Après le succès d’Atelier Ryza: Ever Darkness & the Secret Hideout en fin 2019, le studio Gust Corporation revient déjà à la charge un peu plus d’un an plus tard avec une suite toute fraîche. En tant que 22ème épisode de la série, Atelier Ryza 2 : Les Légendes Oubliées & Le Secret de la Fée arrive avec son lot de nouveautés et sa version française. Plus d’histoire de mentors et de générations ici, on reprend la même recette et on la peaufine. Cette direction pleine de fraîcheur pour la série Atelier est très agréable puisqu’elle permet aux joueurs néophytes de pouvoir apprécier pleinement l’évolution des personnages et de mieux appréhender l’univers. Les aventures de Ryza nous mènent vers de nouveaux lieux qui n’étaient que brièvement énoncés dans le premier opus au détour d’une conversation. L’histoire continue et les améliorations aussi.
Avant de lire ce test, pour tous ceux qui hésitent à se lancer dans l’aventure sans avoir joué au premier opus : vous ne loupez rien. Pas que l’aventure du premier jeu n’en vaut pas le coup mais plutôt que la direction prise par l’histoire de ce second opus vous permettra de comprendre l’intégralité sans que vous vous sentiez lésé. La seule difficulté de compréhension sera sur les personnages que vous êtes censé reconnaître. Hormis ça, vous pouvez profiter pleinement de l’aventure !
♪ On s’était donné rendez-vous dans 3 ans ♫
Atelier Ryza 2 se déroule 3 ans après la fin du premier opus. Ryza et ses amis ont vu leurs chemins se séparer après leurs folles aventures. Toutefois, ils ont toujours gardé contact et c’est là-dessus que commence cette nouvelle aventure. Ryza reçoit une lettre de Tao, son ami d’enfance, qui lui demande de se rendre à la capitale, là où il réside. Une légende sur des ruines oubliées le fascine et il sait qu’il peut compter sur Ryza pour se lancer dans leur exploration. Juste avant son départ, le maire de l’île Kurken va confier à Ryza une pierre étrange en lui demandant de l’emporter avec elle à la capitale, en espérant qu’elle parvienne à en savoir plus à son sujet.
Campagnarde depuis toujours sur une île isolée du monde, Ryza va découvrir la rude vie citadine. A la place d’avoir un Atelier à l’extérieur de la ville, elle sera logée ici dans un appartement plutôt spacieux et bien situé. Elle pourra compter sur l’alchimie et sa capacité d’adaptation pour se faire de nouveaux amis et alliés. De nouveaux terrains d’exploration l’attendent et ces mystérieuses ruines ont de nombreux secrets à dévoiler.
Contrairement au premier opus où on suivait une bande d’adolescents qui étaient dans leurs crises d’ado (confrontation avec les parents, moqueries et railleries envers les personnages intellectuels et/ou pauvres), on ressent ici que tous les personnages ont gagné en maturité. Les sujets abordés restent légers mais on sent le passage à la vie d’adulte avec des thèmes sur gagner sa vie, payer son loyer, prendre ses responsabilités, etc… Mais c’est sans compter sur Ryza qui arrive avec son aura de bonheur et de simplicité afin d’entraîner tout le monde à sa suite dans des explorations de ruines. Bien qu’elle ait grandi, on voit bien dans son attitude qu’elle refuse de l’admettre.
Le luxe de la capitale
Une grande partie de l’histoire va se dérouler à la capitale. Lors de vos explorations, vous devrez effectuer de nombreux allers-retours afin de décharger votre sac rempli d’ingrédients. Ces ingrédients vous serviront pour réaliser vos synthèses mais surtout à rendre des quêtes. Celles-ci vous aideront à progresser plus efficacement et plus rapidement dans votre aventure. Après avoir parlé à différents personnages aux quatre coins de la ville, vous verrez leurs requêtes centralisées sur un tableau dans un café populaire (la taverne urbaine du coin). Chaque personnage à qui vous avez parlé correspondra à une catégorie d’habitants (enfants, artisans, agriculteurs, étudiants, etc…) et remplir leurs quêtes fera augmenter votre réputation auprès d’eux. Plus votre réputation augmente, moins vous paierez cher dans les boutiques. En parallèle, ces quêtes vous rapporteront de l’argent et de précieux points de compétences. En progressant dans l’aventure et en effectuant les quêtes, vous pourrez également récupérer des accessoires et meubles pour décorer votre appartement. Bien que cela semble anodin au premier regard, la décoration aura une légère influence sur vos stats avant de partir en exploration. Plus vous cherchez à étendre vos relations en ville en discutant avec les habitants, plus vous y gagnerez. Par exemple, vous pourrez débloquer le forgeron pour améliorer vos équipements ou encore un PNJ qui reprendra tous les ingrédients dont vous ne voulez plus. En faisant cela, vous permettrez aux commerçants d’améliorer leurs offres en vous vendant de nouveaux objets, plus rares ou de meilleure qualité. La capitale est un élément essentiel à votre progression si vous voulez avancer efficacement. En revanche, elle est extrêmement chronophage car chaque rencontre vous met en situation via de petites saynètes, souvent assez niaises.
