Nous allons entrer dans quelques instants dans le monde de Rapture ne vous inquiétez pas, ça va arriver dans très peu de temps. Voici dans un premier temps un historique de ce premier épisode d’une trilogie que vous verrez sur notre cher site Nintendo-Town.
Bioshock est apparu sur nos téléviseurs (avec la Xbox 360) et écrans d’ordinateurs, en 2007. Le jeu est développé par 2KBoston, 2KAustralia et conçu par Ken Levine pour le fameux éditeur 2KGames. C’est un an après que le jeu sortira sur PS3 (donc en 2008) et l’année suivante sur Os X (2009) de chez Apple.
Présenté comme descendant spirituel de leur précédent titre System Shock 2, le jeu nous mettra dans un la peau d’un survivant qui a évité la mort suite à un crash aérien, découvrant une nouvelle ville sous-marine du nom de Rapture. Nous voilà plongés donc dans le monde aux allures d’art déco, steampunk, aux apparences de ville des années 60 avec une ambiance pesante et jazzy par moments.
En 2016 le jeu ressorti en version remastérisée sur les consoles nouvelle génération dans une collection sortant les trois épisodes de la série intitulé tout simplement Bioshock : The Collection.
Cette même collection sortira 4 ans après, le 29 mai de cette année sur nos consoles mi-portable/mi-salon dans sa version remastérisée et optimisée pour nos chères Switch.
VOICI RAPTURE LA VILLE SOUS-MARINE
Le jeu se déroule en 1960 après l’effondrement du modèle économique de la société Rapture fondé par le mégalomane et milliardaire Andrew Ryan. Cette société avait créé une ville utopique ou l’artistique n’avait pas de censeur et ou l’éthique n’avait aucune règle.
Vous, voici incarnant le personnage du nom de Jack, après un voyage très perturbé, vous vous trouvez en plein crash aérien au beau milieu de l’océan atlantique. Jack étant sur le point de se noyer en mer, vous le dirigiez dans l’eau jusqu’à trouver un phare qui une fois entré à l’intérieur, vous fera découvrir un submersible qui vous fera plonger à l’aide d’un câble, sous l’eau. Vous voilà en dessous de l’eau encore, mais protégé par cette bathysphère qui au fur et à mesure du temps vous fera donc apercevoir la ville de Rapture, ville engloutie dans les profondeurs des océans.
En voyant tout ce décor autour de vous, un appel radio vous est transmis avec de l’autre côté un interlocuteur du nom de Atlas. Pendant l’aventure, vous aurez plusieurs appels radio qui vous seront destinés, par Atlas, Andrew Ryan ou encore le Dr.Tenenbaum.
Chacun des trois personnages présents, vous parlera dans différents buts afin de causer ou non votre perte au sain de cette ville remplie de mystères de choses malfaisantes. Par exemple Atlas, vous contacte dans le but de l’aider à sauver sa femme et son enfant, il sera là comme une sorte de guide dans ce monde chaotique, or par exemple Andrew Ryan sera quant à lui plus présent dans le but de vous éliminer en utilisant les systèmes automatiques de surveillance ou en envoyant des chrosômes (sorte d’humain contrôlée par des phéromones).
Le jeu tout au long de cette histoire vous proposera de faire deux choix qui auront une incidence sur la fin de l’histoire. Le jeu comprendra donc deux fins différentes en fonction de vos envies de jouer et attention il suffira d’une seule erreur pour changer le cours de l’histoire.
UNE PRISE EN MAIN QUI FONCTIONNE
Le jeu est un jeu de tir à la première personne, comprenant des éléments de RPG je vous explique : dans votre avancée dans le jeu différentes armes vous seront mises à disposition, vous commencerez par une clé à molette en passant par le gun classique ou le lance-flammes ultra mécanique.
Ces armes vous pourrez les choisir en restant appuyé sur la touche R de votre console, tout en choisissant le modèle voulu avec le joystick. Une fois le choix effectué, il ne vous restera plus qu’à tirer sur les ennemis avec la gâchette ZR. Les armes sont modifiables dans l’aventure, parfois vous trouverez comme des sortes de distributeurs vous donnant accès à plusieurs modifications en fonction des différentes armes que vous possédez.
Une chose à savoir avec votre arsenal c’est que chaque arme que vous avez à votre disposition contient 3 styles de munitions. Vous aurez donc parfois au magasin des munitions classiques ou des munitions du type explosif ou perforant etc… à vous maintenant de bien choisir en fonction de la faiblesse ennemie.
Mais ce n’est pas tout, Jack a aussi une capacité spéciale et c’est là que ça devient intéressant. Au bout de quelques minutes de jeu et après avoir trouvé la clef à molette, Atlas vous fera comprendre que pour avancer vous allez devoir trouver ce qu’on appelle dans le jeu les Plasmides.
Facultés extraordinaires, elles permettent de changer l’ADN de votre corps (un bras en particulier ), en une chose incroyable vous permettant de contrôler dans un premier temps de l’électricité en allant jusqu’à créer de la télékinésie, ou contrôler une nuée d’abeilles.
Tout comme les armes ceux-là s’activent en appuyant sur la touche L de votre console, restez appuyé et vous aurez le menu du choix devant vous. Une fois le pouvoir choisi il vous suffira de presser la gâchette ZL afin de montrer ce que vous savez faire.
