Comme d’habitude, nous sommes servis en dernier sur Switch… Disponible en mars sur les autres consoles le dernier DLC de The Outer Worlds débarque maintenant sur la portable de Nintendo. Inclus dans le Season Pass, il nous place dans le rôle d’un détective. Est-ce pour le mieux ? Je vous propose d’enfiler votre plus bel imperméable et c’est parti pour Meurtre sur Éridan !
Une histoire de meurtre
Helen Halcyon est morte ! Lors de l’installation du DLC, on vous conseille d’être de niveau 30, mais ce scénario est accessible bien plus tôt dans l’histoire si vous avez fait la quête vous menant à Monarque. Comme pour Péril sur Gorgon tout commence par un message en visio dans votre vaisseau, vous parler avec trois personnes qui se lancent des taquets réguliers et qui ne sont globalement pas très sympathiques ou avenantes. Mais au cours de cet échange, vous apprenez la mort de Helen Halcyon, une actrice de téléfilm totalement idolâtrée sur Éridan. Elle est retrouvée morte dans un hôtel de luxe sur Éridan, comme par hasard à quelques jours de la présentation d’une nouvelle gamme de boisson d’une grosse société (type Coca-Cola), pour laquelle l’actrice devait aussi être la nouvelle égérie.
Comme nous sommes les meilleurs au monde dans tous les domaines, nous devenons immédiatement inspecteur et nous allons devoir trouver pourquoi et comment elle est morte. Nous découvrons alors Éridan, une planète gazeuse où il consiste à vivre sur de petits îlots flottants reliés par des tunnels. DLC oblige, on ne peut pas réellement se balader partout : notre chambre d’hôtel servira de Hub et est reliée à l’ensemble des zones visitables.
Pour nous aider dans notre enquête nous aurons accès à un Pistolet Détecteur d’Anomalies… Alors autant se le dire tout de suite il est super nul en tant qu’arme. Mais son utilité est centrale dans l’histoire… cependant c’est très peu intéressant : ça prend un slot d’arme (car on va le sortir toutes les cinq minutes) et surtout on ne cherche jamais les indices, il y a une indication vocale qui nous dit « oooh il y a un indice dans le coin, attention, regardez bien » et comme par hasard… c’est à nos pieds.
Vous y retrouverez aussi de nouvelles choses à rajouter au Lore comme des gens possédés par des sortes de vers, c’est plutôt sympa quand ont les voit contrôler les PNJ pendant les phases de dialogues.
On ne réinvente pas la roue
Meurtre sur Éridan ne réinvente pas The Outer Worlds. Le premier DLC avait profité de son arrivée pour donner un bon coup de polish au jeu, un peu plus joli et globalement fluidifié. Ce nouveau DLC n’apporte rien, à part des bugs en pagaille : nous avons croisé beaucoup de PNJ plantés à moitié dans le sol, c’est un peu dommage pour un jeu très narratif ça fait un peu sortir du jeu.
Les dialogues sont encore une fois très bien construits et vous pourrez comme à l’accoutumée arriver à vos fins de manières bien différentes. Si vous êtes un bon menteur vous prendrez, par exemple, une autre voie. C’est encore une fois très agréable et un peu plus poussé qu’avant.
Cependant cela reste entièrement du The Outer Worlds avec ses combats peu passionnants, ses graphismes un peu cracra sur Switch et un framerate un peu aléatoire. L’ambiance musicale et sonore est toujours de qualité, mais ne suffit pas à faire remonter la pente à l’ensemble.
La durée de vie est un peu courte : là où le précèdent nous a pris dix heures environ, ici c’est plutôt cinq ou six. On retrouve tout ce qui fait Outer World avec beaucoup de loot et de la prise d’XP ; il est même d’ailleurs beaucoup plus simple que le précédent, vous pouvez y aller avant le niveau 30 recommandé sans trop de soucis.
Conclusion
Ce second DLC de The Outer Worlds ne réinvente toujours pas la roue, sa mécanique d’enquête et ses dialogues sont agréables, voire très bien construits. Cependant il ne changera pas votre avis sur le jeu et surtout il est presque moitié plus court que le précédent. Toujours accessible sans avoir terminé le jeu, si vous avez opté pour le season pass précédemment vous serez ravis d’y retourner, mais si vous ne l’avez pas l’histoire n’est pas spécialement mémorable ni marquante.
LES PLUS
- Les dialogues qui possèdent encore plus de possibilités
- La mécanique d’enquête avec le Pistolet Détecteur d’Anomalies
LES MOINS
- Un peu trop court