Nous voici trois ans après la sortie d’Épée de Bouclier et moins d’un an après Légendes Pokémon: Arceus. Après la Grande-Bretagne, la franchise semble se tourner cette fois-ci vers l’Espagne et le Portugal comme source d’inspiration. Un vrai monde ouvert avec une carte immense, de nouvelles formes régionales et une aventure répartie sur trois axes, voilà de quoi assouvir notre soif de découverte. Et ça tombe bien car nous avons été invités pour participer à la preview de cette nouvelle génération : Pokémon Écarlate et Violet.
Cette preview de Pokémon Écarlate et Violet a été réalisée sur une version de développement de la version Écarlate et notre avis à cet instant ne reflète en rien ce qui sera disponible dans la version finale. Dans le cadre de cette preview, nous avons été positionnés dans une sauvegarde déjà avancée avec des pokémons au niveau 25 pour être libre d’explorer plus facilement tout un panel de possibilités offert par le jeu sans être freinés ni ralentis dans la découverte. Avec ces éléments à l’esprit, voici notre ressenti.
Tout d’abord, parlons d’un aspect important du jeu et qui est une nouveauté dans la franchise, la personnalisation très poussée du visage de votre personnage, qui plus est, modifiable quand vous le souhaitez. Nous allons enfin pouvoir créer notre dresseur comme nous le souhaitons plutôt de ne disposer que d’un choix limité de cheveux et couleurs de peau. Nous ne nous sommes pas attardés très longtemps sur ce point pour profiter au mieux du reste du jeu mais c’est vraiment un point qui a été très travaillé et cela se ressent aux vues des possibilités qui sont présentes pour gérer le visage de votre personnage. Pour rester un peu sur l’apparence et plus particulièrement le style, de nombreuses options de tenues seront disponibles en fonction de vos envies avec la personnalisation du couvre-chef, des gants, des chaussures et du corps. Cet aspect étant intéressant mais pas la raison principale à laquelle nous accordons de l’intérêt dans le cadre de cette preview, nous n’avons pas insisté sur cette partie durant notre découverte mais les possibilités de personnalisation ont bien évolué par rapport aux opus précédents.
Partons à l’aventure !
Passons maintenant à l’exploration. Un monde ouvert sans temps de chargement est ce qui nous est vendu et c’est bien ce que nous avons. Vous êtes lâchés sur une immense carte, tel Link dans Breath of the Wild. L’accès nous a été restreint à une petite portion donc il est difficile de se prononcer sur un ordre de grandeur mais c’est largement bien supérieur à ce qu’a pu nous proposer Épée et Bouclier et de très loin. La région de Paldea se compose de plusieurs régions avec des climats différents et avec en son centre la grande ville de Mesaledo qui servira probablement de hub central au cours de vos aventures. C’est d’ailleurs l’un des rares endroits à être instancié et à disposer d’un temps de chargement pour y entrer ou en sortir, mais la ville en elle-même regorge de détails et d’éléments ce qui justifie cela de manière logique. Ouvrir la carte du monde vous indique où se situent les principaux points d’intérêts ainsi que là où vous devez vous diriger pour chacune des trois voies d’aventures qui s’offrent à vous et que nous allons aborder juste après. Vous pouvez même voir directement sur la carte les pokémons que vous pouvez trouver dans la zone où vous vous situez actuellement. C’est très pratique car cela évite les allers-retours dans le pokédex. Vous pourrez également retrouver sur la carte une icône symbolisant des apparitions massives ce qui peut motiver à vous y diriger. De plus, nous avons une nouvelle fonctionnalité ultra pratique qui fait son apparition directement sur l’interface principale : le radar (ou mini-map) qui vous permet de voir ce qui vous entoure à proximité.
Nous avons pu profiter du pokémon légendaire en guise de monture avec différents pouvoirs disponibles comme nager, planer, utiliser le vol vers un Centre Pokémon et grimper à la verticale sur les parois. Par rapport à Arceus, les pouvoirs sont tous centralisés sur un seul et même pokémon et tout se fait automatiquement. Pas besoin d’aller dans un menu quelconque ou de faire des manipulations, tout est automatique. Cependant, ces pouvoirs ne seront pas tous disponibles lors d’un début de partie classique mais même la fonctionnalité de base de cette monture vous permet de vous déplacer vraiment bien plus vite qu’à pied.
