Au tout début lorsque nous avons jeté un oeil sur Hyperforma, nous nous étions dit : “Encore un jeu de casse-briques !” C’est évidemment ce qui nous sautait aux yeux, mais il avait quelque chose d’intrigant. Le fait de pouvoir déplacer les cubes à 360° était pour nous une idée sympa et l’histoire du jeu nous intriguait encore plus, car cela nous donne envie de connaitre la fin. Ce jeu d’action-arcade développé par les Russes de Nord Unit est-il un énième jeu de casse brique banal ? La réponse est dans ce test.
Histoire et Gameplay
Nous sommes en 2043, vous incarnez un hacker qui est représenté dans le jeu par un avatar doré qui se balade dans le “grand réseau”. Le don d’hacker vous a été transmis par votre père, ce qui est une information assez futile lorsque vous commencez le jeu. Après un très bref tutoriel pour apprendre les touches de base, votre avatar part à la recherche d’une personne nommée “Princess” sur le grand réseau, c’est de là que votre aventure commence. Le principe est assez simple. Il vous suffit de casser des cubes qui protègent le cœur d’un système du grand réseau. Pour faire plus simple, un carré jaune est au centre de plusieurs carrés noirs et il faut l’atteindre en l’attaquant plusieurs fois pour hacker le système, voilà… Tout ceci se fera sur 80 niveaux différents qui seront assez faciles à finir, malgré plusieurs boss que l’on nomme “interface système”.
Sur le gameplay c’est vraiment du basic qui se joue sur 3 touches et pour vous aider à combattre les boss ou résoudre les énigmes, il vous suffira de booster vos compétences et armes que vous gagnez avec de l’XP. Exemples : vous pourrez doubler votre avatar de jeu pour créer des attaques doubles. Une autre consistera à augmenter votre puissance d’attaque et une autre raccourcira le temps de recharge de vos attaques.
Dès le début du jeu, un message vous conseille de jouer à Hyperforma avec un casque pour une expérience plus immersive. C’est là qu’on se rend compte que Nord Édit a mis le paquet sur la musique et les sons en jeu. Certes, cette partie est très réussie et cela nous permet de ressentir des émotions en jouant grâce à ça. Hélas, c’est peut-être aussi ce qui va leur faire perdre des points dans ce test, car même si c’est très immersif, certains sons répétitifs deviennent vite énervants. Du coup, on se demande si c’est fait exprès ou pas. Peut-être qu’un joueur avec une oreille moins aiguisée ne verra pas la différence, en tout cas, nous on l’a repéré.
Le seul gros défaut de ce jeu c’est son côté répétitif. Dans les premiers niveaux, c’est plutôt sympa, car on découvre le gameplay, l’ambiance, etc. Mais quand vous arrivez à la moitié du jeu ça commence à devenir lourd. Je pense que si vous aimez ce genre de jeu qu’occasionnellement comme nous, il vous faut y jouer petit à petit. Seuls les boss ne se ressemblent pas vraiment, apportent du changement et une réelle difficulté au jeu.
Graphismes
Côté graphismes c’est vraiment très bien fait pour un jeu comme celui-ci ? Les animations d’attaques de l’avatar couplées de vibration donnent vraiment une touche en plus au côté immersif. Au-delà de ce détail, c’est tout le jeu qui est plutôt bien fait et nous n’avons pas détecté de gros défauts, ni bugs.
Conclusion
Hyperforma est pour nous un énième jeu de casse brique, mais qui apporte quand même une touche 3D vraiment sympa. Le fait de pouvoir bouger les cubes à 360° pour toucher le cœur du système en l’attaquant vous fera certainement penser au jeu “Rubikscube”. Avec une histoire un peu bateau au départ, vous serez très vite intrigué de connaître la suite, car on ne vous dit quasiment rien. Vous êtes juste un hacker qui a appris de son talent par son père et qui recherche une personne nommée “Princess” dans un “Grand Réseau”, voilà, débrouillez-vous ! Malgré ses 80 niveaux, le jeu aura très vite tendance à devenir répétitif, ce qui en énervera plus d’un et ce sera le seul point faible de ce jeu. Nous apprécions grandement le côté immersif du jeu grâce à une bande-son très bien faite, mais certains sons répétitifs sur l’écouteur droit du casque par exemple deviennent assez pénibles à la longue. On se demande si ce n’est pas fait exprès ou si c’est justement pour le côté immersif.
LES PLUS
- Grand nombre de niveaux
- Amélioration des techniques de combats
- Graphismes plutôt jolis
- Côté immersif bien pensé
LES MOINS
- Certains sons répétitifs deviennent énervants à la longue sur certaines chansons
- Jeu devenant répétitif avec une difficulté plutôt simple
- Histoire du jeu minimaliste