Du loot à perte de vue
Une fois votre liste de courses faite, il est temps de sortir en dehors des murs pour vous lancer à l’assaut de tous les brins d’herbes et tous les cailloux sur votre chemin. Les ingrédients que vous récoltez iront directement dans votre panier. Contrairement au premier opus, pas besoin d’avoir la version collector ni d’agrandir votre panier en cours de route, il est déjà au maximum de sa capacité. Cela dit, aucun panier ne sera jamais assez grand pour contenir tout ce que le jeu vous proposera. Certains ingrédients ne pourront être récupérés que sur les monstres. Il vous suffira de foncer dessus ou de les taper avec votre outil pour engager le combat. Dans ce second cas, en fonction de l’outil équipé, le combat commencera avec un malus pour tous les monstres (ce qui n’était pas le cas dans le premier opus, seul un monstre parmi le groupe était ciblé). Sur chacune des cartes, vous trouverez un mini-boss (symbolisé avec une tête rouge). Il s’agira d’un monstre plus fort que les autres mais avec des récompenses aussi plus intéressantes. A vous de voir si vous préférez le combat ou la récolte. En parlant de la récolte, cet opus propose un fonctionnement basé sur votre niveau de récolte. Vous pouvez augmenter ce niveau via la création de meilleurs outils mais aussi en améliorant les bonnes compétences dans votre arbre de compétences. Lorsque le niveau de récolte augmente, tous les ingrédients que vous trouvez deviennent de meilleure qualité et les points de récolte vous proposent plus de choix. Ce qui fait que vous pouvez obtenir de très bons composants sur la toute première carte du jeu si votre niveau de récolte est élevé.
Mais ce n’est pas tout ! Atelier Ryza 2 propose trois nouveautés qui sont vraiment très intéressantes. La première : l’exploration de ruines. Une ancienne relique vous permettra de visualiser les souvenirs des âmes qui errent dans les ruines. Certains souvenirs se matérialisent sous forme de photos, d’autres sous forme de dialogues. Afin de retracer l’histoire et de débloquer le mystère d’une ruine, vous devrez faire coïncider chaque souvenir sur chaque photo dans un style de textes à trous. Lorsque vous complétez une photo, vous recevez des points de compétences ou une recette d’alchimie qui servira à avancer dans la quête principale. Bien que cela semble assez rébarbatif, cet aspect n’est pas inintéressant puisqu’il ne vous propose pas l’histoire toute prête sur un plateau. En revanche, rien ne vous oblige à tout faire, tant que vous débloquez la recette pour progresser, vous pouvez continuer à avancer. La deuxième nouveauté dans cet opus est la nage accompagnée de la plongée. Vous apprendrez automatiquement la synthèse pour pouvoir plonger au cours de l’histoire et cela vous ouvrira de nouveaux horizons de récolte. Et enfin, la troisième nouveauté : le sifflet à monture. En plus de vous faire aller plus vite, lorsque vous serez à dos de monture, les monstres vous fuiront dès que vous vous approcherez. Vous pourrez par la suite créer des sifflets plus efficaces qui feront même fuir les mini-boss. En plus de cela, la monture fera apparaître des cercles de lumière dans lesquels elle pourra creuser pour dénicher des ingrédients de toutes sortes sans que vous ayez à descendre de son dos. Que du bonheur.
