Foodtruck Arena, développé par Cat-astrophe Games et édité par Gaming Factory, est sorti le 2 juillet 2021 sur Steam et sur Nintendo Switch. Ce jeu est un clone du célèbre jeu « Rocket League », mais que vaut-il réellement ? C’est ce que nous allons voir dans ce test.
Bon, c’est quoi le principe du jeu ?
Le principe du jeu est extrêmement simple : vous contrôlez un Food Truck dans un ersatz de stade de football et vous devrez mettre le ballon (ici une tomate) au fond des cages adverses. Vous pourrez faire du 1V1 ou du 2V2 avec 2 règles possibles : avoir un nombre de buts prédéfini ou avoir plus de buts que l’adversaire à la fin d’un temps donné. Le jeu, contrairement à son modèle, est en vue du dessus, nous voyons ainsi tout le terrain tout le temps. Il y a aussi des changements de météo possibles entre chaque match. La possibilité de choisir la courbure du terrain existe également.
Au niveau du casting, vous aurez le choix entre 8 personnages, chacun disposant de son propre pouvoir qui lui permettra de renverser la situation et de reprendre l’avantage sur son adversaire. Cela peut aller d’une accélération de notre camion à l’inversion des commandes, ou encore geler son adversaire, le faire rouler sur de la sauce tomate pour qu’il soit moins précis dans ses virages, etc. Chaque pouvoir a son utilité et aucun ne ressort du lot, ce qui est un excellent point pour l’équilibrage du jeu. Vous commencerez le jeu avec 4 personnages, mais vous pourrez débloquer les 4 autres en finissant plusieurs fois le mode tournoi (équivalent d’un mode histoire dans un jeu de VS) ainsi que la possibilité de changer la couleur de votre véhicule. Vous avez aussi un mode match libre, jouable avec ou contre un ami, où vous pourrez décider des conditions de victoire, du lieu où vous jouez et de la météo.
Vous avez aussi la possibilité de jouer avec ou contre une autre personne en multi local uniquement.
J’ai choisi mon personnage, comment on joue ?
Ça y est, c’est l’heure du match. Vous êtes propulsé sur le terrain, face à votre adversaire, la tomate entre vous. Pour contrôler notre véhicule, nous utiliserons 4 boutons : un pour la marche avant, un pour la marche arrière, un pour sauter et un pour utiliser notre pouvoir. La prise en main est vraiment facile, sauf que vous contrôlez un camion et cela se ressent très vite : c’est lent, et la maniabilité est très souvent aux fraises, surtout quand nous devons tourner. Le saut ne sert qu’à se remettre sur nos 4 roues lorsque notre véhicule est couché ou sur le dos. Même les chocs ne sont pas spécialement impressionnants, sauf en jouant ceux qui changent la vitesse ou la taille d’un véhicule. Oubliez rapidement la précision d’horloger de Rocket League en tapant le ballon à un endroit et une vitesse précise, ici, la meilleure tactique c’est de protéger la tomate du camion bélier de notre adversaire.
Au niveau du terrain, vous pourrez jouer dans différents pays, mais ce ne sont que des skins qui n’ont aucune influence. Idem pour la météo, elle n’a quasiment aucun impact sur les véhicules. Seule la courbure du terrain a un impact réel.
Parlons de la mécanique des pouvoirs : elle est très simple, elle se charge toute seule et dès qu’elle est prête, il n’y a plus qu’à appuyer sur le bouton au moment que vous jugerez opportun. Une fois utilisé, il se remet à charger et le cycle recommence. Son utilisation est techniquement illimitée tant que le match se joue.
Au niveau technique, on en est où ?
Au niveau graphismes, les conducteurs sont plutôt jolis, mais une fois en match, leurs camions ont une apparence assez grossière. Le stade en lui-même est propre à ce niveau-là aussi. Les menus sont très chiches par contre. De manière générale, nous sommes sur quelque chose de moyen en jeu.
Passons maintenant à la bande-son, pas grand-chose à dire si ce n’est que nous avons l’impression d’entendre des musiques assez génériques et passe-partout. Les bruitages sont bien dosés dans l’ensemble.
Le jeu tourne très bien sur Switch, nous n’avons pas constaté de gros ralentissement ou de bug venant entacher l’expérience de jeu.
Au niveau de la langue, le jeu est disponible en français et la traduction est à 99% bien faite, le seul hic est dans le menu des résultats où la traduction avec Google se fait ressentir.
Conclusion
Foodtruck Arena est extrêmement loin de menacer Rocket League, la faute à une maniabilité souvent désastreuse. Pourtant, il propose quelques petites choses que son frère spirituel ne possède pas, lui permettant de devenir une curiosité. Son mode histoire est très loin d’être exceptionnel et le fait de devoir le faire plusieurs fois pour tout débloquer devient vite ennuyant. Le seul intérêt de ce jeu est en multi local avec un ami (comme 99% des jeux de VS). La bande-son passe bien sans être transcendante et au niveau graphismes c’est un peu le yo-yo. Ce jeu peut être conseillé à des gens voulant plutôt une expérience rapide sans avoir à s’embêter à apprendre des mécaniques complexes avec un ami sur le canapé pour la déconne, mais vous passerez très vite à autre chose.
LES PLUS
- Une prise en main rapide…
- Les pouvoirs de chaque personnage
- Traduction française de bonne facture
- Expérience multijoueur sympathique
- Très bien optimisé pour la console
LES MOINS
- … Malgré une maniabilité souvent désastreuse.
- Les graphismes sont dans la moyenne basse
- Le solo devient très vite ennuyeux
- Les changements sur le terrain n’ont que très peu d’influence
- Bande-son passe-partout