Après une critique acerbe mais néanmoins réaliste de The Outer Worlds que nous vous avons mené, Digital Foundry s’attaque au second titre porté par l’énorme studio indé Virtuos (pour rappel, il s’agit de plus de 1500 employés à travers le monde). Etant donné le passif de Virtuos en la matière, si l’on omet bien entendu le dérapage avec The Outer Worlds dont les qualités d’optimisation ne faisaient déjà pas sa réputation au départ, il est plus difficile de travailler avec un matériau pas parfaitement optimisé si l’on ne reprend pas tout depuis le début.
Ici, Virtuos se serait appuyé sur les anciennes versions des trois titres compris dans la collection à savoir les opus sortis initialement sur la génération précédente (Xbox 360 et PS3) dont les composants de la Nintendo Switch sont plus proche en terme de performance (bien qu’avec un matériau plus récent et donc des capacités potentielles théoriques légèrement supérieures). Ajouté à cela que la trilogie tournait initialement sur une version cannibalisée de l’Unreal Engine 2,5.
Le gros du travail aurait donc été d’apporter le contenu supplémentaire, correctifs de bugs et compagnie présents sur les versions next gen sorti en 2016, ainsi que de passer d’Unreal 2,5 à Unreal 4.
Ainsi il est constaté une fréquence d’images par secondes quasi permanente à 30, ce qui est tout à fait honorable, puisque la next gen concurrente elle n’est qu’à 60fps mais de manière non constante, là ou les rares baisses de framerate sur Switch seraient comblées par du duplicata d’images identiques donnant un rendu 30fps même lorsque ce n’est pas réellement le cas. Un système simple qui devrait être implémenté partout lorsque possible. En tous les cas, on pourrait même conclure, et c’est ce que fait Digital Foundry, que sur ce point, la version Big-N s’en sort mieux que la version PS4 et Xbox One.
En termes de qualité visuelle, le mode docké tourne à 1080p contre 720p en nomade avec des chutes maximales à 972p et 810p pour Bioshock Infinite (3ème et plus récent opus de la trilogie).
Les textures et jeux d’ombres seront bien sûr réduits et Digital Foundry note une légère présence de pop-in sans préciser s’il ne s’agit que de la version dockée ou aussi de la version nomade.
Finalement, l’analyse se conclut qu’au vu des problèmes rencontrés sur le portage next-gen, il était de rigueur d’avoir des doutes mais que la version de Bioshock Collection sur Nintendo Switch s’en sort haut la main d’un point de vue technique, que ce soit en nomade ou bien en docké.
Nous conclurons quant à nous sur le fait qu’il ne faut pas juger un studio sur un échec (tel que le portage de The Outer Worlds), en espérant de l’aussi bon pour les autres titres attendus chez Virtuos mais aussi, en attendant le test des trois titres, parce que, techniquement c’est bien beau, mais que valent ces jeux en terme de gameplay aujourd’hui ? Surtout sur la console en nomade.
J’ai honteusement envie de me l’acheter, après avoir les version sur 360 que je n’ai jamais lancé, et sur PS4 … que je n’ai jamais lancé non plus ^^
J’ai la collection et c’est un pur bonheur, en docké ou en nomade ! Un des meilleurs portage sur Switch 😉
Il a l’air bien. Il me tente aussi. MAIS … déjà trop de jeu à faire.
Sinon un petit stream dessus serait bien ? Non ? xD