Avez-vous déjà vu un jeu qui ne propose pas d’écran titre, qui n’a qu’un seul mode de jeu et qui a une durée de vie minuscule ? Dans une Game Jam peut-être, mais sur l’eShop de la Nintendo Switch ?
Autant couper court à tout suspense immédiatement, Kart Crazy Race Simulator est une honte, cet objet ne devrait même pas avoir le droit de s’appeler un “jeu”. C’est présenté comme un jeu de karting. Un simulateur qui propose des graphismes et des sons réalistes. Dans la réalité, c’est une purge.
Le jeu propose de débloquer des karts de plus en plus puissants en gagnant de l’argent. Après un rapide calcul, faire les sept courses proposées dans le jeu avec le kart de base permet de gagner quasiment la somme nécessaire. Trois courses de plus et le tour est joué. Une fois le pactole en poche, le kart le plus rapide est débloqué et là, quelle déception (non, en fait, on s’y attendait…) il a exactement la même maniabilité et la même vitesse de pointe que le kart de départ. Il n’y a que le nom et la couleur qui changent.
Et s’il n’y avait que ça. Lorsque la première course démarre, un morceau de rock bien gras et bien lourd se lance. Super, la bande-son va être terrible, mais une fois le morceau terminé, il faut savourer les trois secondes de blanc car le même morceau se relance et nos oreilles commencent à saigner.
Sur le plan de la maniabilité, le constat est à peu de chose près le même. Impossible de lâcher l’accélérateur pour tourner, le kart tire tout droit. Donc il faut se considérer au volant d’une bonne vieille Volvo 240 et freiner avant le virage pour accélérer en attaquant la courbe comme pour une voiture à propulsion.
Mais ce n’est pas tout. Une fois sur la piste. L’appréhension de rouler sur le bas-côté, de perdre de l’adhérence en roulant sur l’herbe ou sur les gravillons s’estompe bien vite. Les développeurs n’ont pas jugé utile de faire une distinction entre le revêtement de la piste et les bords de piste. Donc on peut rouler à fond sur le côté. On est sûr que nos adversaires respecteront le tracé et nous laisserons la voie libre.
Conclusion
On fait le tour de Kart Crazy Race Simulator en une vingtaine de minutes sur des circuits quelconques au volant de karts tous identiques à la maniabilité douteuse avec une musique qui arrache les tympans. Il n’y a rien à sauver de ce titre. Cela donne peut-être un aperçu de la saison d’Alpine en Formule 1 cette saison…
LES PLUS
- On cherche encore
LES MOINS
- La durée de vie
- La maniabilité
- L’unique titre de la bande-son