Après vous avoir présenté la mère de cette série, je vais maintenant vous introduire le père de la famille avant de vous parler du fils. Je parle bien entendu du Bioshock 2ème du nom !!
Le jeu à la première personne nous fait encore une fois un petit coucou sur nos consoles de chez Nintendo après un premier épisode bien réussi (je parle ici du portage en remastered de la collection edition) et ce pour le bien des joueurs du genre.
Avant tout voici un petit voyage dans le temps afin de vous raconter le passé de cette suite sortie bien avant sur d’autres consoles que notre chère et bien-aimé Switch.
Sorti en 2010 donc 3 ans après le premier opus de la saga, Bioshock 2 a été développé par 2K Marin et édité par 2K Games, il est sorti sur toutes les consoles de cette époque, PS3, Xbox 360, Windows et bien sûr Mac Os.
Dans ce deuxième épisode, vous n’êtes plus Jack, mais Big Daddy un personnage vêtu d’un scaphandre protégeant une petite sœur avec qui vos liens sont plus forts que tout.
Bioshock 2 est ressorti tout comme le premier, avec une collection remastered intitulée Bioshock: The Collection, en 2016 sur Ps4 et Xbox One avant de rejoindre les rangs de la Nintendo Switch en 2020 avec ce portage.
RETOUR À RAPTURE
Le jeu débute en 1958, vous incarnez donc Big Daddy, prototype de protecteur Delta, qui a pour mission de protéger une petite sœur du nom d’Eleanor Lamb, avec elle, vous aurez une relation extrêmement forte au point qu’elle vous appellera papa.
Dans la cinématique d’ouverture, vous suivez la petite sœur à travers une foule de personnes vivant sur Rapture jusqu’à ce qu’elle s’éloigne de vous en courant pour chercher d’autres “ anges “ comme elle le dit si bien, mais quelques secondes suffisent pour arrêter ce moment tranquille et pour que vous entendiez ce qui vous est cher crier de toutes ses forces en vous appelant.
Après un court sprint du personnage, vous la voyez seule entourée de trois Chrôsomes voulant prendre son ADAM. Une lutte alors commence contre les ennemis où vous les truciderez presque un par un, hélas un des trois, plus résistant que les autres, vous envoie un plasmide hypnose (pouvoir qu’on peut retrouver dans le premier Bioshock ) afin de vous contrôler pour que vous puissiez ne rien plus faire. Une fois maîtrisé par le plasmide, une dame s’approche de vous et se présente à vous. Son nom est Sofia Lamb docteur en psychologie et mère de l’enfant. Après vous avoir fait comprendre que vous n’êtes pas son père (ce qui est logique), elle vous ordonne d’enlever votre scaphandre, de prendre un pistolet qu’elle vous tend bien gentiment et de vous tirer une balle dans la tempe. Vous vous effondrez alors ainsi sans avoir pu faire quoi que ce soit et surtout en entendant les cris de celle que vous êtes censé protéger.
Après une sieste de 10 années (une grosse sieste), vous vous retrouvez près d’une vita-chambre la tête pas en forme et lourde dans un Rapture qui n’est plus ce qu’il était autrefois. Dès le début, vous comprendrez que vous devrez trouver un plasmide arc électrique afin de relancer un générateur. C’est alors que vous verrez une petite sœur vous expliquant que vous avez dormi pendant 10 ans et que vous avez énormément manqué à Eleanor et qu’il faut impérativement la retrouver. Peu après cette discussion, la petite sœur se fait kidnapper par une Big Sister et vous décidez de la poursuivre. C’est alors que vous aurez dès le début votre premier grand combat.
PLUS BESOIN DE SWITCHER
La prise en main de Bioshock 2 reste quant à elle presque inchangée, vous aurez toujours le même déplacement (peut-être un peu plus rapide que Jack) avec le joystick et les boutons restent les mêmes, la seule vraie différence et qui fait quand même pas mal du bien dans la folie du combat, c’est qu’à partir de cet épisode, on n’aura plus besoin d’alterner entre les plasmides et les armes.
Big Daddy a la chance de pouvoir utiliser ses deux bras à tout moment sans avoir besoin d’appuyer sur L ou R pour activer soit l’un soit l’autre. Ça rend les choses un peu plus aisées pendant l’action. Les gâchettes L et R sont à présent utiles quand on reste appuyé sur la touche pour choisir les armes et les plasmides.
On notera quand même quelques différences avec le premier épisode concernant l’arsenal du personnage principal, étant un protecteur, celui-ci nous propose un style plus féroce que son prédécesseur qui avait des armes plus classiques si l’on peut dire. Prenons par exemple la première arme de Jack dans l’épisode 1, celui-ci avait une clef à molette pour pouvoir se défendre contre les Chrôsomes, tandis que Big Daddy commencera le jeu avec une foreuse en tant que première arme ce qui est complètement différent et surtout plus hard que dans le premier opus. Ensuite, pour ce qui suit dans ce deuxième épisode, on retrouvera un pistolet à rivet, une mitrailleuse ou plus tard un fusil sous-marin ayant des harpons en guise de munitions.
L’artillerie présentée dans ce deuxième Bioshock nous propose de nouvelles choses à essayer et à voir esthétiquement au niveau des propositions d’armes, ayant un personnage hyper costaud et lourd comparé à Jack, cela nous change bien de ce qu’on pourrait habituellement avoir dans les jeux.
