Space Commander: War and Trade (Nintendo Switch) – Le test

Avec un astronaute français dans l’espace actuellement, quoi de mieux qu’un jeu qui nous emmène dans les étoiles ? Fan de Star Trek, et donc adepte pacifique de la colonisation spatiale ou fan de Battlestar Galactica et donc plutôt fondu de combats dans l’espace, Space Commander : War and Trade a l’ambition de nous proposer le meilleur des deux. Alors, féérie de la voie lactée ou trou noir ? La réponse dans les lignes ci-dessous.

Vers l’infini et au-delà (mais pas trop loin quand même, c’est cher)

Tout commence très vite dans le jeu Space Commander : War and Trade, à peine arrivé que notre personnage doit déjà partir au combat à bord de son vaisseau, un simple chasseur équipé de lasers. Après quelques minutes de combat permettant de prendre en main le vaisseau, un atterrissage sur une planète alliée, et nous voilà à recevoir des messages nous proposant d’aller virer quelques pirates malfaisants ou d’acheter des armes pour aller les vendre à bon prix d’un bout à l’autre de la galaxie.

Le choix est simple selon qu’on se sente l’âme d’un combattant ou l’âme d’un marchand. Même s’il faut forcément passer par les armes à un moment ou à un autre, le jeu oscille entre les combats spatiaux et le commerce interstellaire. Le système est suffisamment simple et ouvert pour enchaîner les missions d’un certain type ou alterner entre les deux. Bien sûr, il faudra gagner de l’argent pour améliorer ses vaisseaux et agrandir sa flotte en faisant du commerce ou en remplissant des missions en tant que mercenaire. Bref, le mélange est obligatoire mais en rien gênant, au contraire.

Parmi les petites astuces à connaître, il faut savoir que plus le voyage est long, plus les chances d’être intercepté et attaqué par des pirates sont grandes. Il faut donc choisir d’aller vite et de dépenser beaucoup de carburant et donc d’argent, ou d’aller lentement en faisant des économies mais en risquant de devoir se battre, ce qui aura un coût quand il faudra réarmer sa flotte en rachetant des munitions. D’ailleurs, concernant la flotte, on peut choisir de naviguer seul ou en bande, et donc de se déplacer avec tout ou partie de ses vaisseaux. Cela a un coût bien évidemment, mais en cas d’attaque surprise, on peut définir automatiquement la tâche de chacun : qui s’occupe d’un gros porteur, qui s’occupe de la flottille, qui défend le gros porteur. On passe d’un vaisseau à l’autre lors d’un combat d’une simple touche, ce qui permet d’être constamment au cœur de l’action.

Dans l’espace, personne ne vous entendra crier (que vous êtes enfin millionnaire)

Space Commander : War and Trade, sous ses airs de petit jeu à la Star Wars, cache un système très addictif. Après avoir amélioré son premier vaisseau, que l’on gardera comme souvenir de ses débuts, il faudra acheter un vaisseau plus gros pour transporter plus de marchandises ou un chasseur plus costaud, mieux armé et encore plus résistant. Et là, le temps file sans qu’on s’en aperçoive avec des visites dans des recoins de plus en plus reculés de la galaxie et des découvertes de stations spatiales ou de planètes toutes différentes, tant du point de vue de l’architecture que du type de planète, désertique, couverte de glace et autres.

La maniabilité des vaisseaux est assez simple, même s’il faut parfois recommencer un combat par manque d’explications, surtout au début du jeu. Il arrive que l’on balance ses six roquettes sans faire exprès sur le mauvais vaisseau ennemi et dans ce cas, il faudra recommencer la mission pour utiliser les bonnes armes au bon moment contre le bon ennemi. Pour toute la partie gestion, le système est simple et efficace, on choisit ce que l’on veut acheter, sachant que le jeu nous indique si ça vaut le coup ou pas, et on vole à travers les étoiles vers les acheteurs les plus riches. Enfin, en ce qui concerne la gestion de sa flotte, on répare et on améliore ses vaisseaux de façon simple et intuitive.

Graphiquement, le jeu est plutôt joli, même s’il ne fourmille pas de détails, chaque vaisseau se distingue bien des autres, et chaque planète est différente des autres. Pour ce qui est de la musique, elle apporte un gros plus à l’ambiance, elle est suffisamment douce et planante pour être en parfaite adéquation avec l’ambiance spatiale et l’immensité des cieux. Enfin, il faut noter que le jeu est intégralement traduit en français pour tous les textes, ce qui est plutôt appréciable même si les voix sont en anglais.