Véritable ovni vidéoludique, développé par Weather Factory et Playdigious, Cultist Simulator nous place au cœur des années 1920 dans la peau de plusieurs personnages qui tente de percer divers mystères.
Ce n’est pas clair monsieur
Dire que Cultist Simulator ne nous prend pas par la main est un euphémisme. Le jeu ne dispose d’aucun tutoriel ou même d’explication, la page du jeu est aussi très peu explicite à ce niveau-là. Mais sachez que vous vous lancez dans une aventure textuelle totale. À la manière d’un livre dont vous êtes le héros.
Trois personnages sont présents dans cette version sur Switch. Danseur : Rejoignez la bacchanale. Débarrassez-vous de votre peau. Accédez à l’immortalité dans un cabaret obscur. Prêtre : Frappez, et vous vous ouvrirez. Ouvrez l’esprit et le cœur de vos fidèles. Attisez la ferveur des fanatiques. Et finalement Goule : Goûtez les fruits du cimetière. Pratiquez les arts invisibles et peignez aux couleurs des morts. Consommez les cadavres de vos adeptes et nourrissez-vous de leurs cicatrices les plus notables.
Si l’histoire va alors se dérouler différemment, le gameplay lui ne changera pas. Il consiste à choisir des événements (sous forme de cartes) et de les faire glisser dans des cases. Cases qui représentent différentes situations. Études, Sommeil, Travail … Travail par exemple va permettre de faire glisser des cartes qui représentent votre travail classique, si au début aucun prérequis n’est présent plus vous avancez plus vous allez avoir besoin de cartes complémentaires. Cependant, le jeu ne vous dira pas comment les obtenir.
C’est bien là le souci du jeu, il est intégralement en anglais, russe ou allemand. Forcément, pour nous, simple franchouillard de la France c’est compliqué. Le jeu est très, voir même, exclusivement verbeux. Un anglais soutenu et recherché, exemple l’utilisation de Dread, un synonyme de Fear, qui signifie la peur, mais il est peu utilisé. Et tout est dans ce style. Les amoureux de la langue de Shakespeare seront aux anges.
C’est quand même un peu simple cette histoire
L’habillage, malheureusement, n’est pas incroyable. La jouabilité à la manette est assez chaotique, une sorte de souris virtuelle est présente, mais lors de nos essais, plusieurs fois elle a disparu ce qui rend le gameplay encore plus compliqué, car obligé de tout faire en se déplaçant case par case. Heureusement, en mode portable, tout peut se faire au tactile, le jeu est bien plus agréable ainsi.
Les cartes, parlons-en, elles sont représentées par des icônes, c’est le seul habillage visuel que vous aurez au final, si les dessins sont charmants et dans un style lovecraftien, ils restent assez légers pour habiller tout ça. Vous aurez beau avancer dans votre histoire, il n’y aura pas de petites saynètes ou animation sympathique. Dommage.
L’habillage sonore nous met aussi dans cette ambiance très lovecraft, le jeu est de toute façon présenté comme inspiré de cet univers. Une partie durant minimum 1h la musique finie vite par être un peu barbante.
Conclusion
Cultist Simulator n’est pas à mettre entre toutes les mains, si vous êtes bilingue ou avec un bon niveau en anglais, alors le jeu vous est accessible. C’est un livre interactif, vos actions vont engendrer des événements qui vont servir à d’autres actions. Mais attention ne vous faites pas trop remarquer, ou bien faites attention à votre santé. À réserver au fan de littérature à l’ambiance Lovecraftienne.
LES PLUS
- Une histoire presque différente à chaque fois
- L’aspect roguelike adapté à un livre
- Trois histoires totalement différentes
LES MOINS
- Peu compréhensible
- Verbeux, mais pas attrayant
- Seulement en Anglais, Russe et Allemand
ah ahah au début j’ai lu culturist simulator