Frapper toujours plus vite, toujours plus fort
Un des points forts du premier opus était les combats dynamiques. Ils se présentent sous la forme d’un tour par tour où le temps ne s’arrête pas pour vos ennemis lorsque vous jouez. De plus, vous n’incarnez qu’un seul personnage de votre équipe, les autres étant contrôlés par l’ordinateur. Vous pouvez changer de personnage à tout moment pour profiter de ses compétences ou de ses objets mais vous rendrez le contrôle du précédent à l’IA. Où est le dynamisme dans tout ça ? Eh bien les personnages contrôlés par l’IA vous feront des requêtes en plein combat comme “Lance une compétence magique” ou “Lance une compétence physique”. Ces requêtes sont appelées “Compétences d‘ordre” et auront pour effet de déclencher des combos lorsque vous les exécuterez. Pour utiliser des compétences, vous devez tout d’abord gagner des points d’action. Ceux-ci sont récupérés après avoir lancé des attaques de base et ils sont communs à toute l’équipe. A la différence du premier opus où vous deviez choisir entre attaquer ou lancer une compétence, vous pouvez ici faire les deux à la fois ce qui rend les combats encore plus explosifs (sous réserve d’avoir accumulé assez de points d’action). A force de coups et de combos, vous accumulerez des points fondamentaux. Ces points vous permettront d’utiliser des objets en combat (pour infliger encore plus de dégâts ou vous soigner). Chaque objet demandant un certain nombre de points fondamentaux pour être utilisé, si vous en avez assez, vous pouvez en utiliser plusieurs à la fois. Après avoir suffisamment progressé dans l’aventure principale, vous débloquerez une nouvelle aptitude nommée “Impulsion fondamentale”. En fonction des objets que vous aurez équipé sur vos personnages, vous pourrez déclencher une attaque basée sur les propriétés élémentaires de vos objets pour infliger encore plus de dégâts et appliquer divers effets. Les possibilités sont infinies.
Tout comme dans le premier opus, votre force de combat sera représentée par le Niveau Tactique. Ici, il vous donnera le nombre maximum de points d’action que vous pouvez stocker avant utilisation. Ce niveau déterminera également la puissance de vos compétences et le nombre de fois où vous pourrez les lancer d’affilée. Contrairement au premier opus, le Niveau Tactique augmente automatiquement lorsque vous utilisez vos compétences, ce qui simplifie la gestion du combat (au détriment de l’aspect tactique) et vous permet de vous concentrer sur les combos. Vous affronterez différents types d’ennemis mais tous auront le même comportement, qu’il s’agisse de monstres basiques ou de boss. Une barre de vie (non chiffrée) et une barre d’étourdissement. Si vous remplissez la barre d’étourdissement, le monstre sera momentanément sous l’état “brisé”. Il ne vous attaquera plus et recevra beaucoup plus de dégâts. Certaines attaques ennemies font surbriller l’ennemi d’une aura rouge. Cela indique que la prochaine attaque sera plus puissante. Pour l’éviter, vous devez éliminer l’ennemi avant qu’il ne vous attaque ou le faire passer en état “brisé”. Certains objets augmentent la barre d’étourdissement bien plus vite que vos attaques et compétences. Il ne faudra donc pas hésiter à les utiliser en alternances pour éviter des dégâts malencontreux.
Un autre changement dans Atelier Ryza 2 est la gestion de l’équipe au combat. Dès que vous aurez suffisamment de personnages, vous pourrez compléter votre équipe de trois avec un personnage de soutien. Ce personnage dispose de sa propre jauge d’attente et lorsqu’elle est pleine, vous pourrez l’appeler instantanément au combat pour remplacer votre personnage actif. Cette action vous permet de gagner quelques points d’action tout en infligeant des dégâts et de continuer à enchainer les combos sans aucun temps mort (à condition d’avoir assez de points d’action en réserve). Bien que cela soit frustrant au début avec des ennemis n’ayant pas assez de points de vie, vous ne pourrez plus vous en passer dès que vous tomberez sur des monstres ou boss un peu plus coriaces. Combinez cela à l’utilisation d’objets et aux compétences d’ordre de vos alliés, et vous aurez des combats palpitants et spectaculaires. Et puis comme si cela ne suffisait pas, une fois vos personnages au niveau 50, vous débloquez une nouvelle compétence « Impulsion mortelle » qui se déclenchera exactement de la même manière que dans le premier opus. Une fois le Niveau Tactique au maximum (c’est-à-dire 5), vous pourrez déchaîner toute votre puissance d’attaque en une somptueuse symphonie visuelle dont la force est proportionnelle aux points d’actions restants lorsque vous la déclenchez. Toutefois, votre Niveau tactique retombe à 1 une fois utilisée et cette compétence ne peut être utilisée qu’une fois par combat.
