« Ce soir on joue en famille ! »
Une belle amorce pour une soirée conviviale réussie n’est ce pas ? Qui n’a jamais pris plaisir à déployer un plateau de jeux traditionnels ou encore à distribuer un jeu de cartes, enthousiaste à l’idée de pouvoir partager un moment agréable avec un proche ou un ami ? Petits et grands aiment se retrouver ensemble le temps d’une drôle de partie de petits chevaux ou d’une illustre partie de dames. C’est aujourd’hui dans cet esprit familial que Nintendo nous propose un recueil de jeux classiques ou méconnus, afin de réunir autour de la petite console tous ceux qui nous sont prêts à partager une session de convivialité ensemble.
Annoncé lors d’un précédent Nintendo direct, 51 Worldwide Games fait partie des jeux particulièrement attendus par le grand public. Avec un tel titre accrocheur, nombreux sont ceux qui espèrent trouver en ce soft plaisir et amusement avec des concepts simples mais addictifs, dans un recueil de jeux célèbres, mais aussi de quelques inconnus au bataillon, ce qui n’est pas pour nous déplaire… oubliez les problèmes de dés perdus ou encore de jetons abimés, et installez vous confortablement dans votre canapé, Nintendo s’occupe de tout.
Nous avons eu l’opportunité de jouer en solo pendant une heure à 51 Worldwide Games et nous ne résistons pas à l’idée de vous dévoiler nos impressions à chaud. L’ouverture du jeu se veut plutôt sobre, sans fioriture ni vidéo introductive à rallonge. Vous ne passerez pas plus de temps à ouvrir une vieille boite de jeux qu’à lancer votre partie sur Switch. Plutôt un bon point finalement.
Nous débutons notre partie par le choix du nombre de joueurs, avant même de sélectionner le jeu de notre choix. Lors de cette session, nous jouons en solo, avec pour unique adversaire la machine, qui ne manquera assurément pas de répondant. L’introduction est tenue par un petit personnage (un humain, point d’extravagance à nouveau) qui vient nous faire un brin de causette quelques secondes. Ce dernier nous rappelle avec sagesse que l’humanité ne fait que deux choses depuis que le monde est monde : survivre et s’amuser. Une façon bien réductrice de résumer l’histoire de l’homo sapiens sapiens, mais admettons qu’il en soit ainsi.
Notre rencontre avec 51 Worldwide Games se poursuit avec le choix d’une figurine, qui sera finalement le reflet de nous même sur la surface du globe (nous y reviendrons). Cette personnalisation s’avère malgré tout très sommaire puisqu’il ne s’agit ici que d’une simple couleur de cheveux a sélectionner, une couleur de peau, un plat favori et un rêve (qui lui ne manque pas de choix, puisqu’il peut être aussi varié qu’un don pour la cuisine, des abdominaux – nous supposons en béton, puisqu’en général nous avons toutes et tous des abdominaux – jusqu’à grandir ou encore… dominer le monde !). Impossible en revanche de personnaliser son visage ou encore ses vêtements. À moins que cela ne se débloque après quelques parties de jeux…? Pas sûr pas sûr…
Vient ensuite le moment de choisir votre région du monde favorite sur le globe terrestre. Après une rapide hésitation pour le pays du soleil levant, nous plantons notre figurine sur l’Australie, un peu perplexe tout de même sur l’intérêt de ce choix. Mais d’ailleurs, quand est ce que nous jouons…?
Plusieurs guides (de petits personnages à nouveau) apparaissent alors de part et d’autre du globe représenté à l’écran, laissant supposer qu’ils détiennent chacun leurs spécialités. En effet, l’un prône plutôt les jeux de cartes, tandis qu’un autre s’intéresse plutôt aux jeux tactiles. Nous choisissons les classiques internationaux, soucieux dans un premier temps de nous plonger dans un jeu connu, et source de souvenirs d’enfance si possible.
