous les assauts ennemis et perdre tous vos PV. Une touche pour les attaques faibles que vous pouvez enchainer rapidement et surtout terminer votre petit combo en pressant sur une autre touche d’attaque puissante.
En maintenant la touche d’attaque puissante, il est possible de charger celle-ci afin de renforcer son effet. Utile pour briser le champ protecteur de certains ennemis. L’action étant en 3D, il y a une prise en compte de la verticalité avec des ennemis qui volent et que vous ne pouvez atteindre avec des assauts normaux. Appuyez sur la touche de saut afin de vous rapprocher d’eux et commencer vos offensives afin de les faire descendre au sol pour les marteler de coup. Vous pouvez tourner la caméra avec le stick droit et utiliser le lock sur un ennemi afin de vous concentrer sur un seul. Les gâchettes L et R servent de raccourci pour l’utilisation des objets ou encore pour l’utilisation d’attaques spéciales, voire de techniques de classe.
En appuyant sur le haut ou le bas de la croix directionnelle, vous pouvez accéder respectivement aux autres objets ou attaques spéciales de votre personnage. Les techniques de classe peuvent être activées après avoir rempli une jauge à 100%. Pour la remplir, il s’agit juste d’enchaîner vos actions en combat et de ramasser les fragments de cristaux bleus qui apparaissent à chaque impact sur les ennemis. Au début, vous ne pouvez remplir que 2 cristaux de jauge, ce qui vous permet de remplir celle-ci jusque 200%. Cette réserve augmente en progressant en classe dans le jeu et vous débloquez même des techniques toujours plus puissantes, mais consommant plus de jauge. Une touche de modernité à la formule appréciable.
Et nous n’en avons pas fini avec cela, la modernité se poursuit avec une touche vous permettant d’effectuer des esquives latérales. Il est même possible de sauter et enchainer une esquive dans les airs. Autre possibilité, celle de switcher de personnages d’une simple pression sur les gâchettes ZL ou ZR. Pendant toute l’aventure, vous ne contrôlez qu’un personnage à la fois mais avec possibilité de Switch à tout moment. Cela donne libre cours à des possibilités de combos très vastes. Le tout est dynamique et fluide en toute circonstance, alors même que les attaques fusent de partout et cela même en portable. On devine que le framerate n’est locké qu’à 30 FPS, mais il est constant et c’est suffisant. Un très bon travail de portage par Square.
Certains trouveront que certaines animations d’attaques des personnages semblent raides et “ralenties”. Mais peut-être est-ce voulu afin de donner un semblant de variété de gameplay entre chaque protagoniste. Autrement, la version d’origine du jeu proposait du multi-coopératif, chose totalement absente ici. Cela signifie que lorsque vous contrôlez 1 des 3 personnages, les 2 autres sont dirigés par une I.A. Rien d’insurmontable pour autant, le jeu est très largement faisable. De plus, les transitions sont suffisamment fluides pour que l’on ne perde pas en dynamisme et que l’on puisse reprendre très rapidement les rennes en cas d’urgence. Avant les combats sur le menu principal, il est possible de gérer cette I.A. via un menu Tactique, afin de lui ordonner par exemple d’attaquer le même ennemi que vous.
Les options sont suffisantes pour avoir une I.A. qui agit selon vos convenances. Vous pouvez contrôler notamment leur taux d’utilisation de mana, de jauge de spécial, voire même d’utilisation d’objet. Note sympathique, lorsque vous utilisez une technique de classe, une animation stylée se joue brièvement. Lorsque l’I.A. utilise celle-ci, vous n’avez pas cette animation et voyez simplement l’attaque s’effectuer sur la zone de combat alors même que vous continuez l’affrontement normalement. C’est un bon compromis afin d’éviter de casser continuellement le rythme des affrontements. Si vous voulez voir cette animation au premier plan, rien ne vous empêche de switcher de personnage et la déclencher.
Au final, l’unique véritable épreuve du jeu, la gestion caméra
En fait l’absence de multijoueur et le lock du framerate à 30 FPS est une bonne chose, car la caméra est un véritable bordel en combat. Trials of Mana n’échappe pas à cette faiblesse que l’on relève dans de nombreux ARPG avec des affrontements sans transition. En soi, en lançant des affrontements “tranquilles”, on la bouge aisément, elle répond bien et lorsque l’on lock un ennemi on a un repositionnement de celle-ci pour avoir l’ennemi en visuel. Mais en enchainant les attaques, les esquives ainsi que les sauts, bref tout le panel d’action moderne donnant ce dynamisme nouveau au jeu, eh bien la caméra a souvent du mal à suivre parfaitement.
Et le summum de cet enfer se trouve dans les affrontements en lieu confiné, durant lesquels vous n’arriverez parfois plus à savoir où se trouve votre personnage et où vous attaquez. Cela devient relativement chaotique tout seul et en 30 FPS. Alors osons dire qu’à plusieurs et avec plus de fluidité, certains finiraient par avoir des maux de crâne voire recracher leur repas. C’est assez ironique de ne pas vouloir plus de fluidité de jeu, mais disons que cette la vitesse relative du 30 FPS permet à nos yeux de mieux apprécier cela sainement plutôt que d’avoir un simple bordel à vous faire vomir. Heureusement que les combats de boss au moins se déroulent, pour la plupart, dans de grandes aires de combat.
