Blazblue, KOF ou encore Street Fighter, des titres qui parlent. Alliant esthétique, nervosité et exigences, ces jeux ont su se faire une très bonne place dans le cœur des joueurs. A leurs côtés trône pourtant une autre licence, un poil plus obscure : Phantom Breaker. Après un premier épisode sorti en 2011 sur XBOX360 et PS3, puis deux autres faisant office de versions supérieures, un nouvel épisode fait son arrivée sur les consoles actuelles et notamment et surtout sur la Switch. Nous avons pu mettre la main sur le jeu et nous vous donnons notre première impression sur ce titre de combat.
Fighters Fight… Story !
Pour cette version preview, nous avons pu jeter un œil sur le mode histoire et sur ses quinze combattants qui le composent. Que nous propose donc ce fameux mode histoire ?
Ben, nous avons le droit à un scénario à plusieurs ramifications. Tous les combattants sont « embauchés » par une sorte de Gandalf maléfique qui leurs promet monts et merveilles. En réalité, il s’agit de juste exaucer un de leurs vœux le plus cher. Si de ce que nous en avons vu en petite partie, c’est -à -dire l’introduction de nos combattants et leurs premiers combats, le scénario se suit avec un certain plaisir. Traduit en français et doublé en anglais ou japonais, l’entrée en scène du combattant se fait très sobrement. Son parcours et les raisons de sa présence ici sont racontés dans un court texte, avant son entrée en scène.
Le texte, c’est bien beau pour le scénario, mais le sel du jeu c’est quand même les combats. Qu’est-ce ça donne au final ?
Nous sommes directement plongés dans le feu de l’action. Bon en même temps, c’est un jeu de combat, donc rien de bien compliqué ou de trop long à mettre en place. Un versus fighting démarre entre les deux adversaires, les coups pleuvent et frappent juste et rapidement, avec souvent voire même très souvent, tout un déluge d’effets spéciaux. Attaques légères, simples et lourdes font partie du panel de coups de notre combattant. Il sera aussi possible de lui faire effectuer une attaque spéciale dévastatrice et sacrément bien mise en scène. Les combats sont accessibles tout en offrant aux puristes une juste difficulté.
Le jeu est une sorte de grosse mise à jour des jeux précédents. Qu’apporte de plus ce titre ?
Pour le moment, comme déjà dit on s’est contenté du mode histoire, en se cantonant au tout premier combat de chaque personnage. La première chose que l’on peut dire pour cette preview, c’est que toute les mises en scène des personnages ne se valent pas. Ainsi, si le jeu propose une bonne quinzaine de personnages pour le mode histoire, seulement onze ont une bonne introduction. Quid des quatre autres, et bien ils semblaient être présents dans les jeux précédents donc un très bref résumé commun leur est offert. Pour accéder à la suite de l’histoire et donc continuer les combats, nous devrons bien entendu gagner le duel. Mais attention ce n’est pas tout, car si pour la dizaine de personnages ayant leur intro, il suffira juste de mettre son adversaire K.O. sans user de Continue pour accéder à la suite. Pour les autres combattants, ce sera différent. Déjà, ils disposent de trois modes de combats : rapide, critique et défensif. Mais au-delà de ces différents modes de combats, il faudra surtout mettre K.O. son adversaire en effectuant quelques attaques bien précises. L’échec de ses objectifs, nous renverra au menu de jeu du mode histoire, quand bien même l’adversaire serait mis K.O. Autant dire que ses fameux persos, ayant semble-t’il une entrée scénaristique moins cinématographique, auront aussi une maniabilité lors des combats un poil plus complexe, à réserver donc aux joueurs plus habitués des jeux de combats.
Au final et pour conclure cette preview, que faut-il en tirer ?
Phantom breaker, propose un bon roster de personnages pour son mode histoire. Tous ne sont pas égaux en termes de mises en scène, et une certaine difficulté peut même être présente. Quoi qu’il en soit, le jeu tourne bien et est graphiquement plutôt joli. Rendez-vous pour un test plus complet dans quelques temps.