En 2005, Nintendo décide de diversifier toujours plus l’offre Mario Sport. Après les classiques Tennis et Golf, c’est Mario Smash Football qui voit le jour sur Gamecube. Une première expérience proposée par Next Level Games suffisamment satisfaisante pour que Nintendo valide ensuite un autre opus intitulé Mario Strikers Charged Football en 2007 sur Wii. Pourtant, après ça plus rien, si ce n’est les appels lancés par les fans pour un nouveau jeu. Nous sommes désormais quinze ans après le jeu Wii et nous sommes bien contents d’être si proches de la date de sortie de Mario Strikers: Battle League Football sur Nintendo Switch. D’autant plus que nous avons eu la chance d’être conviés à faire quelques matchs d’échauffements avec Nintendo avant le début de la véritable saison de football made by Nintendo dès juin.
On s’étire la manette en douceur
Le jeu se lance sous nos yeux et l’écran principal nous permet de voir quatre modes principaux suivis d’un mode entraînement puis des options. Les quatre modes que nous avons sont : Match Rapide, Coupes, Club et Équipements. Nous allons surtout parler des matchs puis évoquer quelques petits points supplémentaires. Avant tout, nous avons été invités à suivre scrupuleusement l’entraînement. La logique du gamer nous donnait envie d’attaquer directement un match mais il faut dire que notre hôte a bien eu raison de nous entraîner avant.
Les différents tutoriels sont bien élaborés avec même un genre de test à chaque fin de leçon pour déterminer si vous avez bien acquis les différents points. Cela nous a permis de nous remémorer les mécanismes de Mario Strikers et d’apprendre les quelques nouvelles subtilités avant de passer à un véritable match. Nous n’allons pas vous mentir certains tests du mode entraînement ne sont pas si évident à passer et cela permet déjà de sentir un gameplay accessible en surface mais plus riche dans le fond.
En surface justement, nous avons les éléments que vous avez pu expérimenter par le passé dans un Mario Strikers. Dans les bases nous avons la possibilité de faire des passes normales ou lobées, des tirs au sol ou en l’air pour tenter de marquer un but puis la possibilité de tacler les autres pour les déposséder du ballon. Sachant que nous sommes dans Mario Striker, ces tacles ne sont pas nécessairement des tacles classiques mais parfois des bousculades propulsant les adversaires dans les limites du terrain. N’oublions pas la présence des objets et des “Super Frappes” et tous les ingrédients sont là.
Du moins, les ingrédients de la recette de base car à cela Nintendo ajoute un peu plus d’assaisonnement pour pimenter les parties voire les rendre plus techniques que jamais. Nous avons entre autres la possibilité de faire des esquives, sprinter en envoyant le ballon devant soi ou récupérer un orbe pour activer la possibilité d’une “Super Frappe” parmi d’autres éléments que nous avons certainement oubliés. Cela témoigne du peu de temps qui nous a été donné pour prendre en main le jeu et exploiter tout ça.
Malgré cela, sur la courte session qui nous a été accordée, nous pouvons assurer du fun délivré par l’expérience que nous avons eue sur les quelques matchs joués. Un fun qui se révèle immédiat et bien plus subtil en tentant d’appliquer sur le terrain les fruits de notre entrainement. Difficile par exemple de bien timer une esquive ou un tacle parfait avec des objets balancés ici et là par votre adversaire, ainsi que des personnages contrôlés par un second joueur très réactif. Cela dit, l’I.A. était également d’un très bon cabari même en mode normal.
Pas de carton, tout est permis dans Mario Strikers
Les matchs se jouent en 4 VS 4 avec différents personnages bien connus du royaume champignon. Il est tout à fait possible de faire une équipe constituée du même personnage. La difficulté vient ensuite des stats propres à chaque personnage, un personnage avec beaucoup de force résistera potentiellement à un tacle rapide d’un personnage faible. Il y avait à peine une dizaine de personnages sélectionnables et aucune information sur l’étendue du casting ou d’un potentiel suivi futur lié à celui-ci.