Facile à comprendre, dure à maîtriser
Après vous être amusés à déforester la flore et à tabasser la faune, vous rentrerez à la capitale les poches pleines, prêts à faire de l’alchimie dans votre Atelier devenu appartement. Ryza est arrivée dans la capitale un peu les mains vides et on comprendra qu’il est compliqué d’emporter dans un bateau tous ses outils acquis depuis les trois dernières années. Pour compenser, le jeu propose un arbre de compétences qui vous permettra de récupérer une bonne partie des recettes que vous connaissiez déjà sans avoir à tout réapprendre. Pour les débloquer, vous devrez progresser dans l’histoire et réaliser des quêtes d’habitants. De plus, vous gagnez des points de compétences à chaque objet synthétisé, ce qui vous donnera de quoi dépenser sans compter. La point négatif ici est que l’arbre est grand et que vous n’êtes pas guidés des masses. Vous ne serez jamais vraiment bloqués si jamais vous vous trompez car les points de compétences se gagnent facilement, mais vous devrez faire vos propres expériences pour savoir quoi augmenter en premier. Au niveau des synthèses, le fonctionnement est identique au premier opus mais a été bien simplifié sur quelques détails techniques. Chaque objet que vous allez créer va vous demander plusieurs ingrédients sous la forme de boucles élémentaires. Chaque boucle va vous demander un type de composant ainsi qu’une couleur élémentaire (par exemple, un composant de type minerai avec un élément de feu). Chacune des boucles va apporter une spécificité ou un effet à l’objet final en augmentant sa qualité au passage. Les objets que vous allez synthétiser vous serviront pour vos quêtes ou pour améliorer d’autres objets. Vous devrez faire en sorte de toujours avoir la meilleure qualité possible (sauf si vous devez les donner) pour en tirer le meilleur parti. Tout comme dans le premier opus (en débloquant la compétence associée dans l’arbre), vous pourrez synthétiser des objets à partir d’autres afin d’élargir le champ des possibles et obtenir de meilleurs outils, armes et équipements. Le jeu n’est pas avare en tutoriel et vous aidera à prendre en main chaque nouvelle découverte, chaque nouvelle compétence. La seule limite, c’est vous.
C’est bien joli mais j’aimerais voir autre chose
Visuellement, le jeu est très beau, que ce soit en portable ou en mode dock. Les décors sont variés et les zones d’exploration sont vastes, toutes distinctes les unes des autres en plus d’être nombreuses. La capitale est très riche en vie avec toutes ses allées, ses quartiers et ses habitants. On arrivera très rapidement à compter le nombre de chara-design différents pour les habitants mais ce n’est pas si dérangeant que ça, c’est bien mieux qu’une grande ville vide. De temps à autre, il se mettra à pleuvoir avec un rendu plutôt simpliste. En revanche, les textures et les décors (en ville comme à l’extérieur) d’après pluie sont vraiment magnifiques. Le détail des flaques d’eau (ou de boue) est insignifiant mais ajoute de la vie dans ce petit monde et est très appréciable. La bande-son est elle aussi très soignée, que ce soit la musique ou tous les bruitages de la nature. Ce sont de petits détails qui ont leur importance dans l’immersion offerte par le jeu. A noter que les temps de chargements sont vraiment très courts ce qui est appréciable. On sait le remonter quand ils sont trop longs mais nous oublions souvent de le dire quand ils sont corrects.
