Une fois n’est pas coutume, nous sommes encore face à un jeu Ratalaika Games. L’éditeur indépendant nous a habitués au portage de nombreux jeux sur les consoles actuelles, pas toujours pour un bon résultat. C’est donc une fois de plus que nous nous retrouvons en présence d’une de leurs productions, ici nommée UltraGoodness 2.
Le tout puissant
Ne cherchez point le 1, il n’y en a pas. Nous supposons que le 2 fait simplement référence à notre personnage qui pourrait être le 2ème de sa lignée. Bien sûr tout cela n’est que supposition et nous nous écartons un peu trop du sujet. Revenons à nos moutons. Nous incarnons ici le tout puissant, enfin c’est ce que nous pensons. Aucune information ne vient vraiment éclaircir tout cela. Nous aurons juste droit à une toute petite cinématique avant le menu du jeu. Celle-ci nous montre un homme barbu posant avec son chat et arborant fièrement une couronne sur son fauteuil face à la télé. Nous y voyons une sorte de chaîne d’info déclamant que le mal s’est emparé du monde et que c’est à nous de l’en libérer. Fin du pitch et début du jeu.
Avalanche de démons
Nous nous retrouvons ensuite catapultés dans une suite de petits niveaux sans grande saveur ni très grande identité visuelle, dans lesquels nous aurons la mission de tout annihiler. Simple, rapide et efficace. Une avalanche de démons déferle devant nous, notre mission divine sera alors de les tuer afin d’accéder au portail menant au niveau suivant.
Le jeu se présente donc comme un twin stick shooter nerveux et gore. Les petits lapins diaboliques, diablotins et autres petites joyeusetés malfaisantes, éclatent en gerbes de sang sous nos tirs effrénés. Ici point de fusil à pompe, de mitrailleuse ou lance-grenade, simplement des sortes de boules énergétiques. Sûrement le pouvoir mystique et divin de notre avatar et de notre chat de compagnie. Ben oui, au cours de notre combat contre les forces du mal, nous avons quand même en notre compagnie notre chat qui servira juste à balancer lui aussi des boules énergétiques.
Bon, nous sommes médisants, le titre nous permet quand même de varier nos boules énergétiques en achetant de nouvelles attaques via des rubis que nous pouvons acquérir en tuant des ennemis. Nous aurons quand même à notre disposition 9 tirs différents, plus ou moins efficaces, changeables à l’envie en cours de jeu. Bon, n’y allons pas par quatre chemins et soyons direct, on achète assez rapidement tous les différents pouvoirs et le changement en cours de partie est très rapide, voire même trop. En appuyant sur la gâchette ZL, nous avons accès à une roue sur laquelle tous nos types de tirs seront présents. Malheureusement, il arrive beaucoup trop souvent que le stick gauche soit trop rapide pour effectuer le choix voulu du 1er coup.
Twin stick shooter wish
Le jeu est proposé à 4€99 et heureusement, car sa durée de vie est courte : comptez à peu près 2 voire 3 heures pour arriver au bout des 30 niveaux et du boss final. Le jeu est punitif, on y meurt très facilement, voire même trop rapidement, mais une fois qu’on a bien assimilé la chose, c’est-à-dire avancer lentement voire même se stopper et tirer tout en même temps (un comble pour un jeu où la rapidité est quand même plus stylée), on se retrouve alors à enchaîner les niveaux. De temps en temps, nous aurons des bonus pour nous aider dans notre tâche d’éradication comme des bombes ou des météores de l’armageddon. Nous aurons de temps à autre des cœurs pour nous soigner, mais ceux-ci sont soit extrêmement rares, soit trop présents, il n’y a aucun juste milieu. Autre point noir du titre, le jeu se permet par moment de gros ralentissements lorsque trop d’éléments sont à l’écran. Il est aussi très difficile de se repérer ou d’y voir quelque chose dans certains niveaux, tellement nous avons de choses affichées en même temps.
Pour finir, les graphismes sont colorés et propres dans l’ensemble. Quant à la bande-son, la musique est rythmée et efficace et convient parfaitement à ce type de jeu.
Conclusion
Ultragoodness 2 est un petit jeu, au vu de son prix, sa durée de vie et ce qu'il a à proposer. Son gros point fort sera sa musique rythmée et collant parfaitement au genre. Plusieurs ralentissements sont tout de même à noter et la répétition des mêmes ennemis se fera ressentir au cours de la partie.
LES PLUS
- Une trentaine de niveaux
- La musique rythmée et fun
- La violence graphique
- Éclater des petits lapins
LES MOINS
- Des ralentissements
- Difficile d’y voir quelque chose par moments
- Nécessité d’aller lentement pour ne pas mourir à répétition
- Des bonus de vie beaucoup trop aléatoires
- Des ennemis répétitifs