Développé en solo par Josyan, et édité par RedDeerGame à qui nous devons aussi SWORD AND BONES ou AMMO PIGS sur NINTENDO SWITCH, UnderDungeon est arrivé sur nos consoles ce 13 janvier. Lorsque Zelda rencontre FEDEX que peut bien -t-il nous arriver ?
Quand le travail devient une dangereuse aventure
Le jeu commence comme beaucoup d’aventure bien connues par les fans de LINK, le réveil du héros, ici, un chat nommé KIMUTO. Là où les choses changent, c’est que notre héros ne semble pas partir à l’aventure mais plutôt dans une banale journée où le seul événement particulier est le commencement d’un nouveau travail comme coursier dans une grande entreprise du monde de KIMUTA où l’intrigue du jeu se déroule.
Bien évidemment, dès les premières livraisons, tout se complique et nous nous retrouvons à devoir livrer des équipements importants, dans des donjons remplis de monstre, d’énigmes, de pièges infernaux et de boss à affronter. Equipement essentiel à la survie de votre société et du monde en proie aux dangers et aux ténèbres. A noter que le jeu n’est disponible qu’en trois langues anglais, japonais et espagnol ce qui rend difficile la compréhension de l’histoire et de l’humour pourtant très présent dans le jeu, à moins d’avoir bien entendu un bon niveau linguistique dans celle proposée.
Sans peine point de satisfaction
UnderDungeon est un dungeon crawler très classique, action/aventure/réflexion, très inspiré de Zelda, premier du nom, il propose une vue de dessus, et un jeu en tableau que nous traversons l’un après l’autre. Le jeu est assez grand, mais ne propose pas une grande liberté de mouvement.
L’enchaînement des donjons est entrecoupé de scène de transition ou KIMUTO rentre dans son entreprise et rencontre divers PNJ qui lui confiront d’autres missions et pourront lui proposer des soins, de petites évolutions, des conseils ou encore du matériel pour l’aider dans ces livraisons.
Vous démarrez votre job avec une épée qui va tout de suite vous apprendre les limites du gameplay tant il faudra s’habituer à une certaine raideur toute rétro, qui vous rappellera que donner un coup en diagonale n’a pas toujours été une évidence.
Vous enchaînez ensuite les donjons dans lesquels vous combattrez des ennemis avec un attirail de plus en plus fournit, vous pourrez alors changer d’armes ou d’accessoire par une simple pression, ce qui vous donnera accès à d’autres lieux les armes ayant des capacités spéciales comme, par exemple, casser des rochers.
Il y aura aussi des pièges et des énigmes qui sans être très retors, agrémentent agréablement le gameplay. A la fin vous devrez affronter un boss généralement en commençant par résoudre un problème et ensuite en livrant bataille.
Sur cette base relativement connue et simple, sachez que les joueurs curieux se verront fortement récompensés, le jeu regorge de secret et il faut parfois savoir sortir des sentiers battus pour pouvoir les trouver.
Le jeu n’est pas très compliqué, mais plutôt riche ce qui donne une belle durée de vie, et comme dit plus haut, si vous maîtrisez une autre langue vous pourrez profiter d’une narration intéressante et d’un comique plutôt assez réussi.
Et si Zelda était sur ATARI
Le jeu est en 1 BIT ce qui veut dire monochrome, et très proche donc des graphismes vraiment rétro que nous pouvions trouver sur les premières consoles de salon et moniteurs de jeu vidéo.
Ce parti-pris graphique qui ne plaira pas à tout le monde, est assez réussi, les sprites sont pour la plupart identifiables, variés et l’action reste lisible et claire à l’écran.
Cependant, les décors et le jeu en général, ne variant pas, il peut survenir une certaine lassitude voire fatigue, car nous avons parfois l’impression de voir toujours la même chose après plusieurs heures de jeu.
La musique est en osmose avec l’image, et là aussi aura ses partisans et ses opposants, l’ensemble des musiques et effets sonores sont, dans ce style, de bonne facture et au service du jeu, de sa narration et de son action.
Conclusion
UnderDungeon est un jeu complet, agréable et varié pour celui qui aime ce type de graphisme, de musique et parle couramment une langue étrangère. La rigidité de son gameplay est contrebalancée par un humour bien présent, des séquences de jeu variées entre combat, énigmes et recherche des nombreux secrets dont il regorge. Un Zelda-like pur jus, qui sans être inoubliable, vaut le coup d’être essayé, en se rappelant ici qu’il n’y a pas que les graphismes qui font un jeu et que le fond peut parfois aider à dépasser la forme. Pour les fans du 1 BIT, par contre, sans hésiter, un jeu à conseiller.
LES PLUS
- Des graphismes réussis…
- Musique agréable….
- De l’humour…..
- Une histoire originale
- Du gameplay varié
- Des tonnes de secrets
LES MOINS
- … dans un style très rétro
- … avec un air d’antan
- …. Pas de version Française
- Peu de challenge
- Une maniabilité assez rigide