Se balader sur la carte vous permettra trois interactions principales. La première est bien évidemment de combattre et capturer des pokémons. Tout comme dans les terres sauvages de Épée et Bouclier et dans Arceus, les pokémons sauvages sont directement présents sur la carte (plus facile donc d’identifier les shinys). Pour enclencher un combat, vous pouvez soit entrer en contact avec eux, soit lancer la pokéball d’un pokémon de votre équipe sur le spécimen sauvage. Nous revenons sur la franchise principale donc les combats restent classiques, courir autour du combat comme nous pouvions le faire dans Arceus n’est plus au menu. Mais nous reviendrons sur les combats un peu plus tard. Pour rester dans la comparaison avec Arceus et pour clarifier les choses, il n’est pas possible de capturer les pokémons directement sur la carte. La formule d’origine de la licence est inchangée, il faut combattre pour capturer. En revanche, une nouvelle fonctionnalité a fait son apparition, vous pouvez lancer vos pokémons sur la carte et s’ils se trouvent à proximité d’un pokémon sauvage (sans que votre pokéball ne le touche), un combat automatique va se lancer en se basant sur la différence de niveau et les types impliqués mais sans déclencher l’instance de combat habituel, tout va se dérouler en arrière-plan. Si votre pokémon remporte le combat, vous gagnerez de l’expérience et des objets tout comme un combat classique mais en accéléré et sans dépenser de PP. C’est une toute nouvelle méthode pour faire monter vos pokémons en niveau plutôt intéressante et un gain considérable de temps : pas de temps de chargement, pas d’animation d’attaque, pas de texte et pas de menu de fin de combat, une sorte de speedrun de combat. Bien entendu, rien ne vous oblige à combattre tous les pokémons sauvages de cette façon mais cette fonction offre des options aux joueurs qui ont du mal avec la montée en niveau et qui préfèrent se concentrer sur l’exploration et l’histoire.
Passons maintenant à la deuxième interaction : les objets. Le monde de Paldea regorge d’objets éparpillés partout sur le sol. Comme d’habitude, ces éléments sont représentés par des pokéballs et interagir avec vous permettra de les ramasser. Le jeu semble vraiment généreux en termes de quantité d’objets que vous pourrez ramasser car il y en a presque tous les cinq mètres. A voir si cela sera aussi le cas de la version finale. En dehors des pokéballs au sol, vous serez parfois amenés à trouver des éléments scintillants. Il s’agira souvent d’échantillons laissés par les pokémons sauvages qui vous seront utiles plus tard dans votre aventure. Ces mêmes échantillons sont récupérés lors de vos combats contre les spécimens sauvages. Votre exploration vous mènera également vers un autre type d’objet mais qui n’est pas ramassable en l’état. Tout comme Épée et Bouclier avec les antres pour les raid Dynamax, vous trouverez sur la carte des cristaux élémentaires qui vous permettront de récupérer des ressources et déclencher des raids Téracristal. Nous aborderons cet aspect après dans la partie combat.
La troisième interaction est celle avec les dresseurs. Contrairement aux opus précédents, les dresseurs dans Écarlate et Violet ne viendront plus vous affronter dès que vous entrez dans leur champ de vision. Vous devrez aller leur parler pour déclencher le combat. Un changement important dans la licence qui va probablement permettre aux joueurs de se concentrer sur l’exploration et la capture. De ce que nous avons pu tester sur cette version de test, en vous approchant des dresseurs, une bulle de dialogue apparaît au-dessus d’eux. Lorsque la bulle est orangée et que vous parlez au dresseur, cela nous a souvent mené à une quête annexe ou un combat là où les bulles classiques sans couleur n’ont rien déclenché de particulier. En résumé, l’exploration semble déjà à elle seule très riche et variée avec de nombreuses options pour convenir à tout type de joueur.
