Monster Hunter Rise est sorti l’année dernière en mars, pour beaucoup il est considéré comme l’un des meilleurs jeux sortis en 2021, sans dire qu’il tourne aux petits oignons sur notre switch adorée. Mais après avoir passé une centaine d’heures (voir plus pour les plus acharnés), on en veut plus ! Et Capcom nous propose alors Sunbreak, l’extension qui rajoute pas mal de contenu. Alors bonne extension ou pas ? Eh bien, enfilez votre plus belle armure, préparez votre arme favorite et dressé votre meilleur chat, c’est parti pour Monster Hunter Rise : Sunbreak.
On ne révolutionne pas le gameplay
Sunbreak, vendu pour 39.99€ nous rajoute du contenu, de nouveaux monstres, des variations de monstres, un mode solo plus poussé, des PNJ pas idiots, un nouveau GAP de quêtes, une nouvelle histoire avec ses cinématiques, de nouvelles armures, de nouvelles armes, deux nouvelles zones, bref un Monster Hunter Rise dopé aux hormones avec un sentiment de trop peu quand même.
Cependant, on ne change pas drastiquement le gameplay, on nous propose de nouveaux talents et surtout la possibilité d’avoir 2 « jeux » de talents sous la main. Vous pouvez à l’avance préparer 2 combinaisons de talents (donc façon de jouer + attaque X + attaque A), par exemple pour la Corne de Chasse (l’arme que nous avons utilisée), nous pouvons décider d’avoir le mode classique sur le parchemin A puis le mode écho pour le parchemin B, ce qui fait qu’on peut passer d’une forme buff à une forme d’attaque à la volée. Sans dire qu’avec des armes comme le Katana, on peut créer des combos plutôt stylés et dévastateurs.
En dehors peu de changement, ils ont profité du DLC pour améliorer la course contre les murs, plus besoin de lancer un filoptère pour que notre personnage se mette à courir, il suffit maintenant de foncer contre le mur, ce n’est pas grand-chose comme ça, mais en jeu ça rajoute une fluidité fort agréable.
Un roster qui grandit … un peu
Côté monstres ce n’est pas la folie, depuis la fin de Monster Hunter Rise, plusieurs grosses mises à jour sont arrivées pour compléter le jeu de base, de gros monstres ont été ajoutés et même la vraie fin du mode histoire. Sunbreak a déjà sa feuille de route de prévue et des ajouts vont aussi être faits jusqu’à 2023 ! Donc autant dire que l’on va relancer régulièrement notre Monster Hunter.
De base, nous avons 17 nouveaux monstres, dans ces 17 monstres, nous incluons les variantes (comme le Bishaten Sanguin), ces variantes ne changent pas totalement le gameplay, les moveset reste plus ou moins identiques, mais ses faiblesses et les afflictions vont changer, sans compter que ça nous fournira un nouveau type d’armure et d’arme. De quoi se faire plaisir. 17 monstres c’est quand même assez léger, quand on repense à Iceborne (extension de Monster Hunter World) qui en rajoutait 27, soit 10 de plus …
Cependant, on ne boudera pas les 3 nouveaux seigneurs introduits par le jeu, là où Rise prenaient clairement ses inspirations dans le japon féodal, ici nous sommes plutôt dans une ambiance européenne, le village d’Elgado nous plongera du côté des conquistadors, tandis que les seigneurs iront plutôt taper dans le folklore des « Universal Monsters », le Garangolm s’inspirera de Frankenstein, tandis que le Lunagaron ira lorgner du côté des Loups-Garous et pour finir le Malzeno qui lui sera plutôt du côté de Dracula. Leurs gameplays sont plutôt intéressants, surtout le Malzeno avec sa téléportation. Le tout sera bien évidemment inscrit dans l’histoire de Sunbreak.
