La fameuse révolution portée par le mode 7 sur le jeu F-Zéro, cela vous parle-t-il ? Des courses de vaisseaux spatiaux sur des pistes folles éclairées aux néons. Une vitesse supersonique, et pourquoi pas des rayons lasers. C’est ce que propose Mercury Race. Alors, top ou flop ? La réponse dans le test ci-dessous.
Keep your Eyes on the Road
Mercury Race est un jeu de course futuriste qui a la particularité de proposer des phases de tir en même temps que la course se déroule. Ainsi, le joueur pilote son vaisseau avec le stick gauche et il dirige un tir à visée automatique avec le stick droit. Passée la surprise initiale, le maniement du vaisseau et des armes se fait sans difficulté majeure, bien que ce système soit assez particulier et pas forcément agréable ni intuitif.
Autre particularité du jeu, il n’y a pas de concurrents dans les courses. On se bat contre soi-même et contre le chronomètre. Chaque course indique un chrono de référence et décerne une médaille d’or, d’argent ou de bronze selon son classement. Parmi les autres infos que l’on nous donne à la fin de chaque course, il y a le pourcentage d’ennemis tués. Le jeu va à l’essentiel et ne s’embarrasse pas de détails superflus.
Les circuits sont parsemés de bonus à récolter, pour gagner du boost ou de la résistance, et on trouve aussi des tremplins qui permettent d’exécuter des sauts. Mais dans leur grande majorité, les circuits sont assez fades et répétitifs. L’absence de concurrents se fait vite ressentir, car se battre uniquement contre un chrono n’est pas très fun. Le fun est d’autant moins là que la présence d’ennemis qui nous tirent dessus nous empêche de nous concentrer pleinement sur notre pilotage. À vouloir proposer deux gameplays très différents, le jeu n’arrive pas à proposer une expérience aboutie. Le pilotage n’est pas optimal et les phases de tir sont trop faciles mais nuisent à la conduite.
Your Hands upon the Wheel
En chiffres, Mercury Race c’est quinze courses réparties en trois catégories. C’est aussi trois modes de jeu : un mode arcade, un mode arcade deux joueurs et un mode King of the Galaxy dans lequel on prend part à un championnat de cinq courses avec un chrono global. Mercury Race c’est aussi huit vaisseaux à choisir avec chacun des caractéristiques différentes : accélération, vitesse, maniabilité, tir et résistance. Rien que du très classique et du déjà-vu.
Graphiquement, le jeu ne fait pas d’étincelles, les circuits sont très fluo, rien d’exceptionnel. La bande-son est plutôt sympa par contre, avec de la musique techno old school du meilleur effet. Seule la maniabilité laisse à désirer. Les vaisseaux sont lourds et prendre une jolie courbe dans un virage s’avère très difficile, voire impossible. Notre vaisseau percute très souvent les murets qui bordent la piste. Ces chocs sont d’autant plus gênants dans les passages où il n’y a pas de barrières en bord de piste et que notre vaisseau subit une chute fatale.
Conclusion
Mercury Race est un jeu “Hard to Play, Hard to Master”, dur à jouer, dur à maîtriser. Le véritable souci du jeu est de vouloir mélanger conduite et tir. On se retrouve au final avec des virages ratés parce qu’on est en train de tirer ou des accélérations brisées en ligne droite à cause d’un tir ennemi qu’on n’aura pas su éviter. Bref, Mercury Race est un jeu frustrant tant par sa maniabilité que par son concept bancal.
LES PLUS
- Des musiques dans le ton
LES MOINS
- Un mélange course tir pas génial
- Pas de concurrents
- Une maniabilité mauvaise