Teasé comme un nouvel opus de la série de spin-off Dragon Quest Monsters, Square Enix change d’avis en annonçant Dragon Quest Treasures à l’occasion d’une diffusion autour du 35ème anniversaire de la série Dragon Quest. Le jeu se présente comme une exclusivité Nintendo Switch à sortir mondialement le 9 Décembre 2022. Nous avons eu la chance même brève de toucher à cette nouvelle expérience Dragon Quest afin de vous en parler un peu ici.
Le trésor de cette fin d’année?
Le jeu démarre d’emblée une fois lancé et c’est l’occasion de souligner la traduction française des textes du jeu. Le doublage anglais est modifiable en japonais dans les menus. Nous commençons sur un navire avec des Vikings fêtant leur dernière trouvaille. La fête bat son plein tandis que deux enfants, exploités par l’équipage, saisissent l’occasion pour s’enfuir du navire avec un des canots à disposition. Ceux qui ont fait Dragon Quest XI reconnaissent peut-être ces deux têtes, il s’agit d’Erik et de sa sœur Mia. Erik est un des personnages principaux de Dragon Quest XI et Mia a été traitée durant les développements autour d’Erik. Au-delà de cela, nous n’avons pas beaucoup plus de lien avec le jeu précité et cela permet certainement ainsi à tous de jouer et comprendre ce Dragon Quest Treasures.
Nous vivons ainsi ce qui semble être un moment de leur jeunes années en tant qu’orphelins exploités par les Vikings. Du moins, le moment où ils fuient l’équipage en emportant avec eux 2 étranges créatures tout juste capturées par les Vikings. Les 2 entités spectrales à forme de chatte et de cochon nous guident jusqu’à une île embrumée que nos deux enfants explorent avant de s’enfoncer dans un mystérieux temple souterrain. Au fond de celui-ci se trouvent deux petites dagues enfoncées dans des pierres. Mia et Erik arrivent à les retirer de leur socle provoquant l’apparition d’un étrange portail les aspirant dans un autre monde nommé Draconia.
Arrivé sur ce nouveau monde, notre duo est séparé et nous incarnons Mia à la recherche de son frère égaré. Nous nous associons avec un slime rose et nous découvrons aussi que la forme spectrale se nomme Porcellus et que la dague nous permet de communiquer avec celle-ci. Nous poursuivons la route chez des pirates à la recherche d’un trésor caché dans les environs. Nous réussissons à échapper à leur vigilance pour explorer les alentours et arriver dans un fort où nous sauvons notre frère. Nous trouvons également un gros coffre au trésor finalement préalablement pillé par les pirates et renfermant une Pierre du Dragon. Toujours est-il que les deux dagues entrent en résonance et activent un mécanisme mettant en service un train.
Le train les emmène à la gare de la Coquille située au centre de Draconia et reliant ainsi les gares de chaque île de ce monde par le réseau transdraconien. L’état de la gare permet toutefois de comprendre que le réseau n’est plus tellement utilisé et que les employés se comptent sur les doigts de la main. Parmi eux, Monsieur Edgare qui nous somme de l’aider à restaurer la gloire passée du réseau transdraconien en commençant par l’aider à restaurer la gare de la Coquille qui devient ainsi notre QG. Celui-ci nous donne alors des quêtes à effectuer et marque ainsi un nouveau départ dans notre aventure et le début de notre chasse aux trésors sur Draconia.
Nous avons pu constater ainsi pour le moment une progression assez linéaire du jeu. Nous allons insister sur le “pour le moment” puisqu’il est fort probable que ce début de jeu ne fasse uniquement office de tutoriel afin de bien nous présenter le gameplay du jeu sous ses différents aspects. Ce début nous a tout de même permis de jouer 2-3h, d’explorer une région plutôt vaste et malgré tout certaines bulles du menu nous étaient encore inaccessibles. Cette introduction nous a permis de nous attacher aux différents personnages clés du jeu en apprenant à adopter le gameplay qui est différent de ce que vous avez pu connaître si vous venez directement de Dragon Quest XI. Nous ne sommes pas dans un RPG classique ici mais plus à ce qui à l’allure d’un Action-RPG.
