Il ne paie pas de mine et pourtant…
Towerfall est un jeu d’action/plateforme en arène développé par Maddy Thorson de Matt Makes Studio (à qui l’on doit également Celeste).
Destiné à la Ouya le 25 juin 2013, il s’émancipera de celle-ci pour jongler entre la ps4 (2014) puis psvita (2015) et enfin Nintendo switch en 2019, c’est-à-dire 6 ans plus tard.
Mais pourquoi me lirez-vous ? Patience, j’y viens !
Bandez votre arc, et n’oubliez pas vos flèches…
Un combat à 4 joueurs en local dans une arène fermée, ou presque : les bords de l’écran communiquant au bord opposé pour mieux surprendre l’adversaire. Ça parait simple jusqu’ici.
Mais la petite touche de ce jeu : un arc POINT. Pas de lame, ni de fusil, mais bel et bien un simple arc et ses flèches.
3 modes de jeu s’offrent alors à nous : Last man handing (le dernier survivant gagne la manche), Headhunters (1 mort = 1 point ; 1 suicide = -1 point ; tué par l’adversaire = aucun changement de score) et Team deathmatch. Et cela en mode standard 4 joueurs et 6-player depuis la version sortie sur ps4/vita/switch.
C’est en somme un bon party game de salon entre potes, et si l’un d’entre vous semble un chouia lésé, il est possible d’attribuer des avantages pour s’en sortir et inversement pour le joueur en tête de la partie (flèche à tête chercheuse, flèche explosive, double saut, vitesse accélérée ou réduite etc). Le replay de fin de manche risque d’en faire enrager plus d’un !
Niveau prise en main, rien de plus simple, mais une dextérité à toute épreuve pour rivaliser : une touche de saut, une de tir, une pour dash ou attraper la flèche adverse en plein vol. Shooter ou sauter sur l’adversaire, il faut choisir !
Et la nouveauté dans tout ça ? …
Towerfall apporte son co-op inexistant dès lors : un Dark world et un Quest. En dlc sur les autres supports tandis que la Switch bénéficie du jeu dans son intégralité à sa sortie en 2019. Chacun des deux modes sont jouable en Normale ou en Hardcore pour pimenter la session.
Un coop bien sympathique, faisable en solo également, mais vous vous doutez bien que c’est tout de même moins fun.
Le Dark world est composé de 5 niveaux seulement, mais dont la disposition de la map change à chaque passage à l’étape suivante et se termine par un combat de boss de fin ; il est jouable de 1 à 4 joueurs.
Le Quest, plus long d’une dizaine de niveaux auxquels vous combattez des vagues d’ennemis sur la même map sans transition ; celui-ci est jouable de 1 à 2 joueurs.
Un mode Trials a été ajouté : une sorte de sélection divers d’entraînement pour affûter ses compétences en tir, en déplacement comme en vitesse et en agilité.
Rétro, mais pas trop ! …
Du pixel en veux-tu en voilà, du rétro gaming en somme.
C’est beau à voir, coloré, animé et diversifié à moindre mesure par son bestiaire mais ne cherchez pas de scénario. Il n’y en a pas vraiment.
On saute d’une map à l’autre, ayant chacune des particularités de terrain (des roches ou des sphères magiques qui tombent, des fragments de la zone de jeu qui explosent pour y découvrir un passage etc), avec une petite poignée de personnages sélectionnables (quelques-uns à débloquer par la suite dans le mode versus comme co-op).
Et pour titiller nos oreilles ? …
Composé par Alec Holowka, une bande son épique, d’aventure qui colle relativement bien au jeu.
Conclusion
Facile à prendre en main malgré une rejouabilité plutôt limité selon si vous êtes seul à jouer ou à plusieurs. Heureusement que la version switch possède tous les ajouts mis en DLC jusqu'à lors, qui permettent d'agrémenter un peu plus la durée de vie tout en ajoutant de la technicité. En conclusion, une belle petite découverte lors d’une soirée entre amis ou rigolade et trahison sont au rendez-vous. Les adeptes des jeux 2D, en multijoueur et réactif on ne saurait que vous le conseiller, pour les autres cela restera un bon party game de soirée.
LES PLUS
- Prise en main simple
- Gameplay intuitif et réactif
- Co-op local (assez rare aujourd’hui)
- Ajout du Darkworld/Quest/Trials
LES MOINS
- Multi local seulement
- Durée minime lié à l’absence de scénario
- En anglais seulement