« GOAAAAAAAL ! C’est LAMAgnifique ! L’alpaga a marqué le but ! Le gardien de but, Bernard Lama, n’a rien pu faire. Le ballon est bien au fond des filets, sous les accLAMAtions du public. » fait le commentateur (laineux) en délire…
Alpaca Ball – All Stars nous met donc dans la peau de Lamas, ces camélidés tout droits venus de la Cordillère des Andes et des hauts plateaux Aztèques pour jouer, mais c’est bien sûr, au football…. Du football à 1 contre 1, 2 contre 2 ou 3 contre 3, contre la Switch ou entre amis.
Enfin, inviter des amis, en ces temps de confinement, ce n’est pas la plus judicieuse des idées… On peut au moins y jouer en famille, c’est tout à fait recommandé. Pas besoin d’être expert, exigeant ou difficile, Alpaca Ball plaira aux joueurs de tout niveau et de tout âge. Gameplay simplissime avec de petites subtilités, se basant avant tout sur la physique « Octodadesque » de nos lamas, une physique « flottante » pour traduire à ceux qui n’auraient pas la référence, avec une sensation de non-contrôle assumée. On fait souvent n’importe quoi à l’écran (surtout avec plus de deux lamas à la joute), et c’est tout à fait normal. Le tout sur des musiques et des chansons divinement ironiques même si elles reviennent un peu trop souvent à la longue.
Pour tirer ou passer, on se servira de son long cou de lama, en mettant de bons coups de boule au ballon. Imaginez donc jouer au hockey avec des édredons. À l’image, c’est tordant et nos lamas ont de bonnes têtes de vainqueurs, affublés de chapeaux ridicules et de coupes de cheveux bonnes à se faire tondre ! Les pouvoirs spéciaux, bonus ou malus sur le terrain, rajoutent une bonne dose de gros délire, avec ces cous de lamas qui s’allongent démesurément (Attention à lamarche !) ou ces lamas rapetissés façon Mario Kart. Tout est joyeusement crétin, et quelque part ça fait du bien.
Le jeu est bien réalisé, dans la limite de ce à quoi, on peut s’attendre en jouant au foot avec des lamas. C’est mignon, dynamique, fluide, coloré. Les arènes, assez peu nombreuses au final, ont le mérite de ne pas se répéter grâce à des éléments bien distincts dans les décors (la Bavière, l’autre pays des Lamas). Quand bien même le mode story nous fera traverser du pays (jusqu’à traverser l’Atlantique pour défier les fameux lamas bavarois) avec entrain et avec autres choses que des ballons ronds, Alpaca Ball peut finir par lasser en solo et reste surtout, et avant tout un jeu à jouer à plusieurs.
On a l’autorisation de ne pas y jouer des heures durant non plus, même si enchaîner les victoires (sans même s’en apercevoir) n’a rien de honteux. Alpaca Ball s’assume comme un jeu à jouer à l’occasion, pour le fun, un jeu apéro ou pour faire rire les enfants. Et quelque part, il touche au but !
Conclusion
Plus "over the top" que FIFA 21, Alpaca Ball nous propose de jouer au foot avec des lamas. C'est fun, coloré et aussi joyeusement chaotique avec une physique complètement barrée. Oui, seul, le joueur fera vite le tour du jeu, en dépit d'un mode Story inventif. À plusieurs (masqués), le jeu remplit parfaitement son contrat. C'est un peu LAMArque des grands jeux de sport !
LES PLUS
- Délirant
- Du n'importe quoi assumé
- Bien réalisé
- Mode Story sympathique
- Les lamas !
- Mieux que FIFA 21, si on aime les lamas
LES MOINS
- Seul, c'est tout de même moins bien qu'à plusieurs