Ah le sujet des suites ! Au cinéma, cela donne des débats à n’en plus finir. Y a-t-il de bonnes suites, à quoi servent les suites, quel en est l’intérêt ? Dans le domaine des jeux vidéo, c’est un peu différent. La suite arrivant plus tard, elle doit normalement bénéficier des améliorations techniques et donc être meilleure que l’original. Et pourtant, ce n’est pas toujours le cas, notamment quand la suite est paresseuse et se repose sur les réussites de son prédécesseur. Après Crash Drive 2 débarqué sur Switch en 2020, sort aujourd’hui Crash Drive 3. Trois fois plus de plaisir ? Qui sait…
Passe ton Bac (à sable) d’abord !
Crash Drive 3 est un jeu de voiture typé arcade dans différents environnements pour des courses et des épreuves déjantées. Le jeu propose une aire de jeu complètement ouverte ou des défis apparaissent et permettent de se mesurer à soi-même ou à d’autres joueurs. Quand nous ne sommes pas en défi, on déambule sur la map et on effectue des cascades, des sauts qui nous rapportent des points et de l’argent. Il ressemble en tout point à son prédécesseur sur ces points.
Par contre, une véritable amélioration se fait sentir car le jeu multi-joueurs est cross plateformes, donc se retrouveront sur la map des joueurs Switch, mais aussi des joueurs PC, Xbox ou Playstation. De quoi trouver assez facilement des concurrents. Petit bonus, sur les panneaux d’affichage, on peut voir le nombre de personnes connectées selon leur région : Europe, Etats-Unis et Asie. Bref, pour l’instant, on ne s’ennuie pas et on trouve toujours des adversaires pour relever un challenge.
Les épreuves sont assez variées : course simple, policiers contre voleurs, trouver un anneau particulier et le traverser, marquer un nombre défini d’objets, tamponner un énorme ballon de plage pour le percer… Les épreuves sont nombreuses et facultatives. On peut décider de ne pas participer à l’épreuve qui s’annonce et continuer à se balader sur la map pour faire des figures ou pour trouver des caisses pleines de dollars. Un vrai jeu bac à sable.
Money, Money, Money
Que l’on soit hors ligne en solo, ou en ligne, l’argent est le nerf de la guerre, car cela permet de débloquer des véhicules, des améliorations pour lesdits véhicules, mais cela permet aussi de payer pour accéder à de nouvelles zones de jeu. Ainsi, on commence dans le désert, mais quand on a gagné suffisamment de dollars, on peut payer pour débloquer la forêt, puis les tropiques, le monde arctique et enfin la lune.
L’argent sert aussi et surtout à acheter de nouveaux véhicules et à les améliorer en alignant la monnaie au garage. Mais la « collectionnite » ne s’arrête pas là. Il y a une cinquantaine de succès à débloquer tout au long du jeu, ce qui augmente sa durée de vie d’autant. Au final, ce n’est pas tant la variété ou la quantité des épreuves qui compte que l’épaisseur de notre portefeuille à la fin d’une session de jeu.
Crash Drive 3 est nettement plus beau que son prédécesseur. Sur le plan de la maniabilité, ça reste très arcade et assez sommaire. On fonce partout, on saute, on rebondit, on détruit les rares morceaux d’environnements qui sont destructibles. Il y a toujours quelque chose à faire sur le terrain en attendant qu’une épreuve se lance. Par contre, la bande son est particulièrement horripilante, un morceau de rock gras et crasseux sans aucune finesse et qui se répète à l’infini.
Conclusion
Crash Drive 3 ne change rien à la formule de base de son prédécesseur, c’est un jeu de course arcade de type bac à sable avec des épreuves variées. Le fait que le jeu online soit multiplate-forme permet de trouver des adversaires à chaque partie. On y revient avec plaisir pour de courtes sessions de jeu, le temps de participer à quelques épreuves et de gagner quelques dollars. Crash Drive 3 ne révolutionne pas la série, il s’est simplement mis au goût du jour.
LES PLUS
- Le online cross-plateformes
- Le côté bac à sable du jeu
- Le côté collection
LES MOINS
- Très répétitif
- Musique assourdissante