Développé par GrabTheGames et Simpleton, édité par Ratalaika, Paw Paw Paw est un beat them all/up avec une composante RPG semblable à Castle Crashers. Retirez votre pantalon pour montrer votre plus belle fourrure c’est parti pour Paw Paw Paw.
Nous sommes les Antipants
Les sans-culottes, connus chez nous lors de la Révolution française deviennent dans un univers d’animaux les Sans-Pantalons ! Le Roi décide un beau jour de cacher toute cette nudité que nous ne saurions voir, mais ça ne plaît pas à un groupe de rebelles qui se fait nommer Antipants (ou Sans-Pantalons).
Vous allez alors avoir le choix entre 4 personnages pour partir à l’aventure, archétypes assez classiques vous allez avoir Kamu le guerrier avec son arme à une main et son bouclier, Aku la barbare et son arme deux mains, Mereka la botaniste avec une arme dans chaque main et pour finir Kita et son arc. D’autres compagnons rejoindront la partie par la suite, chaque personnage a sa spécialité avec ses deux coups spéciaux et son arbre de talents.
Trois modes de difficulté sont disponibles, autant vous le dire le jeu est difficile, voire même décourageant en mode normal. Nous ne pouvons que vous conseiller de régler le jeu en facile à l’écran d’accueil.
Combats les tous
Comparer Paw Paw Paw à Castle Crasher est presque obligatoire tellement tout les rassemble. Le jeu est teinté d’humour, a des graphismes soignés, une composante RPG avec de la montée de niveaux et de l’obtention d’équipements, des niveaux qui se choisissent sur une map et des campements pour régler nos personnages.
Mais Paw Paw Paw s’agrémente d’un arbre de compétences qui permet de monter son personnage comme ça nous plaît, il sera d’ailleurs conseillé de focus la montée d’un seul personnage en solo, le jeu d’ailleurs nous oblige parfois à faire et refaire des niveaux pour engranger de l’XP.
Avec chemise, sans pantalon
C’est avec des amis que le jeu prend tout son intérêt, si en solo le gameplay est solide (comme tout BTA on tape, on saute, on fait des roulades, on utilise des objets, des sorts et notre environnement) à plusieurs le jeu devient plus facile, plus bordélique et plus amusant.
Jusqu’à 4 joueurs peuvent jouer ensemble, mais seulement en local, dommage pas de mode en ligne. La progression des personnages est liée au joueur qui a lancé le jeu, donc si vous avez monté plusieurs personnages pour essayer, ou même après pour reprendre votre partie en solo vous aurez le choix entre votre personnage ou celui utilisé par vos amis ! Ça accélère le farm tout ça !
Coupez-moi cette musique !
Alors qu’on se le dise directement, la musique n’est pas du tout le point fort du jeu, voir même tout le contraire, si on se retrouve au tout début à dire « ooh elle est rigolote cette petite musique » et bien vous allez beaucoup moins rire après 5/10h de jeux avec seulement cette musique en boucle ! La musique de la map rend dingue, vraiment. À tel point que très rapidement on se retrouve à couper la musique du jeu pour ne laisser que les bruitages, qui eux ne sont vraiment pas mauvais pour le coup.
Graphiquement le jeu est très agréable sur Switch, cependant lors des phases de dialogues avec un boss par exemple on se retrouve avec un freeze systématiquement après son dialogue, c’est très déroutant, de plus des temps de chargement sont présents entre chaque mission, un peu longuet sur le temps, mais reste totalement acceptable.
L’ergonomie à 4 par contre est très ennuyante, quand on veut s’équiper d’une nouvelle arme ou bien gérer son arbre de talents c’est chacun son tour, autant vous dire qu’à 4 vous aurez vite fini le paquet de M&M’s pendant que les autres gèrent leurs personnages.
Deux modes de jeu supplémentaires sont présents, mais anecdotiques au possible, un mode VS inutile et ennuyeux, un mode survie très peu intéressant.
Conclusion
Si vous avez fait le tour de Castle Crasher, que vous cherchez un petit jeu local à 4 joueurs (enfin « petit » il vous faudra entre 5 et 10h pour le terminer quand même). Attention quand même la difficulté est présente et des petits ralentissements/freezes peuvent se faire ressentir. Proposé à petit prix (9.99€) il saura combler un week-end pluvieux.
LES PLUS
- Plein de personnages
- Graphismes agréables
- L’Humour
LES MOINS
- Difficulté globale mal équilibrée
- La musique est horrible
- Des freezes après les dialogues