Gravity Rider Zero fait partie de ces nombreux jeux de moto du marché. Sorti à l’origine sur Android en 2019 par Vivid Games S.A. sous la forme d’un free to play, le temps de jeu dépendait alors d’une barre d’énergie qui était présente à chaque niveau joué, sauf si l’on payait pour débloquer plus de contenu rapidement. Heureusement dans cette version Nintendo Switch, tout cela n’existe plus.
Lorsque nous lançons le jeu pour la première fois, nous sommes accueillis par un niveau sans aucune explication. Le gameplay est simple, on peut avancer, reculer et contrôler l’inclinaison par rapport au sol. Lorsque l’on finit le niveau « tutoriel », on arrive dans un menu avec le choix du niveau et du véhicule. Aucun autre mode de jeu alternatif (multijoueur, entraînement …) n’est disponible. L’histoire se limite à deux lignes de dialogue. Cela n’explique rien à mis part que le personnage principal est une femme, ce dont on n’est même pas sûr, tellement le lore est mal expliqué…
Gameplay du Rider Zero
Comme dans Trials, les boutons sont les suivants : A pour avancer, le stick directionnel pour positionner sa moto correctement par rapport au sol, B pour ralentir et L pour utiliser le boost. Nous pouvons effectuer des back flips et front flips pour obtenir un petit boost lors de l’atterrissage. Les niveaux sont composés de trois sous-niveaux avec un parcours d’obstacle différent et dont certains se jouent contre des rivaux.
Nous pouvons acheter des teintures et des véhicules en accomplissant les niveaux et en réalisant les missions données parmi les suivantes : tout d’abord, la réussite des 3 sous-niveaux (en gros finir le niveau). Ensuite, réussir dans un temps imparti et ne pas perdre de point de vie. Cette routine s’installe très vite et est obligatoire en vue d’obtenir le 100 %, rendant ce dernier peu intéressant et long pour pas grand-chose vu que la seule récompense sera les skins du magasin.
C’est en accomplissant les objectifs des niveaux que nous obtenons l’argent du jeu. Nous pouvons alors acheter des véhicules plus « spéciaux », la plupart seront des skins plus qu’un nouveau véhicule. Il y a quatre véhicules qui se démarquent : la moto, le quad, la moto à hélice et la moto volante qui ont une physique différente.
Un contenu digne d’un jeu mobile
On a trente-trois niveaux divisés chacun en trois sous-niveaux ce qui fait quatre-vingt-dix-neuf niveaux à faire avec trois vies pour chaque niveau. On perd des points de vie plus vite que ceux récupérés à la fin des niveaux. Si on perd toutes ses vies, on peut utiliser les points gagnés ce qui nous redonne une vie de plus, et ce, sans limitation. En perdant toutes les vies sans utiliser les points, il faut recommencer depuis le début. Les niveaux ajoutent de nouvelles mécaniques qui ne sont pas expliquées, mais suffisamment simples pour les prendre en main rapidement.
La musique est répétitive vu qu’elles ne sont qu’au nombre de…deux : une pour le menu et une autre pour les niveaux ce qui oblige à rapidement couper la musique. Le menu est simple : le choix du véhicule, le niveau et les options en appuyant sur +. Ce qui est largement suffisant.
Les graphismes sont corrects. On se trouve dans un univers rappelant le futur en accord avec le design des motos et des décors. On sent l’inspiration de Tron et le jeu n’est clairement pas le premier à le faire.
Des courses palpitantes…
La majorité des courses d’obstacles se font seul, heureusement accompagné par l’IA. L’unique problème à tout ceci c’est : ce n’est pas une course vu qu’il n’y a pas de premier, de deuxième et que les adversaires n’ont aucune interaction avec nous : si nous finissons premier, ça ne change rien. Ils vont juste faire leur course sur le même circuit, nous les voyons et c’est tout. Pourtant une autre version sortie uniquement sur Android avec le nom incroyable : Gravity Rider – Moto-cross – Jeu de course de moto, nous montre qu’il y a un mode en ligne et un menu beaucoup plus fourni.
Les courses ont une courbe de progression et un classement. Gravity Rider Zero a beaucoup moins de modes de jeu par rapport à son prédécesseur, pourtant c’est toujours le studio Vivid Games S.A. qui s’en occupe et ce jeu est sorti après la version multijoueur.
Observons ci-dessous la différence de menu et d’interface lors des courses :
La différence qu’il faut voir étant la barre de progression au-dessus qui affiche la position et le classement qui n’existe pas dans Gravity Rider Zero. Les flèches et icônes vertes sont la représentation des boutons exclusifs à Android vu qu’on n’utilise pas de manette. Malheureusement il n’y pas plus d’information sur le « pourquoi deux versions ? », donc ce mystère ne sera pas résolu ici.
Conclusion
Gravity Rider Zero prouve qu’il est bien un jeu Android à la base vu que le contenu est sympathique, mais limité sur le long terme. Ce n’est pas une mauvaise expérience, mais la musique répétitive, les courses inexistantes et les trois missions identiques pour chaque niveau ne vont pas captiver tout le monde. Le gameplay est solide et la variété des obstacles emportera les fans de la série des Trials. Finalement si vous appréciez les jeux de moto ressemblant à un Trials, vous n’aurez pas les limitations de la version gratuite sur Android et vous ne dépenserez pas un sou pour continuer à jouer lorsque vous êtes en difficulté dans un niveau.
LES PLUS
- Des niveaux assez variés
- Une maniabilité simple, mais efficace
- Difficulté adaptée
- Facilement accessible
LES MOINS
- Pas de multijoueur malgré les « courses » contre l’IA
- La musique répétitive
- Limité en contenu