Un robot pour sauver le monde ? Eh bien, c’est ce que vous allez essayer de faire dans Rush Rover le shmup/roguelike de Ratalaika Games. Vous devrez donc parcourir un enchaînement de niveaux générés procéduralement et obtenir différentes armes et équipements afin de vaincre les hordes d’ennemis et les nombreux boss qui s’opposeront à vous.
Un robot pour nous sauver
Dans Rush Rover, vous parcourrez donc un monde rempli de robots, afin de vous améliorer pour faire face plus efficacement aux différents ennemis. Ainsi, de nombreuses modifications pour votre robot vous seront proposées comme : différents dashs, armes principales et secondaires, modules de drone tourelle, etc. Le jeu se détache tout de même du lot avec comme mécanique propre celle de la montée en niveau des différentes parties du robot via des points obtenables en battant vos ennemis et en trouvant différents coffres.
Une fois le robot équipé et optimisé et les sous boss vaincus, vous terminerez par terrasser le boss final.
Un rogue like assez classique ?
Pour réussir à achever le jeu, vous n’aurez pas forcément besoin de connaître parfaitement les mouvements des boss comme dans la plupart des rogues likes, mais savoir comment optimiser au mieux vos points en les utilisant dans les équipements et armes les plus intéressantes. Car, via les points, vous pourrez par exemple augmenter votre vitesse ou votre esquive pour éviter les dégâts, améliorer vos armes les rendant plus puissantes (bien évidemment) ou parfois leur ajoutant des effets secondaires. En outre, ces points peuvent aussi permettre de gagner d’autres points puisque vous pouvez actionner des zones spéciales en dépensant des points afin d’augmenter votre mise si vous arrivez à esquiver de nombreux projectiles le plus longtemps possible. Vous serez également récompensé de plusieurs points et/ou de l’argent si vous arrivez à nettoyer une zone dans un temps limité et/ou si vous nettoyez la dite zone sans avoir été touché. De nombreuses armes vous aidant dans votre périple vous seront proposées allant du tir en rafales au rayon thermique et en passant par des armes secondaires. Une des autres particularités du jeu est l’apparition de différentes infrastructures une fois la zone nettoyée, telle qu’une antenne vous permettant de cartographier les horizons, un robot vous réparant, un coffre vous offrant un objet aléatoire ou même un robot vous créant une arme que vous choisirez si au préalable vous aurez découvert son plan de construction. Toutes ces infrastructures vous demanderont par contre de l’argent et/ou des points que vous aurez amassés dans le jeu.
Un mode deux joueurs est disponibles, mais ne changeant que très peu les règles établies, car le deuxième joueur contrôlera le drone satellite vous accompagnant, mais avec une barre de vie partagée pour les deux joueurs.
Conclusion
Rush Rover est un rogue like assez classique, mais offrant ces petites particularités via son système de niveau des équipements, mais est-ce suffisant pour en faire un bon jeu ? Eh bien oui, car Rush Rover est un bon petit rogue sans prétention vous assurant une bonne dizaine d’heures de jeux avant de réussir une run complète sans être frustrante, et tenant ses promesses avec un rapport qualité prix plus que raisonnable (en plus le jeu ne prendra que très peu d’espace dans votre console). Le multijoueur pourrait vous effrayer lors des essaims de projectiles sur l’écran ainsi que les joueurs s’écartant l’un de l’autre, mais ce n’est que très rarement dérangeant grâce à la caméra gérant assez bien les deux joueurs. Le jeu n’est tout de même pas exempt de tout défaut, car le manque d’un tutoriel risque de vous perdre pendant plusieurs parties par la multitude d’équipements à obtenir et à améliorer ce qui en fait son plus gros défaut. Rush Rover est donc un très bon petit rogue like qui vous fera régulièrement revenir dessus si vous voulez obtenir tous ses succès.
LES PLUS
- Graphisme pixel art assez détaillé
- Une bonne sélection d’équipement et d’armes
- Très bon rapport qualité prix
- Un bon titre pour commencer les rogues likes
LES MOINS
- Un grand manque d’un tuto
- Une bande-son trop rétro