Les plasmides sont modifiables eux aussi. Pour cela il voudra vous procurer ce qu’on appelle des points ADAM. Ces points se récupèrent une fois que vous aurez vaincu les protecteurs (grosses armures métalliques au regard vert) qui ont pour mission de protéger les petites sœurs ( petites filles qui adorent tuer avec des grandes seringues ). Les deux traînant souvent ensemble vous devrez donc battre les protecteurs et décider ensuite de sauver ou non les petites sœurs. Pour ma part je les ai toutes sauvées. Une fois en sécurité, des points ADAM vous seront donnés, il vous restera plus qu’à trouver un distributeur d’ADAM pour modifier vos plasmides.
Plusieurs emplacements vous seront bloqués au début à vous de bien penser, de quelle manière vous devrez utiliser les points donnés au combat.
Ces mêmes points, serviront aussi à ouvrir d’autres compétences ou à apprendre d’autres techniques, telles que l’amélioration au piratage (pratique pour payer ses objets moins cher ou ouvrir des coffres plus aisément), ou tout simplement, améliorer les points de dégâts des armes. C’est ainsi que votre protagoniste sera l’un des plus fort humains que vous verrez dans cette aventure.
L’arbre des compétences est vraiment bien étudié et très complet pour ce genre de jeu ou le fps est une partie majeure du gameplay. Le fait de pouvoir améliorer ou modifier les différentes techniques ou armes laisse un large panel d’approches du jeu, on ne se retrouve pas qu’avec une arme ou un pouvoir, c’est vraiment un large et complet catalogue que nous propose le jeu.
Un détail est pourtant bien présent et que je trouve bien dommage de ne pas y avoir pensé, c’est le déplacement rapide du joueur, sûrement une envie des développeurs afin de voir où fouiner dans tous les tiroirs, coffres et cadavres trouvés sur notre route, mais le personnage manque d’accélération dans ces déplacements. Il ne peut pas courir et cela est plutôt dommage et contraignant surtout dans la ville où il se trouve.
REMASTERED EDITION
La version de Bioshock sur Switch a été prise en charge par Virtuos, petit studio indé ayant déjà travaillé sur des projets tels que The Outer Worlds récemment ou les trois collections de chez 2Kgames, ici sur Bioshock le jeu a eu un beau travail de fait. On y voit quand même quelques imperfections comme certaines textures pas géniales ou des ombres un peu pixelisées et de même pour les grosses explosions ou chutes d’eau, mais de manière générale Bioshock nous sort de beaux graphismes et surtout il a une tenue de route incroyable. Le jeu tourne à la perfection sans problème de ralentissement tout en gardant son authenticité.
Les décors au loin sont bien respectés, le sang est toujours là et bien giclé et ce même si le jeu a pris un petit coup de vieux, on y voit un beau remastered bien porté sur nos consoles portables. Les sous-titres ne sont pas activés de base mais surtout n’hésitez pas à les mettre en place.
Bien que le jeu soit en français, le volume est plutôt mal équilibré, ce qui nous donne des dialogues presque sourds pendant les phases d’appel radio, mais des explosions et autres explications de compétence par exemple hyper forts.
Les détails des sons extérieurs par contre n’ont aucun soucis d’intensité, on y retrouvera des petits bruits de fond de métaux se fracassant contre d’autres métaux ou murs, entendra les ennemis parler tout seuls au loin vous cherchant pour le compte d’Andrew Ryan, des enfants ou femmes pleurer pour vous attirer dans un piège ou encore la marche lourde des protecteurs vous mettant une pression folle juste à l’idée de les combattre. Tout y sort bien clair et vous mettra dans la même ambiance que le personnage avec lequel vous jouez.
Puis pour terminer sur la bande sonore du jeu, il y a les juke-box ! Posés dans différentes salles ceux-ci s’activent soit par vous, soit ils seront déjà allumés. Ces radios de l’époque n’hésiteront pas à passer des musiques qu’on pouvait déjà entendre à cette époque-là, c’est-à-dire qu’on peut par exemple tomber sur du Django Reinhardt, ou encore du Billie Holiday. Mais nous avons aussi le compositeur Garry Schyman qui a travaillé sur toute la BO originale du jeu qui va grandement aider le joueur à s’immerger dans l’atmosphère unique de Bioshock.
Conclusion
Bioshock premier du nom de cette collection édition, nous met en avant le travail bien réussi de cette première approche sur la console de chez Nintendo. Avec un portage plus que bien réussi et un jeu qui tourne sans problème, on nous prouve que les jeux des années 360/PS3 si elles ils bien travaillés peuvent nous proposer un rendu propre et agréable à jouer. La prise en main est agréable et son gameplay ne perd pas de charge, malgré quelques petits défauts graphiques sur des grosses animations, Bioshock reste un beau jeu et surtout fera plaisir aux fanatiques, connaisseurs de l’épisode. Avec une durée de vie avoisinant la vingtaine d’heures en fouillant bien partout, vous en aurez pour votre plaisir. Dommage que Jack ne puisse hélas pas courir pour avancer ou nous sortir de situations parfois périlleuses face au protecteur.
LES PLUS
- Le retour d’une bonne série sur console portable
- La soundtrack variée nous mettant dans cette ambiance 60’s
- Un beau portage …
- L’amélioration des Plasmides et des différentes armes diverses et variées
- Une prise en main très facile à gérer et agréable
- Un arbre des compétences complet et facile à comprendre
- Les petites animations animées pour expliquer un nouveau pouvoir
- Un jeu qui tourne très bien en nomade
- Pouvoir décider de tuer ou non les petites sœurs
LES MOINS
- La lenteur du personnage principal
- Problèmes d'équilibrage du son (pour les dialogues)
- … Malgré quelques petits défauts techniques par moment