Pokémon Écarlate et Violet axe sa progression sur trois voies distinctes : La voie du Maître, le parfum de légende et ★ Objectif Stardust ★. Chacune de ces voies vous propose ses propres activités et défis ainsi que des badges dédiés. Les badges ne semblent plus liés uniquement à l’affrontement de champions d’Arène mais à tous les aspects du jeu, ce qui offre encore de la diversité dans le gameplay. La voie du Maître est l’objectif classique et principal du jeu avec l’acquisition des badges d’Arènes pour se confronter à l’ultime défi de la Ligue Pokémon. Dans votre aventure, vous passerez par des bourgades où des champions sont présents. Vous devrez vous inscrire à l’examen de l’Arène et réussir le test avec brio pour obtenir le droit d’affronter le champion d’Arène du lieu. Dans le cadre de notre test, nous avons affronté le champion de type Plante et son examen nous demandait de retrouver des pokémons éparpillés dans le village. Nous supposons que chaque examen d’Arène aura une mécanique différente, proposant des énigmes plus ou moins complexes.
Le parfum de légende vous met à la recherche des pokémons colossaux appelés Dominants. Cette activité se rapproche rapidement des Monarques que nous pouvions avoir dans Arceus mais orienté exclusivement sur le combat. Par manque de temps, nous n’avons pas pu aller au bout de cette activité mais il semble qu’il n’est pas possible de capturer ces spécimens. Un pan de l’histoire est dédié à cette voie en parallèle des deux autres voies.
★ Objectif Stardust ★ quant à lui vous confronte à ce qui se rapproche le plus des habituelles Team auxquelles le joueur fait face dans chacune des versions Pokémon. Cette activité vous place dans une zone fermée, face à un gang complet qui vous envoie leurs pokémons à la chaîne. Votre objectif est d’en éliminer un nombre défini avant la fin du compte à rebours. Le principe ici est le même que les combats automatiques, vous envoyez vos pokéballs sur le terrain pour affronter un maximum de pokémons adverses. Au début de l’activité, vous choisissez trois pokémons qui seront les seuls à être appelés pour toute la durée de l’évènement. Il faut bien faire attention au type représenté pour ne pas vous retrouver avec des pokémons trop faibles ou des adversaires insensibles ou résistants à vos types. Une fois le gang battu, vous affrontez le grand chef du gang de la zone dans un combat plus classique, toujours avec vos trois pokémons choisis au départ. Là aussi, un pan de l’histoire est consacré à cette voie, ce qui offre plusieurs scénarios à suivre. Ces trois voies nous réservent de longues heures de jeu et d’intrigue pour en découvrir tout le contenu.
Place à l’action !
C’est maintenant l’heure d’aborder les combats. Comme évoqué plus haut, cette génération continue sur la lancée classique et ne suit pas ce qu’avait mis en place Pokémon Arceus au niveau de l’expérience donnée aux combats. Une fois le combat enclenché, la vue reste centrée autour des pokémons combattants et vous n’avez pas le contrôle de votre dresseur. Toutes les options sont présentes : attaquer, voir vos autres pokémons, utiliser un objet du sac ou fuir. Contre les pokémons sauvages, le raccourci pour lancer une pokéball sans avoir à passer par le sac est toujours disponible. La grosse nouveauté dans cet opus est la téracristallisation (aussi facile à écrire qu’à prononcer) qui va venir complètement changer la donne. Lorsque vous attrapez un pokémon, il a par défaut un ou deux types qui lui sont propres, mais cette nouvelle génération ajoute à cela un type Téracristal. Par défaut, le type Téracristal sera commun à l’un des deux types de base du pokémon. Toutefois, rien n’empêche un pokémon de disposer d’un type Téracristal différent, voire même opposé à ses types initiaux. Prenons l’exemple de Carmadura qui est de type Feu et Psy, eh bien il est tout à fait possible d’en obtenir un avec un Téracristal de type Eau. Pourquoi insister sur cet aspect ? Tout simplement parce que la téracristallisation permet à un Pokémon de revêtir son Téracristal ce qui va booster ses statistiques, lui donner le type unique du Téracristal et renforcer les attaques du type en question. Cela implique que le pokémon change de type le temps de la transformation et donc qu’il voit ses faiblesses modifiées par la même occasion. Les stratégies autour de cette fonctionnalité ouvrent un champ de possibilités presque infini pour contrer des adversaires aux pokémons coriaces. Mais cela implique également beaucoup de patience et une bonne dose de chance pour obtenir les combinaisons idéales sur les pokémons souhaités. En tout cas, c’est un changement novateur et intéressant au sein de la licence. La contrepartie est que vous ne pouvez l’utiliser qu’une seule fois. Pour pouvoir vous en servir à nouveau, vous devez visiter un Centre Pokémon ou récupérer les ressources d’un cristal sur la carte. Le potentiel est donc un peu plus contrôlé et moins excessif comme ont pu l’être les Méga-évolutions ou les Dynamax.
