Dans « The Great Perhaps », vous incarnez Kosmos, un astronaute. Vous venez de vous réveiller d’un sommeil cryogénique de 100 ans sur une station spatiale. Tous ceux que vous avez connus sont donc morts. Vous êtes dévasté. L’intelligence artificielle « L9 » de la station spatiale vous a convaincu de retourner sur Terre. A votre arrivée vous découvrez que votre planète a subi l’apocalypse. Que s’est-il passé ?
Lumière sur le passé
Dès votre arrivée, vous découvrez que la Terre a subi un cataclysme. L9, votre fidèle IA, vous annonce n’avoir détecté qu’un seul être vivant à 1000 km à la ronde. Mais il s’agit d’une abominable créature qui ne désire que votre mort. Vous n’arrivez à vous en sortir que grâce à l’utilisation d’une étrange lanterne. Cette lanterne a la capacité de vous faire voir le passé ainsi que vous y transporter ! Le passé auquel vous avez accès se déroule avant le cataclysme. Vous pourrez donc y voir ce qui semble être une Russie un peu autoritaire et qui est d’une autre manière tout aussi inquiétante que le présent dévasté.
Voyageur du temps
La mécanique du jeu repose entièrement sur votre capacité à naviguer dans le passé et le présent. Un passage bloqué dans le présent ? Vous pourrez sans doute le traverser dans le passé. Une porte verrouillée dans le passé ? Trouvez la clé dans des décombres pour avancer. Voici le genre de choses que vous devrez faire pour découvrir ce qu’il s’est passé. Malheureusement, hormis quelques casse-têtes identiques et répétitifs supplémentaires, je vous ai raconté tout le gameplay du jeu. C’est vraiment dommage car l’idée de base est très intéressante mais pas assez approfondie : les énigmes sont finalement très simples. On est bien dans un jeu d’aventure dont les énigmes semblent vieillottes.
Un beau monde dévasté … si rapide à parcourir
Bien que les énigmes soient relativement faciles, on prend malgré tout du plaisir à parcourir le présent comme le passé. Le monde dans lequel on évolue est très beau. On a l’impression d’évoluer dans un dessin animé de bonne facture. Le présent aux couleurs très sombres est souvent contrebalancé par le passé aux couleurs plus vives. Bien que la musique ne soit pas d’une énorme réussite, elle reste adaptée à notre environnement.
En revanche, on ne pourra que regretter la faible durée de vie du jeu. En 2 ou 3 heures pour les plus lents, vous verrez le bout de cette aventure. Malgré l’ajout d’un système de succès inutile et la possibilité de rejouer le niveau de votre choix, votre temps à jouer n’en sera que famélique. On sort du jeu avec une énorme frustration car au moment même où on touche au cœur de l’histoire, le jeu se termine. Et comme si ce n’était pas suffisant, la fin est décevante.
Conclusion
The Great Perhaps part d’une bonne idée : voyager dans le temps pour résoudre des énigmes et progresser dans l’histoire. Malheureusement, les casse-têtes sont bien trop simples et répétitifs pour obtenir la satisfaction de les avoir résolus. Et que dire sur la durée de vie ? Bah c’est très court et donc très frustrant. The Great Perhaps n’a d’atout que son bel univers pour vous séduire car n’espérez pas non plus obtenir beaucoup de réponses à cette histoire interactive.
LES PLUS
- Le voyage dans le temps pour résoudre des casse-têtes
- La beauté des décors
LES MOINS
- Énigmes et casse-têtes trop simples et répétitifs
- Très court
- Scénario décevant