Un effort sur le solo
Monster Hunter Rise nous apportait pas mal d’histoire et de cinématique, Sunbreak ne déroge pas et ajoutent plus de cinématique que le jeu d’origine. Cependant dans Rise il y avait deux contenus bien distincts, le solo donné dans le village et le multi donnée dans l’espace multijoueur. Avoir deux progressions différentes était un peu déstabilisant sans que ce soit très intéressant, une fois les quêtes du village finis on se sentait fort, mais très rapidement quand vous alliez dans le grand-camp vous remarquerez que vous n’avez fait que l’introduction, vous allez alors devoir retaper des monstres déjà vaincus pour enfin débloquer les monstres experts.
Eh bien dans Sunbreak, aucune distinction, la ville d’Elgado est équivalente à notre grand camp, mais ici pas de distinctions de zones, tout est accessible plus besoin d’avoir ce petit hub. Les quêtes d’histoires sont toutes faisables en multi, elles sont classées comme quêtes de Rang Maitre, vous allez alors grimper 5 rangs maitres jusqu’au boss scripté qui débloque le rang 6 et surtout l’accès aux Anomalies. Si le boss scripté est plutôt ennuyeux et sans intérêt (pire que l’Ibushi qui avait au moins le mérite d’avoir une mise en scène excellente) les anomalies vont rapidement rendre utile le endgame. Nous n’irons pas totalement dans le détail des Anomalies, mais sachez qu’un mal ronge les monstres, ce qui les rend beaucoup plus fort (et surtout sac à PV) qui vont alors vous fournir de nouveaux éléments pour booster vos armes au-delà de leurs limites.
Côté Solo ils ont ajouté la notion de Parangon, ces quêtes vont apporter le réel mode solo de Sunbreak, vous allez avoir à affronter des monstres aux côtés de PNJ que vous avez rencontré au cours de votre histoire, pas seulement les nouveaux qui peuplent Elgado, mais aussi ceux du village Kamura, vous allez alors pouvoir vous battre contre des monstres aux côtés de Fugen ou encore Hinoa. Et à notre grande surprise, le PNJ est loin d’être idiot, nous avions déjà apprécié l’IA des Pilpoils, mais là c’est d’un autre niveau. Ils vont jusqu’à aller chercher d’autres monstres pour les chevaucher et s’en servir contre notre cible principale. Vraiment un super travail, et bien sûr cela va donner un peu plus de difficulté qu’en multijoueur, qui, comme on le sait permet de gommer si on n’est pas très bon par la puissance des autres (mais parfois on se rend compte aussi que c’est nous le meilleur de la partie et ce n’est pas facile …).
Conclusion
D’une durée de vie d’une vingtaine d’heures environ, il s’approche de celui de Monster Hunter Rise quand on ne considère que l’histoire, mais comme souvent c’est le début d’une nouvelle ère quand on arrive à la fin de l’histoire. Vendu au prix de 39.99€ on s’approche du prix d’un nouveau jeu, avec un contenu plus chiche, seulement 17 nouveaux monstres (dont des variants), deux nouvelles cartes (dont une petite), quelques nouvelles armes et armures. Cependant, quel bonheur de retourner sur ce jeu magnifiquement optimisé pour nos switch, le jeu tourne toujours aussi bien en portable qu’en docker. Les anomalies vont nous faire tenir un bon moment sur le endgame alors maintenant … à vous d’optimiser vos nouveaux équipements !
LES PLUS
- Un nouveau village, une nouvelle menace et donc une nouvelle histoire.
- La carte de la citadelle intéressante à parcourir …
- Le mode Parangon avec ses PNJ à l’IA solide !
- Un village qui condense tout ce qu’il faut en peu de place.
- Les anomalies qui rajoutent du défi et de la durée de vie.
- Plus de distinctions solos/multi pour les quêtes d’histoires.
LES MOINS
- Un lore moins prenant et une ambiance moins agréable que Kamura.
- … mais celle de la jungle moins intéressante.
- Mais malheureusement que deux nouvelles cartes.
- Seulement 17 monstres, dont des variants.
- Contenu un peu rapide à expédier.