Les plasmides sont quant à eux toujours présent avec quelques petites nouveautés au rendez-vous. Comme dit plus haut, on aura plus besoin d’alterner entre armes et pouvoirs, vu que notre protagoniste aura directement les deux activés et sera prêt à dégainer à tout moment. Bioshock 2 nous ressortira donc les classiques plasmides qu’on a déjà vu dans le 1 avec Jack c’est-à-dire, le classique “arc électrique” par exemple ou encore “incinération”, mais ce n’est pas tout on y retrouvera “la nuée d’insecte” et puis la “télékinésie”. Mais comme dit quelques lignes auparavant, on aura aussi quelques petits nouveaux tels que le plasmide éclaireur qui vous permettra de sortir votre “âme” de votre corps afin de pouvoir vous déplacer tel un fantôme sans vous faire repérer. Bien entendu ce genre de capacité a une faiblesse… le corps n’ayant plus d’âme vivant en lui, restera planté là ou vous l’aurez laissé, ce qui pour le coup est très dangereux en cas d’attaque surprise d’ennemis.
Mais ne vous inquiétez pas, au niveau des plasmides et des améliorations de ceux-là, vous serez pas mal servi et d’ailleurs ces améliorations sont vraiment au poil. Pour vous donner une idée, prenons comme exemple l’incinération :
Une fois améliorée, vous pourrez envoyer des boules de feu et non juste brûler la personne devant vous.
Au dernier niveau, l’incinération deviendra encore plus puissante et vous donnera carrément accès au lance-flammes. Votre main devient alors une arme à proprement parler.
QUELQUES MODIFICATIONS QUI FONT DU BIEN
Tout comme Bioshock premier du nom, le portage a été réalisé par le studio indé Virtuos et tout comme le 1er épisode, le portage de ce second a été d’une belle efficacité.
Graphiquement de base Bioshock 2 n’a pas extrêmement évolué depuis le premier épisode, ce qui fait que du coup, sur la Switch, les graphismes n’ont pas beaucoup évolué non plus en terme de graphismes. On y voit les mêmes défauts de la ville Rapture, que ce soit dans les textures ou dans la netteté de certaines scènes dites “aquatiques” comme les vitres qui craquent sous la pression de l’eau, rend du coup l’image beaucoup moins nette le temps de quelques secondes, mais à part ce genre de situations cocasses, Virtuos studio est beau et nous fait un réel plaisir en partageant un travail aussi abouti.
On aurait aimé peut-être un peu plus d’aboutissement de leur part sur les mêmes défauts qu’on retrouve déjà dans le 1er épisode, je pense aux ombres toujours pixélisées de la même manière.
Les vraies différences se font surtout niveau sonore pour ce deuxième de la famille, rappelez-vous dans Bioshock 1, on avait un sacré problème d’équilibrage de son, pendant les appels radio on entendait mal la personne quand vous parlez et pendant les cinématiques de même, par contre pendant les obtentions de plasmides et ce à chaque nouvelle cinématique d’explication, on entendait la voix vous expliquant plus fort qu’à la normale. Ce qui surprend vachement au début et force pas mal le joueur à jouer avec le son.
Pour ce deuxième épisode, le jeu a fait un bel effort et nous a équilibré le tout pour qu’on entende le son à parfaite égalité. On a des cinématiques avec des voix bien audibles et pendant le jeu quand on écoute les messages trouvés tout au long de l’aventure, ceux-ci ont aussi une bonne écoute. Qu’on ait ou non les sous-titres, le son est respecté et ne nous oblige en rien à jouer avec les touches du volume a tout moment.
L’ambiance autour de ce Bioshock reste la même déjà perçue auparavant, on a ce côté malsain où l’on veut réellement s’en échapper à tout prix. Les bruits environnants sont toujours aussi flippants avec les sons de pas ou les chuchotements, voire les monologues de certains Chrôsomes vous recherchant ardemment.
Conclusion
En conclusion ce Bioshock 2 se rapproche quand même pas mal du 1er épisode, on y retrouve un même style graphique dans une même ville, mais avec une autre intrigue. Pouvoir jouer Big Daddy est un renouveau pour cette suite, on y découvre de nouveaux et anciens personnages déjà rencontrés et surtout, on découvre tout le côté protecteur des petites sœurs. Le portage quant à lui a gardé la même qualité que le premier épisode, qu’il soit positif ou négatif, mais on notera tout de même une amélioration sonore bien présente qui fait extrêmement plaisir aux oreilles. La prise en main, de ce second épisode nous a donné une alternative au combat en nous proposant d’avoir les armes et les plasmides côte à côte et c’est un réel plaisir de pouvoir utiliser ces deux actions sans devoir changer à chaque fois en fonction de la situation, on y voit un gagne temps agréable. L’amélioration a un tout autre niveau de progression et nous propose une nouvelle alternative aux plasmides qui donne un second souffle aux habilités du personnage. Ce Bioshock 2 est tout aussi bon que son prédécesseur et nous fait encore plus aimer la saga.
LES PLUS
- Retour dans cette ville de Rapture avec un nouveau contexte
- Un portage toujours aussi beau…
- Une prise en main encore améliorée
- Les améliorations des plasmides encore plus poussées
- Un rééquilibrage du son au propre
- Jouer avec Big Daddy
- Le nouveau scénario
- Toujours cette ambiance bien réussie
LES MOINS
- La disparition du crafting qu’on avait dans le 1er opus
- Un peu répétitif
- Durée de vie plus courte (environ 8-9h)
- … Malgré quelques graphismes fainéants