Développé par Igrek Games et distribué par No Gravity Games, Destropolis nous arrive sur Nintendo Switch avec son style Survival shooter.
Détruire avant d’être détruit…
Destropolis est un jeu de tir en vue de dessus en 3D, il vous faudra tirer sur tous les ennemis qui se présentent à vous avant qu’ils vous détruisent à leurs tours. Vous dirigez un cube de lumière bleu qu’on peut associer à un vaisseau, vos ennemis quant à eux sont eux aussi des cubes, mais de couleur rouge. Votre arène de jeu sera une ville futuriste représentée par des cubes empilés pour simuler des bâtiments le tout sur un fond monochrome gris.
Survivre !
Le but ultime de Destropolis est de survivre à vos ennemis, car vous êtes comme un aimant à ennemis. Vos adversaires seront attirés par votre vaisseau et vous devrez donc les fuir et les détruire pour vous en sortir sain et sauf. Pour accomplir votre mission vous n’aurez pas que la fuite à votre disposition, mais bel et bien des armes, des balles (votre arme principale), mais aussi des lasers, mitrailleuses, fusil à pompe… et des explosions nucléaires qui feront quant à elle plus de dégâts sur leurs chemins, car elles balayeront un rayon autour d’elles, au total, ce ne se sera pas moins de quinze armes qui seront mises à votre disposition, mais chacune avec une quantité de munitions limitée. Pour obtenir ces armes, il vous faudra tirer sur vos ennemis pour les faire apparaître et une fois apparues, vous aurez quelques secondes pour les attraper et les acquérir. Au-delà des armes, vous avez aussi des bonus d’amélioration qui apparaissent au fur et à mesure des destructions, ils vous permettront d’augmenter votre vitesse, reprendre de la vie ou du bouclier, ralentir le temps… Dans le jeu, tout ce qui vous entoure est destructible donc à vous de faire de la place pour avoir un meilleur champ de tir. Bien entendu, vos cibles vous apporteront aussi des points qui, cumulés, vous donneront accès à des niveaux d’amélioration de votre vaisseau, il y a en quinze en tout avec quarante compétences au total. À chaque palier de points, vous aurez une fenêtre qui apparaîtra, qui dans un premier temps vous permettra de souffler de cette lutte frénétique, car elle arrête l’action en cours et dans un second temps, de choisir le type d’amélioration que vous souhaitez apporter à votre vaisseau.
Quand il n’y en a plus, il y en a encore…
En début de partie, les ennemis sont peu nombreux et sous forme de simple cube rouge, vous n’aurez alors aucune difficulté à les vaincre. Mais le rythme s’accélérera très vite, les ennemis se multiplieront comme de la mauvaise herbe et leurs structures s’amélioreront pour devenir de plus en plus coriaces et imposantes. Au bout d’un certain temps, vous aurez beau faire tout votre possible pour survivre, la mort sera hélas inévitable. Mais votre vaisseau est équipé d’une bombe nucléaire de dernier recours, celle-ci détruira tout ce qui vous entoure dans un rayon assez important ce qui aura pour but de cumuler un dernier lot de points avant de mourir, il sera donc judicieux de vous rapprocher d’un groupe d’ennemis important avant que votre barre d’énergie soit totalement vidée.
Un petit air de déjà vu.
Du côté des graphismes, nous nous retrouvons avec un style minimaliste en cube très nerveux et fluide, qui rappellera Superhot avec son côté monochrome gris et ses ennemis rouges et pour les tirs lumineux, certains penseront directement à Geometry War. Pour la jouabilité, il vous faudra un petit temps d’adaptation, vous dirigez votre vaisseau avec le manche gauche tandis qu’avec l’autre manche, vous dirigez la direction de votre tir et c’est là qu’au début vous allez être un peu rebuté, car la position de tir par défaut (quand on ne touche pas le manche) est en bas gauche. Il faudra donc maintenir la direction dans laquelle vous souhaitez tirez pour faire but, le tout en appuyant sur le bouton de tir et en vous dirigeant bien entendu (chose non aisée au début). Vous avez aussi un bouton de sélection d’armes pour choisir entre la principale et secondaire ainsi qu’un bouton de capture d’armes. L’ambiance quant à elle est sur un fond de musique synthwave composée par LukHash qui colle parfaitement au dynamisme de vagues d’ennemis qui voudront vous faire la peau. Le jeu est entièrement traduit en français et propose qu’un seul mode, mais vous pourrez tout de même accueillir trois amis en coop locale pour partager cette guerre atroce, mais se mode coop restera essentiellement pour les joueurs ayant la Nintendo Switch classique, car ce mode se joue sur un même écran. Vos scores seront mis en ligne pour avoir un classement mondial.
Destropolis est disponible depuis le 27 novembre 2020 sur le Nintendo eShop de la Nintendo Switch pour 5,99 € et prendra 169 Mio sur votre Nintendo Switch.
Conclusion
Le développeur Igrek Games avec Destropolis mise sur le côté Survival shooter avec des graphismes minimalistes et une ambiance sonore entraînante. Mais l’unique mode de jeu proposé et la jouabilité un peu particulière décourageront certains. Avec l’ajout d’un mode multi en ligne et une révision du mode de visée, Destropolis prendrait une tout autre dimension.
LES PLUS
- Graphisme monochrome
- Les effets de lumière
- Les musiques
- Son dynamisme…
LES MOINS
- … mais coupé par la fenêtre d’amélioration qui devient vite embêtante
- Sa jouabilité
- Son contenu
- Pas de multi en ligne
- Pourquoi une coop à 3 joueurs et non 4 ?