Au-delà de tout ça, nous sommes dans un JRPG avec tous les systèmes classiques de gain d’expérience et de niveaux avec montée de statistiques. Trials of Mana revient aussi avec son système de distribution de points d’évolution à acquérir à chaque niveau et que vous pouvez attribuer à différentes caractéristiques de votre personnage, comme la force ou encore la sagesse. Cette distribution influence directement les techniques actives et passives à débloquer et à équiper sur vos personnages. De plus, en progressant dans l’histoire, vous pourrez également débloquer de nouvelles compétences liées aux éléments des esprits du jeu.
Soulignons également toujours la présence du système de classe et sa division en classes “Lumière” et “Ténèbres” pour vous proposer plus d’une dizaine d’expériences de gameplay différentes à chaque personnage, selon les choix de progression que vous faites. Cela ouvre toujours plus de possibilités pour les nombreux combats que vous ferez dans le jeu. N’oublions pas de parler des classiques menus d’équipement de vos personnages afin de mettre à jour votre équipement et influencer directement les stats de ceux-ci. D’ailleurs, la navigation dans les menus est facile et ces derniers sont propres.
Reste à mentionner un autre point critiquable du jeu : sa difficulté. À l’origine, malgré son côté Action, Trials of Mana restait fidèle aux RPG de l’époque en proposant une difficulté exemplaire obligeant quelques phases de farm, attribuer ses points d’évolution, débloquer des compétences à utiliser de manière optimale et stratégique afin de venir à bout des nombreux Boss coriaces du jeu. Les mécaniques modernes d’aujourd’hui, comme l’esquive, font que l’on roule désormais sur tous les boss du jeu. Les développeurs nous laissent prévoir la zone d’effet des offensives ennemies via un indicateur de couleur rouge, ce qui nous permet d’autant plus facilement d’exploiter les esquives et limiter les dégâts.
Plus besoin de savoir si l’on doit jouer les buff et debuff ou si l’on doit faire attention aux attributs élémentaires. Certes, les ennemis ont subi quelques modifications en vue du passage en 3D, mais osons dire que ces changements contribuent à aider à leur rouler dessus. Du coup, par rapport à la version d’origine, on se contente simplement d’attaquer avec des attaques normales suivies d’une attaque forte, puis de savoir si l’on doit esquiver ou non. Une expérience de spam de bouton d’attaque et d’esquive, sans réflexion stratégique au préalable. On emploie parfois quelques techniques de classe afin d’infliger des lourds dégâts et réduire le temps passé à frapper des sacs à PV inoffensifs.
Le remake propose divers niveaux de difficulté, mais on roule sur le jeu peu importe celle-ci. Le but est potentiellement d’ouvrir la série Mana à un public nouveau. Toutefois, dans cet élan, l’équipe de développement a oublié les fans de la première heure, familiers aux challenges des jeux Mana de l’époque. Pour le coup, heureusement que le remake est solo, le multijoueur pouvait éventuellement aider à surmonter les épreuves de Mana par le passé, mais s’il n’y a plus d’épreuves à traverser alors autant rouler sur le jeu tout seul. Gageons que cela permettra tout de même à la série Mana de revenir sur le devant de la scène du RPG et corriger cela dans les futurs remakes ou opus de la série.
Conclusion
L’attente a été longue, mais la Déesse Mana nous bénit enfin de sa lumière et celle du troisième jeu de la série que très peu auront connu par le passé. Les développeurs semblent avoir pris beaucoup de temps à retravailler Trials of Mana, afin de proposer aux joueurs une expérience Mana représentative de ce qu’elle devrait être en nos temps modernes. Des mécaniques plus modernes pour un panel d’action beaucoup plus large et un passage en 3D de toute beauté. Le retour de de la série Mana que tout le monde attendait ! Ou presque, car malheureusement l’expérience ultra-linéaire bat de l’aile sur certains points qui fâcheront surtout ceux à la recherche d’un challenge proche des anciens jeux de la série. Cette fois-ci, Trials of Mana ouvre son sanctuaire au plus grand nombre. Notre unique souhait à présent c’est que la Déesse Mana revienne à l’avenir armée de l’Épée de Mana afin de terrasser encore plus violemment que jamais ses joueurs et ses fans.
LES PLUS
- Le retour de la série Mana et en français !
- Un travail de remake exemplaire
- La modélisation des personnages réussie
- Les arrangements et les musiques originales au choix
- 6 personnages, donc 6 histoires à vivre
- Durée de vie colossale pour un A-RPG
- Le système de combat dynamique sans aucune chute
- Les nombreux autres modernisations du système de jeu
- Doublage japonais et anglais au choix
- Excellent travail de portage Switch
- Expérience accessible à tous...
LES MOINS
- Du coup, on roule totalement sur le jeu sans aucune difficulté
- Pas de multijoueur mais vu que le jeu est facile...
- Et que la caméra part facilement dans les roses…
- Les affrontements en lieu confiné…
- Quelques textures et passages laids
- Les murs invisibles et absence de voyage rapide
- Ultra-linéaire avec peu d’annexe
en gros un 8.2 ….qui flirte avec un reel 7.5 !