Ce jeu est tellement complet qu’il est difficile d’en lister l’ensemble des contenus et des possibilités. Ce test a été rédigé après une bonne vingtaine d’heures de jeu sans pour autant avoir pu apercevoir le bout de la quête principale tellement la synthèse, l’exploration, les combats et les quêtes annexes vous happent dans leur infinie routine. Le point le plus important d’Atelier Ryza 2: Lost Legends & The Secret Fairy est qu’il est traduit en français ! Après avoir terminé le premier opus en anglais, c’est un bonheur de ne pas avoir à retraduire mentalement tous les dialogues et tous les ingrédients, notamment les minerais et matériaux précieux. Toutefois, malgré tous ses aspects positifs, quelques points sont un peu regrettables. Tout d’abord, le jeu propose énormément de saynètes, mais vraiment beaucoup trop. Alors certes, l’immersion dans l’univers est réussie mais elle casse un peu l’ambiance quand vous êtes là pour aller chercher des composants et chasser des monstres, pas pour écouter tous les habitants raconter leurs vies. Un autre point : le fan service. Bien que cela plaise à certains, il est ici un peu trop appuyé par rapport au premier opus, en mettant Ryza en avant dans des positions où on peut l’observer sous des angles bien précis (ou en laissant apparaître discrètement une partie de ses sous-vêtements quand il pleut par exemple). Après, si vous prenez les DLC pour obtenir les tenues de plage, c’est que vous l’avez cherché mais je trouve ça un peu dommage de l’imposer aux joueurs lorsqu’il n’est pas nécessaire. Un autre point un peu plus centré sur le jeu en lui-même, c’est la difficulté. Atelier Ryza 2 offre une courbe de difficulté intéressante au fur et à mesure de votre progression mais vous mettra face à un obstacle conséquent arrivé à un certain stade si vous n’avez pas peaufiné votre équipe et son équipement. Rien n’est insurmontable et le mur à franchir n’est pas si élevé que ça, cependant vous n’en serez pas averti et cela risque de poser problème pour profiter pleinement du jeu et de son histoire. Alors nous vous prévenons, pensez toujours à optimiser votre équipe !
Conclusion
Atelier Ryza 2: Lost Legends & The Secret Fairy parvient à prendre tous les ingrédients réussis du premier opus et à les développer encore plus. Plus accessible, plus simple, plus joli, plus vaste, plus dynamique et en français ! Que demander de plus ? On regrettera un peu le lâcher prise pour les nouveaux joueurs qui vont avoir un peu de mal à se prendre en main tout seul avec l’arbre de compétences, mais c’est en forgeant qu’on devient forgeron, le coup de main sera vite pris. A côté de ça, l’exploration des ruines propose des mécaniques intéressantes et offre à la série Atelier une nouvelle corde à son arc dans son gameplay. La plongée est intéressante pour les matériaux mais oubliable car peu exploitée. En revanche, la monture est un vrai plus qui vous permet de vous balader en toute liberté. Le point le plus marquant de ce nouvel opus est au niveau des combats, qui n’ont jamais été aussi dynamiques dans la série. C’est un vrai plaisir d’affronter les boss et de jouer avec les mécaniques de combos. En bref, malgré toutes les simplifications qui ont pu être apportées, Atelier Ryza 2: Lost Legends & The Secret Fairy est le jeu le plus accessible et le plus agréable à jouer de la série.
LES PLUS
- En version française !
- Accessible aux néophytes de la série (sans même avoir joué au 1)
- On ressent vraiment l’évolution des personnages durant ces 3 années
- Des combats bien rythmés et très dynamiques
- L’alchimie très simple à utiliser et difficile à maîtriser, compromis idéal
- De nombreux tutoriels sur tous les aspects du jeu
- L’arbre des compétences qui donne des libertés de développement
- La mécanique d’exploration des ruines en lien avec le background du jeu
- Une durée de vie bien plus que correcte
LES MOINS
- Le contenu fan service un peu trop forcé
- Il faut aimer farmer pour profiter pleinement de l’expérience de jeu
- Trop de saynètes lors des quêtes annexes
- Un peu trop de liberté offerte sur l’arbre des compétences
Merrrrrccccciiiiiii pour le test ! J’ai toujours été intéressé par cette licence mais le fait que cela ne soit pas traduit m’a toujours freiné. J’avais très envie de prendre le jeu et de m’y mettre et le test m’a conforté. Au passage bravo pour la précision de vos commentaires, rien à voir avec le test de JVC qui est aberrant dans l’analyse du jeu. Je tenterai le jeu sans soucis et j’ai le sentiment que je vais y passer un bon moment.
En meme temps ca fait un moment que les tests de jv.com (voir gameblog et gamekult) tournent au ridicule. Je prefere me baser sur l’avis de nintendo town, ou sega mag (pour les jeux sega) ainsi que quelques autres sites moins « putaclic ».
Merci pour ce beau retour.
Je me base souvent sur metacritic où souvent la note se rapproche de celle de nintendo town.
Merci pour ce beau retour.