Metroid, un nom qui résonne avec miel dans l’oreille des joueurs que nous sommes.
Que nous soyons fans ou pas, c’est l’une des licences fortes de Nintendo au côté de Zelda et Mario, avec un petit penchant « GAMERS » conféré au titre, peut-être car il se situe dans l’espace.
Et pourtant, cette série de Nintendo a surtout un succès d’estime. Chaque jeu de la série ne s’est pas tant vendu que ça, et la mise en avant par Nintendo des opus est souvent sporadique (à part peut-être pour Metroid Prime Hunter, offert en démo avec la Nintendo DS). Cette série, souvent labo chez Nintendo, aura quand même créé un genre, le Metroidvania, et connu plusieurs branches (la branche Prime, voire la branche Other M).
Nous nous retrouvons cette fois-ci avec un Metroid type 2D, « Metroid 5 », ou plutôt Metroid Dread. Un nom qui ne vous est probablement pas inconnu si vous suivez l’actualité de Nintendo depuis quelque temps, sur nintendo-town.fr ou non.
En effet, le jeu a été découvert pour la première fois en 2005, sur une liste interne officielle de jeux rédigée par Nintendo, et censé être révélé à l’Electronic Entertainment Expo de 2005, voire en 2006. Il n’est cependant jamais révélé lors de ces conventions, et est le seul titre de cette liste à ne jamais l’avoir été. Source de fantasmes et de listes de leaks malveillantes depuis, nous découvrons aujourd’hui ce fameux nouveau Metroid 2D qui fait enfin suite à Fusion, datant quand même de l’ère Gameboy Advance.
C’est Mecury Steam qui s’est occupé de ce nouvel opus, après avoir géré le portage de Metroid 2 sur 3DS. Souvenez-vous… Metroid : Samus Returns, que nous avons tous oublié puisqu’il est sorti sur 3DS l’année où tout le monde était sur Nintendo Switch, et où nous nous sommes tous dit qu’un portage allait être fait, tellement cela semblait logique. Une belle erreur, au passage.
Nous avons eu la chance, l’honneur même, d’être enfermés dans une pièce deux heures avec une Nintendo Switch OLED et Metroid Dread il y a peu. Nous vous livrons donc notre ressenti à quelques jours de la sortie du jeu, comme de la console.
L’expérience de jeu commence par un assez bon résumé (un tant soit peu succinct, mais bon), de l’histoire des précédents titres. Le nouveau joueur, et il y en aura des masses, ne sera pas pénalisé de ne pas avoir fait les anciens (surtout Fusion, qui a un rôle plus important). Nous ne vous spoilerons pas l’histoire ici, mais dès l’intro, le scénario avance assez vite. Bon, bien entendu et comme d’habitude, la perte des power-ups est encore une fois expliquée par un tour de passe-passe tiré par les cheveux.
Si l’histoire démarre sur les chapeau de roues, les power-ups aussi s’enchaînent très vite, et les nouvelles mécaniques de gameplay se mettent en place avec une fluidité naturelle. Le contre rapide s’apprend vite et devient dès lors indispensable. L’EMMI gagne vite le statut d’ennemi Nemesis, que nous apprenons à craindre, malgré son petit chant très mimi qui reviendra hanter vos nuits.
Nous avions été prévenus avant de toucher la console, mais le jeu est considéré comme étant plutôt dur. Et c’est le cas. Avec les habitudes de jeu de la série, nous nous sommes dépatouillés assez rapidement jusqu’au premier boss, qui calmera les ardeurs des joueurs gourmets pensant surfer sur le jeu.
Petite nouveauté de carte agréable, nous pouvons rechercher sur cette dernière les portes à ouvertures similaires (par missiles, par shoots simples, etc), ce qui permet de mieux se repérer dans ce labyrinthe de portes habituelles de la série.
Une autre surprise qui est la bienvenue : le doublage en francais, de qualité, rend justice à la justesse des dialogues et à l’ambiance atypique. Sinon, le jeu est plus que flatteur pour la rétine. Nous restons sur un Metroid 2D, mais il fourmille de détails dans chaque pièce, et l’animation de Samus est bourrée de surprises. Il en va de même pour la fluidité du soft, irréprochable.
Nous ne pouvons pas refermer cette mini review sans vous parler, une fois de plus, de la Switch OLED. Sur cette session de jeu plus longue, nous avons clairement pu ressentir à quel point la console était plus agréable (alors même qu’actuellement nous souffrons d’une entorse au poignet, c’est dire). Le poids de la bête ne s’en ressent pas plus que ça, et la taille de l’écran met encore plus en valeur ce petit Metroid Dread.
L’amélioration du son se fait aussi sentir ; elle est même impressionnante dans les phases où nous sommes chassés par un EMMI, moment où le son démontre toute son importance.
Malheureusement, au bout de deux heures nous nous sommes vus retirés la console des mains, non sans mal. Nous aurions aimé pouvoir jouer plus, vous en dire plus, mais ce sera sûrement pour un peu plus tard.
Vivement! Il a l’air top! !!
Clairement, ce jeu va faire des heureux 😀