Massage Freaks, le jeu de rythmique de l’éditeur Qureate, est finalement sorti discrètement sur Steam. Pour passer inaperçu, il s’appelle désormais « beat refle », ce qui semble être un jeu de mot sur le terme « Reflexology ».
Dans un premier temps, je vous laisse avec le trailer du jeu, histoire de bien situer le ‘problème’.
Cette sortie chamboulée fait suite à une controverses après l’annonce de Massage Freaks. Sa représentation des femmes et des scénarios dans lesquels elles se retrouvent a amené beaucoup de gens à faire des comparaisons avec les crimes sexuels qui se passent en ce moment au Japon. De plus, une grande partie du contenu coquin du jeu semble avoir été supprimée de la version sortie. Les joueurs peuvent toujours y accéder via un patch sur le site officiel de Qureate et vivre l’expérience de beat refle telle qu’elle est prévue, mais il semble qu’afin de sortir le jeu avec un minimum d’agitation, Qureate a choisi de laisser de côté le contenu qui pourrait provoquer des réactions négatives importantes. Pour finir, les prénoms des personnages du jeu étaient identiques à ceux de certains membres du groupe d’idoles japonais « Hinatazaka46 » avant que Qureate ne les modifie. En effet, la page Steam de beat refle contient quelques déclarations de choix pour éviter toute controverse future :
※ Tous les personnages impliqués dans le contenu sexuel sont âgés de plus de 18 ans.
※ Ce jeu est une œuvre de fiction.
※ Il n’a rien à voir avec une personne, un groupe ou un incident réel.
※ Ce jeu n’est pas destiné à inciter ou à encourager le crime. Ne pas imiter.
Dans tout ça, la sortie du jeu sur la console hybride est encore très incertaine et dans le flou total. Bien que le jeu ait été lancé sur Steam, le lancement de beat refle sur console n’est mentionné nulle part sur le site officiel de Qureate et les pages de l’eShop sont toujours absentes au moment où nous écrivons ces lignes, même si la page est toujours sur le site officiel de Nintendo (ici).
Au moment du report indéfini, qureate s’est abstenu de fournir les raisons explicites derrière sa décision, se contentant de dire qu’elle était « le résultat de discussions entre les parties concernées ».