« Les chroniques de la guerre de Lodoss » est une saga héroic-fantasy japonaise culte déclinée en romans, mangas, et OAV à la fin des années 80. Nous y suivons une équipe composée d’un chevalier, un nain, un voleur, une elfe, un prêtre et un sorcier luttant contre les forces du Mal. Inspirée du Seigneur des Anneaux et de Donjons & Dragons notamment, cette série a droit en 2021 à un nouveau jeu se centrant sur le personnage de Deedlit l’elfe. Êtes-vous prêts à entrer dans le labyrinthe pour y retrouver votre chemin et le salut ?
Elfony of the night
L’action se déroule directement à la fin de l’histoire de la guerre de Lodoss alors que de nombreux acolytes de Deedlit ont perdu la vie. Notre héroïne se réveille sans aucun souvenir dans un lieu inconnu. Elle va très vite se retrouver perdue dans un labyrinthe et y rencontrer ses anciens frères d’armes, mais aussi ses ennemis jurés… Le scénario fait la part belle aux références à l’histoire de Lodoss, qu’il n’est toutefois pas forcément nécessaire de connaître pour apprécier l’aventure (et ce serait bien dommage de vous priver de ce jeu). De nombreuses rencontres feront avancer l’intrigue jusqu’au dénouement après environ 10-15 heures.
Wonder woman
Deedlit in Wonder Labyrinth (DWL) est un Metroidvania pur jus. Il s’agit du genre popularisé par le jeu cultissime « Castlevania Symphony of the Night », qui a posé définitivement les bases du genre (vous ne connaissez pas ? Arrêtez tout et courez y jouer, nous vous pardonnons de ne pas finir de lire ce test), et par Metroid qu’il n’est plus nécessaire de présenter. Concrètement vous allez explorer cet énorme labyrinthe, dont vous pourrez afficher une carte en permanence pour vérifier les zones traversées ou non (ce qui est bien pratique). Des points de sauvegardes et des portails de téléportation se débloqueront au fil du temps pour vous faciliter les nombreux aller-retours. Le bestiaire est très varié. Nous comptons plus d’une cinquantaine de créatures différentes, chacun ayant ses points faibles avec lesquels il faudra jouer pour parvenir à s’en défaire. De nombreux boss très impressionnants viendront vous donner du fil à retordre lors de votre escapade dans le labyrinthe, mais bizarrement, pas de minotaure (#refculturelle)…
Arc et Sophie, leurs animaux et toute la compagnie
Deedlit dispose d’une arme et de son arc, ainsi que de deux esprits élémentaires : feu et vent. Metroidvania oblige, vous pourrez débloquer de nouvelles armes et pouvoirs, afin de devenir plus fort et d’avancer toujours un peu plus loin (double saut, pouvoir de planer…). L’une des originalités du gameplay est que votre personnage peut choisir son esprit dominant, ce qui lui confèrera des atouts et faiblesses. Par exemple, lorsque vous arriverez dans un décor de lave, sélectionnez l’esprit de feu et vous pourrez marcher sur celle-ci sans aucun souci (#thefloorislava), par contre les ennemis qui crachent du feu ne subiront pas de dégâts tant que vous serez équipé de ce pouvoir… Cette subtilité de gameplay à base de « couleur » dominante apporte un peu de fraîcheur, notamment dans les combats contre les boss, ce qui nous a rappelé le jeu Ikaruga dans un tout autre genre.
Un jeu magnelfique
Côté réalisation, la 2D est juste magnifique : c’est détaillé, bien animé et les animations sont très dynamiques. Les environnements sont tous très différents, c’est une surprise sans cesse renouvelée que de se balader dans les différents niveaux du jeu. La musique colle bien au ton et est très agréable, parfois épique, parfois inquiétante, du bon travail.
Conclusion
En définitive, Deedlit in Wonder Labyrinth est un excellent jeu : varié, magnifique, prenant. La seule chose qui lui fait perdre le podium face au mythique Castlevania Symphony of the night est sa durée de vie beaucoup plus courte et sa relative facilité (en utilisant certains sorts, les combats sont rapidement bouclés). Toutefois, cela serait dommage de bouder cette aventure sortie de nulle part, qui vous laissera un bon souvenir pendant un temps certain. Bravo et vivement une suite, qui sait ?
LES PLUS
- Un Symphony of the night mini
- Le gameplay solide est intéressant
- Varié
- Beau
- Super beau
- On a dit que c’était beau ?
LES MOINS
- Un poil court
- Peut devenir facile si vous utilisez les bonnes techniques
Parait que c’est beau loooool
Ça l’est