Une fois notre équipe composée, chaque joueur choisit une moitié de terrain qui se combinera en un seul. Nous n’avions observé aucun apport spécifique de terrain durant les matchs que nous avions joués mais à voir sur l’expérience finale. Après une cinématique s’attardant sur l’entrée sur le terrain des deux équipes le coup d’envoi est envoyé pour un temps de jeu de quatre minutes paramétrables avant la partie. Une fois le ballon entre vos pieds, à vous d’user des mécanismes offerts par le jeu pour arriver du côté adverse et tenter de marquer vos points.
Tir normal, tir chargé parfait avec ou sans orientation, passe avec reprise ou alors Super Frappe si vous avez attrapé un orbe. Il s’agit des différentes manières de marquer un but, sachant qu’une Super Frappe rapporte deux points. Juste ainsi l’impact et la puissance des frappes se fait déjà suffisamment sentir mais comme si cela ne suffisait pas, les Super Frappes ont droit à leur petite mise en scène sympathique avant de voir la balle se diriger vers les buts et voir le gardien adverse lui opposer une résistance.
D’ailleurs comme par le passé, lors de l’activation d’une Super Frappe, une jauge en demi-cercle apparaît sur votre personnage et une barre bouge alors vers la gauche puis vers la droite. Chaque côté possède une zone précise où arrêter la barre en mouvement et le résultat de votre performance influencera sur l’efficacité ou non de votre Super Frappe. Du côté adverse, il faudra opposer une résistance à cette frappe en martelant le bouton A.
En plus de ça, les objets font encore plus trembler l’enceinte du stade sans oublier les bousculades à tout va pour envoyer les autres au sol ou sur les limites électriques du terrain. A voir en jouant au jeu final ainsi qu’avec plus de joueur mais en jouant à deux en duel, le jeu pouvait très vite devenir bordélique et illisible. En effet, en plus de garder un œil sur la balle, il s’agit aussi de regarder où nos coéquipiers vont et gérer le switch de personnage avec L. Dans le feu de l’action, il nous arrivait de ne plus savoir qui nous dirigions où vers qui nous faisions la passe.
En équipe, ça avait l’air un peu plus lisible et légèrement plus aisé d’appliquer certaines astuces de jeu. Le fait d’avoir un autre joueur qui contrôle directement un autre personnage fait qu’on a aussi moins de switch potentiel à faire et facilite le tout. Encore une fois, il s’agit de voir sur le jeu final et avec ses amis pour bien nous rendre compte de la chose. Cela peut arriver bien plus vite que prévu selon ce qu’on nous a évoqué avec une session de jeu à venir prochainement pour les abonnés du Nintendo Switch Online.
Au-delà de ça, le jeu est joli et propose de beaux effets avec un framerate qui n’avait pas tremblé une fois malgré les explosions incessantes sur le terrain. Nous sentons la maîtrise de la Switch par Next level Games. A confirmer plus tard sur l’ensemble du jeu en portable comme en TV. De la même manière, il faudra patienter pour que nous vous parlions d’autres modes de jeu que nous n’avions pas pu parcourir. Nous avons eu un bref aperçu des Equipements qui changent l’apparence des personnages et leur stats via un système de Bonus/Malus. Les matchs nous rapportaient de l’argent à gagner et à débourser pour ses pièces. Ainsi en jouant avec de l’équipement les parties peuvent également devenir autrement plus subtiles. Chose encore une fois, à confirmer prochainement.
Impression
La séance fut courte mais intense. Mario Strikers: Battle League Football est encore très loin de nous avoir livré tous ses secrets. Pourtant, nous sommes déjà accros et frustrés de ne pas en avoir eu plus et de ne pas pouvoir partager beaucoup plus avec vous. Après quelques tours de terrain, nous sommes déjà prêts et impatients pour le véritable coup d’envoi annoncé pour ce 10 juin 2022. Le FC Nintendo Town sera présent et compte bien remporter la ligue des Strikers !
Impatient de voir ce nouveau jeu de la licence !!