A l’instar d’Épée et Bouclier avec les raids Dynamax, cette génération met en place les raids Téracristaux. Il s’agit toujours de batailles pouvant allier jusqu’à quatre joueurs qui font face à un pokémon téracristallisé. Des changements ont toutefois été apportés pour rendre le combat plus dynamique. Tout d’abord, il n’y a plus de bouclier à briser avant d’atteindre les PV du pokémon sauvage. Ensuite, le combat est limité sur la durée et toutes les actions des dresseurs sont en temps réel. Si un joueur met trop de temps à agir, un autre joueur plus rapide aura le temps d’agir deux fois. Cela n’a pas d’incidence directe mais vu que le combat est déterminé par le temps, plus vous attaquez souvent, plus vous mettez les chances de votre côté de remporter le combat. Autre point, après avoir effectué un certain nombre d’attaques, les joueurs ont tous la possibilité d’utiliser la téracristallisation là où avant, seul un seul joueur avait la possibilité de passer en Dynamax. Et pour finir, vous n’êtes plus obligé d’être KO pour encourager les autres joueurs, il s’agit d’un choix à part entière qui sera d’ailleurs crucial pour le bon déroulement du combat. Vous pourrez augmenter l’attaque, la défense ou rétablir les points de vie de tous les pokémons alliés plutôt que d’attaquer avec votre pokémon, mais les bénéfices en valent la peine car le pokémon sauvage ne sera pas là pour vous faire de cadeaux. En revanche, tomber KO ne vous permet plus d’effectuer aucune action. Vous perdez juste du temps en attendant que votre pokémon retourne au combat. Les raids téracristaux sont l’une des manières d’obtenir des pokémons avec un téracristal rare et différent du type d’origine. L’autre manière étant de trouver un pokémon sauvage téracristallisé se baladant sur la carte sans qu’il soit issu d’un raid. Nous supposons que les pokémons issus des raids seront tout de même bien plus puissants que ceux trouvés sur la carte. Tous les combats contre des pokémons sauvages que vous remportez vont vous donner des échantillons de pokémons tels que des plumes, des poils, des griffes, etc… que vous allez pouvoir utiliser dans les stations où se trouvent les Centres Pokémon. Nous y revenons juste après.
Pour en revenir aux combats d’un point de vue général, deux nouvelles options font leur apparition désormais lorsque vous êtes sur la carte. La première est la possibilité de soigner toute votre équipe en un seul bouton avec les objets présents dans votre sac. Si vous êtes pressés, pas regardant sur les objets utilisés en premier et avez suffisamment d’argent pour faire des stocks complets, cela évite de passer du temps dans le sac à optimiser l’utilisation de chaque objet par tranche de PV perdus. Tout comme les combats auto, c’est une option et rien ne vous oblige à l’utiliser donc c’est tout de même intéressant d’avoir de petites fonctionnalités pour faciliter le confort du joueur. La seconde option est depuis l’interface de votre équipe pokémon, vous pouvez déplacer instantanément le pokémon sélectionné en tant que premier dans l’équipe. Et cela bascule automatiquement les autres en dessous sans changer leur ordre. Plus besoin d’échanger tous les pokémons de place pour les remettre dans l’ordre qui vous arrangeait (et très pratique pour les œufs que vous placiez volontairement entre deux pokémons de type Feu). C’est encore une fois une option de confort appréciable. Vous aurez aussi accès à vos boîtes Pokémon à n’importe quel moment, plus besoin de se connecter à un PC.
