L’espace, infinité majestueuse, silencieuse, propice à la rêverie, aux songes éveillés. L’espace, immensité où brillent les astres, où brillent mille soleils au sein de la voie lactée. La seule chose qui manque à cette description idyllique, c’est un bon tir de rayon laser et des vaisseaux qui traversent les cieux à la vitesse de la lumière. Heureusement, le jeu Have a Blast est là pour ça.
Dans l’espace, personne ne vous entendra crier
Dans le jeu Have a Blast, il n’y a pas d’histoire compliquée à chercher ou de secrets à découvrir, il y a juste des ennemis avec des vaisseaux, des armes et des arènes pour les départager. Ne tournons pas autour du pot plus longtemps, il s’agit d’un remake déguisé ou d’un hommage à Astéroïds, un des premiers jeux d’arcade puis un des premiers jeux sur les consoles de la fin des années 70, un classique des jeux vidéo.
Dans le même esprit que Astéroïds, notre vaisseau se déplace par petites poussées et l’apesanteur lui permet de continuer sur sa trajectoire. De même, lorsqu’un vaisseau arrive au bord de l’écran, il réapparaît de l’autre côté. Simple, efficace, on se déplace, on vise, on tire et on recommence. Le tout en jaugeant bien sa poussée pour ne pas partir trop loin et se mettre à dériver dans l’espace.
Un peu comme dans le jeu Micro-Machines, l’un des modes du jeu Have a Blast, le bien nommé “match à mort”, permet de prendre part à des combats à quatre. A l’issue de chaque affrontement, les concurrents gagnent ou perdent des points et celui qui arrive à zéro a perdu. Chaque participant est affublé d’une couleur vive, criarde même, bleue, rouge, orange et verte, et ça défouraille dans l’immensité de l’espace. Ce mode peut être joué contre l’IA du jeu, ce qui est sympa, mais c’est lorsqu’on se retrouve à deux, trois ou quatre humains que les parties prennent tout leur sens et tout leur fun.
Blast un jour, blast toujours
Sinon on retrouve d’autres modes de jeu comme des matchs en équipe, un mode appelé “Mothership” dans lequel il faut protéger son vaisseau-mère des tirs ennemis, sachant que le vaisseau-mère est celui qui nous ravitaille lorsque nous sommes à court de munitions et de bouclier. Enfin, le jeu propose un mode” Défis“ dans lequel on pilote les différents vaisseaux avec des challenges à relever. Ces défis reposent beaucoup sur les arènes, qui sont au nombre de quinze, car chacune a une différence qui pimente le jeu.
Les arènes proposées ont chacune leurs particularités, dans l’une d’elles, Factory, des blocs s’érigent vers le ciel et il faudra les éviter puis les contourner pour continuer à jouer. Dans une autre appelée Snake, un énorme serpent tourne dans le niveau et il faut absolument éviter son contact. Le niveau Big Fish comporte un poisson qui apparaît et disparaît de façon aléatoire. Dans un autre niveau, on trouve des champs de mines à ne pas toucher sous peine d’explosion. Dans un niveau fermé, une sorte d’arène de gladiateurs, quatre disques dentés tournent et déchiquètent tout vaisseau qui passe à leur portée. La découverte de chaque arène est intéressante, mais elles ne se valent pas, et au final on revient toujours sur les plus amusantes.
Les vaisseaux se manient très bien, ils sont très rapides, et l’apprentissage de l’inertie dû au vide spatial est intéressant. Le jeu est ultra-rapide, presque frénétique par moment, et il est très bien accompagné par des musiques très rythmées, presque hypnotiques. Graphiquement, c’est très coloré et très simple. Les vaisseaux sont tout petits, et les décors jolis sans plus.
Conclusion
Have a blast est un petit défouloir sympathique, mais à qui il manque le petit plus qui ferait que les joueurs y reviennent souvent. On en fait vite le tour, et hormis les parties à plusieurs sur le même écran, on se lasse vite de ces petits vaisseaux colorés. On pourrait dire “un tir de laser dans le vide sidéral” pour remettre l’expression “un coup d’épée dans l’eau” au goût du jour.
LES PLUS
- Un grand nombre d'arènes
- Une bande-son rythmée
LES MOINS
- Très répétitif en solo
- Manque de fun sur la longueur
Bonjour, je me permet de commenter ayant jouer à ce jeu, j’ai trouvé aussi qu’il était assez répétitif et par conséquent barbant à la longue.