Durant nos explorations, nous dirigeons Mia ou Erik et nous sommes accompagnés par des monstres. Notre groupe pouvait être constitué de 4 unités en incluant Erik ou Mia. Les monstres sont gérés par l’I.A. et celle-ci avait l’air de bien réagir en combat mais nous allons y revenir. Avant cela, sur l’exploration, nous avions la possibilité de sauter, de nous accroupir, d’utiliser notre lance-pierre pour interagir avec des éléments et nous pouvions ramasser des matériaux. Il était également possible d’utiliser des compétences propres à nos créatures pour atteindre des endroits inaccessibles de prime abord. Par exemple, le fait d’utiliser un slime comme marchepied et bondir sur lui afin d’atteindre des endroits trop élevés pour nos simples sauts.
Un exemple parmi d’autres et nous attendons d’en voir plus à ce niveau pour voir si certaines de ces interactions se révèlent surprenantes ou véritablement utiles. Au-delà de cette utilisation de leur compétence pour progresser dans notre exploration, les monstres sont également plus ou moins sensibles aux trésors présents autour de nous. Il faut ainsi être vigilant avec les icônes qui s’affichent sur eux durant notre quête et parfois faire appel aux pouvoirs de nos dagues pour lire en eux. En exploitant ce pouvoir, nous avons un cliché représentant l’emplacement des trésors du point de vue des monstres et il s’agit de retrouver ces lieux afin de déterrer le trésor pour l’acquérir.
La région était habitée par différents monstres issus du lore de Dragon Quest. Nous pouvions engager le combat directement en attaquant les monstres. Le gameplay étant actif, nous pouvions utiliser notre lance-pierre pour attaquer de loin ou notre dague au contact. Notre lance-pierre nous propose une grande variété de pierres à balancer sur les ennemis. De la simple pierre à celle imprégnée d’un élément et vous permettant ainsi d’exploiter les faiblesses ennemies. N’oublions pas les pierres vous permettant de buff ou debuff puis celle qui vous aident simplement à recruter de nouvelles créatures dans votre clan. Surveillez votre vie et celle de vos alliés, surveillez également le déroulement du combat et les patterns ennemis puis sortez victorieux des combats.
Il y a d’autres subtilités que nous gardons sous la manche afin de vous développer cela plus profondément en ayant tous les éléments. Ce qui est sûr c’est que les combats étaient plutôt dynamiques et sur ce début de jeu nous tenons à rassurer les joueurs qui auraient peur d’un nouvel “effet Pokémon”. Square Enix semble avoir bien optimisé le jeu pour un framerate stable avec tout de même parfois de légères chutes mais qui ne gâchent pas le plaisir de jeu. En termes de réalisation, Square Enix utilise à nouveau l’Unreal Engine afin de proposer un rendu avec des traits plus gros que Dragon Quest XI à la limite du chibi sur les personnages mais cela fonctionne. Le jeu avait l’air légèrement plus grossier que Dragon Quest XI mais pas moins beau puis plus cohérent avec l’univers et le gameplay qu’il nous sert. Ensuite, la réalisation était solide en TV comme portable, accompagnée de belle musique et des jingles bien connus de la série. A voir sur la globalité du jeu si tout se tient. Nous témoignons toutefois de cinématiques nombreuses et sublimes à regarder!
Impression:
A la recherche d’un bon A-RPG de fin d’année, Dragon Quest Treasures a le potentiel d’être la perle que vous recherchez. Sur la courte expérience que nous avons traversée, nous avons été happés par celle-ci ainsi que par l’univers que Square Enix déroulait sous nos yeux. Nul doute que ceux ayant joué à Dragon Quest XI et ayant été fan d’Erik apprécieront d’autant plus ces retrouvailles mais même sans cela, nous ne doutons pas un instant de l’accroche que le jeu aura potentiellement sur son public. Nous nous permettons ainsi d’écourter notre pause afin de partir à la recherche du véritable trésor que renferme ce titre et pouvoir ainsi fièrement vous le présenter.