Ion Fury, anciennement intitulé Ion Maiden lors de son lancement, est un jeu développé par Voidpoint et 3D Realms qui sont également derrière la série de jeux Duke Nukem 3D sortie en 1996 pour le premier épisode et édité 1C Entertainment.
Mais qu’est-ce qu’Ion Fury ?
Le jeu sorti le 14 mai 2020 (pour la version dématérialisée) et le 28 mai pour la version physique, Ion Fury est un jeu de tir à la première personne. Il est aussi le préquel du jeu Bombshell sortie en 2016.
Le jeu a été développé avec le moteur Build de Ken Silverman. Ce même moteur a été utilisé pour les jeux Duke Nukem 3D, Shadow Warrior et Blood. Cependant, la version du moteur utilisé pour Ion Fury est plus récente, il est donc plus performant. L’utilisation de celui-ci donne un côté très old school au jeu pour l’époque dans laquelle nous vivons tout en restant moderne dans sa technique de réalisation.
Voyons de plus près ce qu’est Ion Fury.
Bombshell
Shelly Harrison, alias « Bombshell », se lance dans une quête à travers Neo-Washington pour éliminer le sinistre Dr Jadus Heskel, gourou du transhumanisme. Au fil de niveaux aussi complexes que gigantesques, truffés de secrets, vous serez amené à dézinguer à tour de bras la pelletée de cyborgs qui traînent leurs boulons à tous les coins de rue. Ici, pas de santé qui se régénère. Pas question de se planquer. Le mot d’ordre, c’est de bourriner à tout-va.
Dans sa quête pour anéantir Heskel et son armée cybernétique, Shelly déploiera tout un arsenal d’armes, toutes équipées d’un mode de tir secondaire et de munitions spéciales.
Des checkpoints obligatoires ? Un parcours linéaire genre rail shooter ? Rien de tout ça dans Ion Fury.
Alors oui, c’est un FPS à l’ancienne, mais ça ne veut pas dire que nous avons fermés les yeux sur tout ce qui s’est fait de mieux au cours des deux dernières décennies. Des headshots ? Ok. Plus de physique et d’interactivité ? Double ok. 3D Realms, Voidpoint et 1C Entertainment ont pris le meilleur des deux mondes pour en faire une tambouille bien sanglante.
VOICI ION FURY!!
Tout va super vite !
En termes de maniabilité, prise en main et gameplay, le jeu nous surprend dès le début de l’aventure. On constate alors qu’il est vraiment rapide et nerveux à souhait. Ion Fury dispose de plusieurs armes qui nous permettent de battre les différents cybercriminels au cours de l’aventure que nous proposent les développeurs. Les différentes armes auront toutes un tir alternatif proposé : par exemple le tir alternatif du revolver sera de cibler plusieurs ennemis et de tirer instantanément comme nous pourrions le voir dans un western bien cool.
Nous aurons dans ce jeu d’action une multitude d’ennemis à la difficulté bien présente. Ion Fury est un jeu punitif qui ne nous fera aucun cadeau au cours de l’histoire. Les ennemis que nous croisons ne sont pas forcément très très intelligents, mais leurs dégâts sont bien présents et c’est cela qui rend le jeu difficile et assez rageant par moment.
Après un début compliqué à essayer de comprendre pourquoi on meurt à une vitesse incroyable, nous reprenons vite les choses en main : analyser la mécanique des adversaires pour nous y adapter. Le jeu dispose d’une sauvegarde automatique très espacée, il sera préférable pour une avance moins frustrante, de sauvegarder manuellement dès que vous le pourrez.
Passons maintenant aux explications des différentes touches de votre console. Nous retrouverons donc le classique déplacement avec le joystick de gauche, la visée avec celui de droite.
Au niveau des boutons alphabétiques, le A nous proposera de s’accroupir, B pour sauter, X sera la touche action (ouvrir les portes par exemple) et Y recharger. Pour utiliser les armes, comme pour tous les jeux FPS, les gâchettes seront prédisposées tirer : on aura donc ZL pour les tirs alternatifs de vos armes et ZR pour tirer tout simplement.
Pour terminer, nous aurons les croix directionnelles qui auront toutes une action précise.
- Haut : arme précédente
- Bas : arme suivante
- Gauche : medkit (kit médical)
- Droite : radar
La touche moins de notre console affichera la carte et le plus le menu.
Eduke32
Nous voilà dans l’explication des graphismes de ce jeu qu’est Ion Fury ! Le projet utilise une version modifiée du moteur de jeu Build de Ken Silverman. On se retrouve avec un jeu aux graphismes pixellisés, mais à l’aspect technique moderne qu’on pourrait retrouver dans un jeu Next-Gen d’aujourd’hui.
Le moteur graphique qui est utilisé ressemble à ce qu’on pourrait avoir dans les années 90, ce qui nous rend nostalgiques et nous rappelle ce qu’étaient les jeux à l’époque de Duke Nukem ou encore Doom. Mais étant un moteur amélioré, la fluidité des images sur la Nintendo Switch est vraiment très propre et fait du bien à nos mirettes. Nous avons un pixel art bien maîtrisé et des couleurs bien dosées, le tout dans un environnement rempli et bien détaillé, que ce soit au niveau des distributeurs de boissons ou les verres à cocktails qu’on peut retrouver dans un bar.
La musique plutôt électrique correspond parfaitement avec le jeu que les développeurs nous proposent, elle est prenante et nous donne vraiment envie d’avancer afin d’explorer les différents niveaux et attaquer nos adversaires d’une férocité extrême.
Conclusion
Ion Fury est un magnifique hommage aux FPS des années 90, on prend plaisir à retrouver les systèmes et graphismes d’avant et cependant modernisés dans sa technique d’approche. Même si celui-ci est très dur et nous rend totalement dingues par moments, une fois les obstacles passés vous serez plus qu’heureux d’avoir réussi. Ion Fury, un excellent jeu pour les fanatiques de Duke/Quake ou Doom, cherchant de la difficulté à en mourir.
LES PLUS
- Des graphismes excellents
- Un FPS aux allures d’époque tout en étant moderne
- Une fluidité parfaite
- Un jeu nerveux et vif
- Digne successeur de Duke Nukem
- Une forte difficulté pour les personnes qui adorent ça...
- Durée de vie
LES MOINS
- Pas réellement d’histoire à nous raconter
- … Un peu trop punitif tout de même
- Trop peu d’armes