Présenté en février dans un Nintendo Direct, EA sortira Knockout City sur toutes les plateformes et bien sûr la Switch. Team-play, jeux de tir, ballon prisonnier, un mélange qui nous a laissé perplexe au premier abord, mais finalement, que donne cette formule ? Enfilez votre habit le plus urbain, préparez vos meilleurs mouvements et c’est parti pour Knockout City !
Balle au prisonnier ou ballon prisonnier ?
Expliquer Knockout City est simple, rappelez-vous votre enfance, quand en sport pour deviez subir les ballons en pleine poire, qu’il était impossible de récupérer le ballon et bien évidemment que vos amis ne vous faisaient jamais la passe. Et bien maintenant vous allez pouvoir payer pour subir ça virtuellement !
Le principe est donc simple : une touche pour lancer la balle, si vous restez appuyer, vous chargerez la balle ce qui la rendra plus rapide. Une touche pour réceptionner la balle, ce qui permet de « contrer » si vous réceptionnez au dernier moment la balle est automatiquement chargé au max. Une touche pour faire la passe à un membre de votre équipe. Une touche pour faire un tacle, ce qui fait lâcher la balle à l’adversaire. Des touches de taunts. Et pour finir une touche pour se transformer en balle, votre allié va alors pouvoir se servir de vous comme d’un ballon, mais s’il charge le coup vous allez vous transformer en énorme bombe qui fait des ravages !
En plus des ballons classiques, vous allez pouvoir tomber sur un ballon spécial, un ballon spécial est présent par partie, cela va du ballon snipper qui va très loin et très vite, à la bombe qui explose après un certain temps après son ramassage, en passant par le multiballon qui vous permet d’en lancer 3 d’affilés.
Le gameplay est donc très rapide à prendre en main, comme tous les jeux du genre, c’est facile à jouer, difficile à maîtriser. Pour devenir un pro du ballon, il faudra jouer un moment, mais surtout jouer avec des amis, le jeu prend vraiment tout son intérêt avec deux amis, car la plupart des modes sont à 3v3. Afin d’élaborer des stratégies, pouvoir être réactif en donnant les positions, se demander une passe, prévenir qu’on se transforme en balle, bref jouer en équipe quoi.
Fortnite est passé par ici
Comment ne pas citer le maître du genre, si Fortnite mise sur les émotes et les skins complets, Knockout va lui miser sur plein de petites choses.
Tout est customisable ou presque chez notre personnage, l’icône de joueur, la tenue, le visage, les coiffures, la forme du corps, les lunettes, les gants, le planeur et différents émotes (pose de fin, pose de mvp, etc. …).
La présence d’un cash shop est un peu regrettable, nous payons déjà le jeu, devoir passer à la caisse pour avoir une licorne c’est quand même, super dommage. Mais à côté de ça, nous avons un système de Season Pass, mais qui ne change pas au fur et à mesure des saisons, vous avez 9 grades qui comportent chacun 100 niveaux, vous n’êtes pas près de boucler ça en 1 semaine. Chose peu frustrante, on ne perd jamais d’expérience, quand on gagne, on gagne beaucoup d’XP, quand on perd, on gagne un peu d’XP, ce n’est finalement jamais perdu de faire une petite partie. Chaque gain de niveau va vous donner un objet, un skin, une potion d’XP, un emote bref de tout.
Des modes divers et variés existent et tournent en fonction du temps, le jeu étant tout récent, on ne peut pas vraiment vous dire ce qu’il va proposer dans le futur, mais le temps de rédiger ce test un mode 4v4 est apparu dans la rotation. À côté, nous avons eu le droit à un mode chasse au diamant (que l’équipe a particulièrement apprécié) qui consiste à ramasser des diamants après le KO de quelqu’un, mais aussi un mode qui ne contient qu’un type de balle (par exemple sniper) plus de balle standard disponible.
Touché ! Éliminé !
Knockout City tourne très bien sur Switch, nous avons un mode plutôt joli en 30 images par seconde, sinon un mode 60 images par seconde est disponible, mais au détriment du visuel, le jeu devient un peu plus flou avec des textures fades. Ça reste quand même génial qu’il propose les deux on ressent bien que le jeu a été bien réfléchi pour la Switch que ce n’est pas un simple portage comme on en a souvent le droit.
Les musiques sont cool et catchy, les bruitages sont bons, à ce niveau-là rien à redire. L’habillage global, visuellement, est aussi bien catchy et urbain ça colle parfaitement au jeu.
On regrettera un peu le fait que les personnages sont « moches », en tout cas, ils n’ont pas plu à notre équipe, les femmes et les hommes sont presque pareils, c’est bien dommage. Ce qui est spécialement dérangeant aussi c’est le fait qu’il soit 100% online, si vous n’avez pas internet vous ne pouvez même pas accéder au mode entrainement, sur une console comme la Switch qui est souvent utilisée en portable c’est embêtant, mais le jeu se veut à viser multijoueur donc c’est logique.
Mais chose plutôt bien réfléchie, c’est le principe de bande, nous pouvons créer une bande avec des amis, ce qui permet de pouvoir jouer sous une même bannière, avoir le nom de notre bande et arriver ensemble dans la même voiture volante customisable aussi (plusieurs skins sont disponibles).
Infos Pratique
Le jeu est maintenant gratuit jusqu’au niveau 25, c’est donc une grande démo qui est à votre disposition ! Vous allez pouvoir jouer un moment et vous rendre compte du gameplay.
Conclusion
Knockout City de prime abord ne nous donnait pas spécialement envie, mais force est de constater qu’une fois la partie lancer, que la prise en main est faite, on se prend au jeu et on relance des parties à la suite. Pour peu que vous ayez des amis, c’est vraiment le jeu parfait pour s’éclater le soir tranquillement.
LES PLUS
- Dynamique
- Rendu au top sur switch
- Facile à prendre en main
- On a toujours envie de relancer une partie
- Un mode performance / graphisme
LES MOINS
- Difficile de lutter contre des bandes quand on est en matchmaking seul
- Un cash shop ? Alors que j’ai payé le jeu …
faudra que je test, ca mange pas de pain