Une autre nouveauté qui fait suite aux combats est le design du Pokédex. Lorsque vous attrapez un nouveau pokémon, vous débloquez une nouvelle entrée dans le Pokédex semblable à un petit livre quand vous rangez dans une étagère. Nous n’avons pas poussé la fonction de recherche mais il est en tout cas plus agréable visuellement de se balader au sein du Pokédex dans cet opus que dans les précédents. Il est vraiment beau et coloré, donnant envie de s’y perdre et de tout feuilleter. Vos combats contre les dresseurs viendront aussi alimenter le Pokédex avec les pokémons vus mais c’est vraiment la capture qui apporte une cosmétique et une petite saynète qui sont très appréciables.
Prenez le temps de faire une pause
Abordons maintenant un nouvel aspect encore avec les Centres Pokémons. Bien que dans d’anciennes versions, il était possible de trouver des Centres Pokémons en dehors des villes principales, nous avons pu constater dans la zone où nous étions restreints qu’il y avait presque autant de Centres Pokémons au milieu de nulle part que de Centres rattachés à un village. Aux vues de la taille de la région de Paldea, ce choix est pertinent car il est fort probable de devoir y aller régulièrement pour soigner nos pokémons et recharger le Téracristal. Les Centres Pokémons vous proposent également une boutique pour acheter des objets et, autre nouveauté, de créer vos propres Capsules Techniques (CT). Toutes les CT ne sont pas disponibles dès le début du jeu, celles-ci apparaîtront au fur et à mesure de votre progression dans l’aventure. Pour créer une CT, vous avez besoin de deux éléments : des échantillons de pokémons (qui ne seront pas les mêmes d’une CT à une autre) et des Points de Ligue (que vous gagnez lors de certains combats de dresseur et en progressant dans l’aventure). Une fois tous les éléments à disposition en quantité suffisante, vous pouvez créer une CT. Le menu vous permet de voir avant même de créer la CT quels pokémons de votre équipe sont aptes ou non à l’apprendre. Vous avez ensuite la possibilité de l’enseigner immédiatement ou de la ranger dans votre sac pour plus tard. Nous n’avons pas eu l’occasion de vérifier ce point mais nous supposons qu’ils ont conservé le fait que les CT soient désormais en usage illimité. Autre fonctionnalité disponible, vous pouvez faire venir jouer vos amis dans votre partie en les appelant depuis un Centre Pokémon. Toutefois, vous devez choisir si vos amis vont vous rejoindre en local ou en ligne, il est impossible de faire un mélange des deux méthodes de connexion.
Concernant le multijoueur, vos amis peuvent se balader librement dans votre partie (même à l’autre bout de la carte), affronter et capturer des pokémons, ramasser des objets, lancer des raids téracristaux et prendre des photos et selfies. En ouvrant la carte du monde, vous pouvez voir où se situent vos amis et les rejoindre plus aisément. En revanche, il n’est pas possible de progresser sur la voie du Maître avec vos amis. Nous n’avons pas d’informations sur les deux autres voies mais en toute logique, cela semble s’y appliquer aussi. Nous n’avons pas mentionné les pic-nics qui sont une activité que vous pouvez déclencher à tout moment sur la carte, que vous soyez seuls ou avec vos amis. Il s’agit d’un moment de relaxation, loin des combats et de l’exploration où vous vous reposez avec votre équipe. Vous pourrez siffler vos pokémons, leur parler, les laver et bien évidemment, préparer un sandwich ! Nous supposons que vous devrez découvrir des recettes de sandwiches afin de pouvoir les réaliser lors de vos pic-nics et chaque recette propose des avantages différents une fois que vous l’avez englouti. Vous aurez des avantages du style augmenter le gain d’expérience, augmenter la puissance des attaques d’un type donné, réduire le nombre de pas pour faire éclore un œuf ou encore augmenter les chances de croiser des shinys. Pour réaliser un sandwich, vous devez disposer des bons ingrédients en quantité suffisante pour être en mesure de le préparer. Suite à cela, vous aurez à placer tous les ingrédients sur votre tranche de pain en faisant attention à ne pas les lâcher trop tôt sous peine d’avoir moins de garniture. Une fois tous les ingrédients placés (à l’intérieur ou à l’extérieur du sandwich), vous venez placer la seconde tranche de pain pour le refermer d’une main habile. Le principe est exactement le même avec vos amis sauf que vous avez un peu plus d’ingrédients et aussi plus de chance de manquer de garniture. Nous n’avons pu su identifier si la quantité de garniture ou l’esthétique doivent respecter des standards pour que le sandwich soit considéré meilleur, ni si cela avait une incidence sur l’augmentation de statistiques apportée par le sandwich. C’est en tout cas une activité bien sympathique qui offre un peu plus d’intérêt que les currys dans Epée et Bouclier (même si nous avions adoré les préparer à l’époque).
