IN EXTREMIS DX est un shoot’em up stimulant et provocateur sur le fait de se retrouver dans le chaos de l’univers produit par QUByte Interactive en partenariat avec LNDFRR disponible depuis le 17 novembre 2022 sur Nintendo Switch, PS4/5 et Xbox One et Series S/X. Un portage de la version In Extremis sorti sur PC en 2016, avec juste l’appellation DX d’ajouté. Disponible sur l’eShop pour 4.99€ seulement.
I’m tired.
I’m tired of all of this
I need a way out
So.
I took my spaceship and set the course for the end of the universe.
Bienvenue jeune spationaute fatigué des tracas du quotidien ! Tellement fatigué que vous décidez de partir voir les confins de l’univers (une envie comme ça !) en solo ou accompagné d’un autre pilote pour esquiver l’ennui à deux.
Avant de partir, tuto ! les contrôles sont simples et présentés intuitivement comme un premier stage ou “stage 0” :
le bouton B pour le premier aspect de tir sélectionné (parmi une douzaine à débloquer au fur et à mesure de votre épopée), Y pour le second aspect, A pour le tir spécial et ZR pour se déplacer au ralenti pour plus de précision d’esquive.
Du classique au nostalgique au renouveau ?
Une action de shoot’em up classique qui vise à apporter une expérience engageante et amusante au joueur selon les développeurs, tout en apportant la nature du langage des jeux vidéo.
Alors engageante oui car le titre s’inspire de sources telles que le mysticisme séculaire à la culture pop : on passe de tableau en tableau, avec des couleurs à gogo ou dans l’obscurité quasi absolue. Épileptiques s’abstenir car vous n’aurez pas assez de réflexes pour tout voir, que la mort aura déjà emporté quelques-unes de vos vies en moins de temps qu’il n’en faut pour comprendre ce qu’il se passe à l’écran.
Du coup c’est parfois brouillon, et parfois on voit strictement rien (cf le dernier stage tapis de blanc, avec des vaisseaux blancs et des projectiles…blancs), mais cela ne dure pas.
Mais le titre se veut amusant, nous serons plus frustrés qu’autre chose car les niveaux sont bien pensés en termes de graphismes et de tableaux comme de gameplay : nous ne jouons pas seulement sur des tableaux déroulant du haut vers le bas, mais aussi dans les autres directions. Difficile pour nous d’éviter les ennemis et les tirs quand tout s’enchaîne à gauche, à droite, en haut, en bas arghhhhh ! Nous ne savons plus où donner de la tête et pouf une vie partie en fumée bêtement.
Les tableaux mêlent donc différents thèmes dans les onze étapes qu’In Extremis DX propose, l’épouvante avec un tableau très sombre et des mains de démons essayant de vous arrêter dans votre course, le sexe très rosé avec des aperçus un peu suggestifs en arrière-plan très succinct, l’informatique avec un stage en 8-bit fait de 0 et de 1 avec un fond vert de programme informatique, ou encore la guerre avec des ennemis rectangulaires représentant des chars et des avions de chasse qui filent à notre rencontre. Bref onze stages c’est peut-être peu, mais nos nerfs seront tellement mis à rude épreuve que ça en devient suffisant.
Grossièrement le titre est un Space Invaders amélioré graphiquement mais pas que, la bande-son est également moins rétro. Pas de bip bip à tonalité variable mais par contre très éclectique “avec tout, du jazz big band aux jams électroniques entraînants, en passant par les douces ballades au piano et le rock psychédélique planant.” comme l’indique si bien la présentation du jeu sur l’eShop.
Conclusion
Pour 4.99€ nous ne ferons pas la fine bouche, nous savons dans quoi nous nous embarquons pour ce genre de shoot’em up donc à ce prix-là et pour ce qu’ils proposent allez-y les yeux (presque) fermés les néophytes du genre. Le jeu souffre d’un ralentissement au démarrage assez long, rattrapé par des tableaux plutôt sympas à voir même si notre rétine pleure par moment à cause des enchaînements rapides colorés ou sombres, et de la bande-son plutôt agréable qui nous implante dans l’action. Onze étapes, douze (aspects d’) armes, pas de réel scénario, un mode coopératif à deux présent et des options changeables à tout moment pour nous faciliter notre voyage au fin fond de l'univers (de la difficulté du jeu en passant par le nombre de vies possédées, le nombre de “Continue” disponibles etc etc), c’est tout ce qu’il faudra retenir de ce titre.
LES PLUS
- Onze stages
- Douze armes
- Musique prenante et rythmée selon les tableaux
- coop présent (2 joueurs)
- Paramètres changeables à tout moment
LES MOINS
- Démarrage du titre très lent
- Pas pour les épileptiques
- Trop sombres ou trop colorés
- Histoire sur un mini post-it