Après avoir sélectionné le guide adéquat, nous sommes surpris de trouver une page avec l’ensemble des jeux disponibles. 51 jeux, plus un petit extra (que nous préférons taire pour le moment !), sont présents et cela sans restriction. Ainsi qu’importe le guide choisi, il est possible de tester l’intégralité des jeux disponibles dès l’ouverture du soft. La question mérite d’être posée : est-ce une bonne stratégie que de tout ouvrir dès le début…? Pas sûr pas sûr…
En sélectionnant une seconde fois notre guide (afin de comprendre tout de même son utilité dans ce dédale de jeux), nous constatons enfin une restriction dans les propositions, et nous retrouvons les classiques internationaux. La sélection s’opère donc ici. L’intérêt de la page précédente nous laisse tout de même un peu perplexe, mais qu’importe, nous choisissons enfin notre premier jeu : le classique et célèbre jeu des petits carrés. Vous vous souvenez de ce petit jeu sans prétention auquel nous avons tous joué sur une feuille (de cours) à carreaux sur laquelle il fallait former un maximum de carrés en traçant à tour de rôle un trait ? Le voici directement dans votre Switch, ni plus ni moins. Après une présentation ludique des petits personnages (toujours les mêmes…), nous jouons contre l’ordinateur (mais soulignons qu’il est parfaitement possible de jouer à plusieurs en local ou bien en ligne, nous verrons cela dans le test final !) et sommes plutôt séduits par la fluidité des actions. Nous passons quelques instants en tactile et jouissons à nouveau d’un confort de jeu incontestable, même supérieur au mode dock. Bon. Nous sommes néanmoins lourdement battus par la machine, comme quoi, ne sous estimez pas l’ordinateur qui a quelques ressources sous le coude (et probablement avez vous perdu un peu la main depuis toutes ces années loin des bancs d’écoles). Une petite anecdote vient clôturer notre partie. Mignonne cette petite touche ludique, qu’importe notre victoire ou notre défaite.
Nous profitons des quelques minutes qui nous restent pour tester un nouveau jeu. S’il y a bien un jeu de société que nous adorons, c’est assurément celui des petits chevaux ! 51 Worldwide Games appelle ce dernier « Ludo » et après une rapide vérification sur la toile, il s’agit effectivement d’un jeu similaire. Nous démarrons une partie, constatant par ailleurs la présence des règles du jeu écrites (les petits personnages risquent en effet de devenir rapidement agaçants…) mais aussi de quelques astuces pour aider les joueurs débutants. La partie commence, nous ne sélectionnons ni notre pion, ni même sa couleur (n’était-ce pourtant le premier conflit préambule avant même de jouer en famille ? Chez nous tout le monde voulait les pions bleus ! Ils ont d’ailleurs gardé quelques séquelles…). Trois joueurs virtuels se joignent à nous et nous lançons le dé, tout aussi virtuel. Passe. Passe. Passe. Passe. Passe. Pour rappel, il faut faire un 6 pour sortir un pion de son « écurie » (un paramètre modifiable néanmoins). Passe. Passe. Mais fichtre que cette voix est désagréable…! Le fun en prend un sacré coup et nous tentons d’évacuer rapidement cette phase en accélérant les moments de jeux axés sur les autres joueurs. Enfin nous voilà dehors et nous allons pouvoir faire de notre mieux pour décrocher la victoire cette fois ci ! Après quelques pirouettes de pions qui retournent avec crispation dans leurs « écuries », nous nous faisons enfin une petite place au sommet. Et une victoire, une ! À nouveau, une petite anecdote clôture notre partie et nous remarquons aussi la possibilité de changer la difficulté de la prochaine partie. Et si nous en refaisions une ? Ou bien une partie de dominos peut être ?
Notre passage sur 51 Worldwide Games arrive bientôt à son terme, nous retournons sur le globe général avant de rendre la manette. De nouveaux guides apparaissent, laissant présager l’apparition de nouveaux thèmes d’amusements. S’il ne fait aucun doute que nous nous languissons déjà à l’idée de tester de nouveaux jeux, de nombreuses questions restent en suspens… le soft parviendra t-il à insuffler suffisamment de fun au sein de ses parties pour retenir l’intérêt des joueurs ? À quoi servent véritablement ces guides ? Débloquons-nous de nouveaux jeux au fil des parties ? Ou bien tout autre chose ? Qu’en est t-il du multijoueur ?
En attendant, je ne sais pas vous, mais nous, nous allons de ce pas ressortir la boite des petits chevaux. Cette mise en bouche nous a donné grande faim de jeux de société ! ET JE PRENDS LES BLEUS !
Le saviez vous ?
Le jeu du Ludo et celui des petits chevaux sont des jeux similaires arrivés en France dans les années 1930. Si le premier a peu à peu laissé sa place au second dans le cœur des petits et grands enfants, la principale différence entre ces deux jeux de société réside dans la numération des cases conduisant les pions au centre du plateau de jeu. Cette rangée est numérotée dans le jeu des petits chevaux, tandis qu’elle ne l’est pas dans le jeu du Ludo.
Ben moi je n’aurai pas essayé ces jeux là… Les flechettes avec joycon me font de l’oeil… Mais peut-être que vous n’aviez pas le choix.