Pour finir, parlons de la musique et des graphismes. La bande-son est excellente en tout point. La direction qui avait été prise avec Épée et Bouclier a été approfondie et poussée un peu plus loin ici, avec des musiques dynamiques lors des combats importants et qui évoluent en fonction des pokémons restants de l’adversaire. Les trois voies d’aventure ont une bande-son qui leur est propre, sans compter les musiques sur la carte, discrètes mais efficaces. Nous pouvons déjà qualifier ce point d’irréprochable. La partie graphismes quant à elle est plus complexe à jauger. Nous étions sur une version en cours de développement et dans un monde ouvert sans temps de chargement, il est difficile de se prononcer sur ce point si tôt. En plus de cela, nous pouvons prendre en parallèle Arceus qui avait été hué pour ses graphismes à sa sortie et qui pourtant a marqué les esprits par son gameplay et son approche dans l’histoire de la licence. Toutes les options de confort qui ont été ajoutées ainsi que les nouveautés de gameplay proposées par ce nouvel opus nous semblent bien plus importantes que le simple rendu graphique, même si nous sommes d’accord que ce n’est pas non plus à négliger. Le jeu n’est pas immonde, le rendu est plus que correct et les pokémons sont clairement identifiables, nous nous sommes concentrés sur tous les aspects positifs plutôt que de chercher ce qui n’allait pas car ces points seront probablement corrigés ou atténués pour la sortie officielle.
En conclusion, Pokémon Écarlate et Violet nous promet de belles heures de jeu en perspective ainsi que de nombreux défis, seul ou avec des amis. Une immense région en monde ouvert, trois histoires distinctes, un nouveau pouvoir de transformation qui casse les codes et plein de petites fonctionnalités et options de confort qui peaufinent une recette qui plaît encore d’années en années. Nous avons en tout cas hâte de mettre la main sur la version finale pour découvrir tout ce que Paldea va nous offrir. Mais parlons plutôt de vous maintenant. Plutôt Écarlate ou Violet ?
Merci pour cette preview et j’espère vraiment que lors du test vous serez objectifs et que vous n’hésiterez pas à pointer le négatif car j’ai encore de travers la note de votre test d’épée et bouclier excessivement bonne pour un jeu que l’on pouvait finir en 8h voir moins encore car tout était trop facile et que clairement le jeu n’était pas terminé et a été bâclé. Heureusement Arceus a relevé la barre et m’a permis de retrouver des sensations des premiers jeux Pokémon même si il y avait aussi encore bon nombre de défauts.
C’est bien le problème de la licence Pokémon maintenant, les défauts sont nombreux alors que sur DS on frôlait la perfection, la palme pour Noir et Blanc 2 et leur contenu gigantesque et toujours inégalés.
Et pour répondre a votre question, si je le prends ça sera violet, je suis tombé amoureux du prof ! L’argument est léger mais j’adore le design de ce personnage.
Violet ! Évidement ! La moto qui roule… et pas qui marche
Écarlate pour ma part !
Merci pour cette preview bien détaillée
Et vivement le 18 novembre 🙂