Tout le monde se souvient de la hype provoquée par Super Meat Boy à l’époque de sa sortie. Ce jeu indépendant basé sur la rapidité, les réflexes, une mort certaine et l’obligation de recommencer encore et encore a fait des émules. Bienvenue donc à Never Give Up.
Du « Die & Retry » à en mourir
Comme souvent dans ce genre de jeu où la mort frappe très vite, les premiers niveaux sont assez simples et quand on meurt, comme on recommence immédiatement, le charme opère et on y retourne la fleur au fusil. De plus, dans Never Give Up, le level design est très malin. On commence dans une pièce avec un seul obstacle à franchir pour atteindre la sortie. Puis le second niveau est en réalité presque la même pièce avec un obstacle en plus et une taille un peu plus grande. Chaque niveau répète le précédent en l’augmentant au fur et à mesure. Cela provoque un sentiment de confiance, car on connaît déjà les lieux. On finit par apprendre le niveau à force de persévérance, et tout est à réapprendre quand on termine une suite de niveaux et qu’on en entame une nouvelle.
Notre petit bonhomme bleu minimaliste court, saute, rebondit le long des parois. Il réagit vite et bien aux sollicitations du joueur. Le jeu est fluide, coloré et petite touche amusante, les restes sanguinolents de notre personnage jonchent le sol à chaque nouvel essai et les scies circulaires se couvrent de plus en plus de notre sang à chaque tentative avortée. Parfois du sang gicle sur l’écran en direction du joueur. Sur le plan des graphismes et du level design, Never Give Up est une réussite.
Et ça continue encore et encore
La difficulté va crescendo, et très vite, on rate un saut d’un millimètre, on se fait faucher par un rayon laser, découper par une scie circulaire, poursuivre par un missile, piétiner par un rhinocéros mécanique ou hacher par un marteau. Bref, on rage et on recommence, persuadé qu’on va réussir la fois suivante. Selon le niveau de difficulté choisi, nous aurons droit ou non à des checkpoints qui nous permettront de reprendre en cours de niveau et pas depuis le tout début.
Les trois niveaux de difficulté sont easy : avec les fameux checkpoints, hard : sans checkpoint et enfin permadeath qui nous fait recommencer le jeu si on meurt. Pour les complétionistes, on trouve des pièces d’or disséminées à travers les niveaux, dans des recoins inaccessibles pour les plus timorés. Pour les amateurs de speedrun, un chrono défile pendant qu’on joue et à la fin des niveaux, on voit son temps par rapport à l’objectif fixé au début.
Petite particularité, Never Give Up propose des boss de fin de niveau, chose que l’on n’a pas forcément l’habitude de voir dans ce type de jeu. Enfin, mention spéciale à la musique qui est franchement accrocheuse. Elle nous booste et réussit à maintenir la tension tout au long du parcours.
Conclusion
Never Give Up est un platformer Die & Retry. On sait à quoi s’attendre en le lançant. Si vous avez les nerfs solides et que vous êtes prêts à refaire et refaire encore un niveau juste pour avoir enfin la satisfaction d’avoir réussi, foncez, ce jeu est fait pour vous. Si le fait de devoir recommencer encore et encore va vous rendre fou rapidement, passez votre chemin.
LES PLUS
- Les graphismes mignons et colorés
- Une difficulté progressive
- Une musique entraînante
LES MOINS
- Génère énormément de frustration
- Assez répétitif