L’univers Disney attire toujours plus de nouveaux adeptes, avec ses vastes mondes utopiques et en perpétuel renouvellement, tout en conservant tous une même empreinte bien particulière. La « Disney Touch » !
Ainsi, chacun des gros titres qui prend racine dans cet univers sans véritable limite est attendu avec une forte impatience par une grande communauté de fans. Le 6 septembre dernier sortait Disney Dreamlight Valley, une belle et longue aventure destinée à un public amoureux des couleurs chatoyantes de la maison de Mickey et de tous ses compatriotes. Mais aujourd’hui, Disney se lance un nouveau défi par l’intermédiaire de Gameloft, un challenge de taille avec une « Disney Touch » bien moins enfantine, osons dire aux allures plus (anciennement) Pixar, pleine d’action et de tumultes, loin de l’eau de rose dégoulinante de Disney. La recette fonctionnera-t-elle ? Les joueurs seront-ils friands d’un tel remue-ménage dans leur univers si merveilleux ? Nous avons pu tester en avant-première le très attendu Disney Speedstorm et vous dévoilons sans plus attendre toutes nos impressions sur ce dernier.
Dans la continuité de son prédécesseur Disney Dreamlight Valley, Disney Speedstorm suit la même ligne de conduite : annoncé comme un titre free-to-play, il est néanmoins proposé en accès anticipé dès le 18 avril prochain pour les joueurs les plus impatients autour de trois différents packs :
- le pack fondateur standard,
- le pack fondateur de luxe,
- le pack fondateur ultime.
Pour plus d’informations, avec le détail de chacun des packs ainsi que le budget à prévoir, n’hésitez pas à consulter notre page dédiée juste ici.
Développé et édité par Gameloft, les multiples vidéos qui circulent sur la toile relatives à Disney Speedstorm mettent sensiblement en avant un titre particulièrement mouvementé, futuriste, presque en décalage avec l’image que nous avons, pour la plupart, de Disney. Le projet est aussi ambitieux qu’audacieux.
Violente (mais jouissive) tempête en approche !
À peine le titre lancé qu’il est impossible de ne pas être transporté avec (agréable) fracas dans une véritable tornade derrière les grandes oreilles de la célèbre souris : musiques, images, flashs lumineux, tout y est ! La vidéo de présentation est d’ores et déjà pleine de pep’s tout en mettant en scène avec panache quelques héros de l’univers Disney. Cette impression, elle ne vous quittera plus, oubliez les strass et les paillettes, et préparez-vous à votre première course tonitruante !
Tenu par la main grâce à la simple mais mignonne tête d’un petit robot du nom de Arbee, le joueur est aussitôt plongé dans sa première course. L’objectif y est clair : prendre en main les commandes afin de rapidement rentrer dans le vif du sujet et dans les véritables défis qu’offre le titre. Les commandes sont assez classiques, avec ZR pour accélérer (et vous allez vraiment accélérer !), le stick gauche pour tourner, ZL pour déraper (la base, toujours !), B pour déclencher le boost d’accélération (ah, nous commençons à découvrir quelques spécificités du titre…) et enfin le bouton X pour dégainer une compétence plus ou moins chargée. Ce dernier choix de touche, X, ne nous a pas semblé être le plus agréable à appréhender lors de nos premières courses. L’usage de quelques compétences afin de briser la conduite des autres, ou bien peaufiner la sienne, fait bien entendu partie intégrante d’une course entre petits bolides. Or, la manipulation pour atteindre le bouton X n’est pas nécessairement aussi intuitive qu’elle en a l’air, même si vous finirez par prendre le coup de main rapidement.
La première course est révélatrice de la qualité de conduite du premier pilote, en l’occurrence Mickey. La réactivité est particulièrement bonne et nous ne pouvons que souligner à nouveau la véritable impression de vitesse : le circuit défile à toute allure et il n’est finalement pas si évident de prendre le temps de contempler les décors… ! Néanmoins, nous reviendrons au cours de ce test sur les graphismes… restons pour le moment concentrés sur notre course en tant que telle.
Quiconque a tenté de mettre une manette entre les mains d’un novice le célèbre jeu de karts de Nintendo (est-il nécessaire de le mentionner…) s’est amusé à constater les difficultés rencontrées pour obtenir un départ parfait : « Mais comment tu fais ?! ». Gameloft se montre plus clément, plus accessible et d’emblée plus visuel. En effet, le démarrage est marqué par une cible avec une zone verte. Il suffit d’accélérer suffisamment (mais pas trop non plus !) afin d’être impeccablement dans ladite zone pour jouir d’un départ en vitesse. De quoi soulager les petits nouveaux qui n’auront pas à se soucier de cela !
La vitesse est au cœur même du jeu et s’avère être la plus belle réussite du titre. Le boost bonus qu’il est possible d’atteindre d’une simple pression du bouton B s’acquiert au fil des dérapages sur la piste mais aussi au gré des petits accélérateurs disséminés un peu partout. Bien utilisés, ces boosts peuvent faire la différence pour décrocher la victoire (et nous ne saurons que vous conseiller de les utiliser autant que possible !)… mais ils ne sont pas les seuls vecteurs d’une vitesse accrue. Au-delà des compétences disponibles, les circuits comportent aussi des pseudos rails similaires à d’immenses néons, qu’il est possible d’emprunter pour décupler sa vitesse et, le plus souvent, passer bien au-dessus des quelques concurrents qui ne sont guère parvenus à grimper sur le rail. Ces rampes d’accélération peuvent surprendre lors des premiers circuits. (Mais comment monter… ? Hop, le bouton Y pour sauter, ou simplement par un accès facilité à l’ébauche du rail.) Mais elles s’avèrent être au final de parfaites réussites pour booster toujours plus la vitesse du joueur. Cela nous a fait penser aux longs toboggans qu’il est possible d’emprunter à toute vitesse dans certains parcs aquatiques… un ressenti, qui vaut ce qu’il vaut !
Avec une telle déferlante de petits bolides qui tentent tous d’être le plus rapide, la course peut vite devenir un peu brouillonne, avec des repères plus difficiles à acquérir pour le joueur. Certains circuits nous ont en effet laissés quelque peu surpris tellement nous sommes arrivés à toute vitesse sans trop savoir où nous rendre ensuite. Aussi, il est nécessaire de passer quelques courses afin de bien comprendre tout ce qu’il se trame sur l’écran de jeu : les annotations habituelles sont bien entendu disponibles, avec notamment votre position par rapport aux concurrents, ou encore votre capacité actuellement disponible, sur la partie supérieure haute et droite de l’écran. Une capacité qu’il vous est possible de dégainer grâce au bouton X, rappelons-le. L’importante barre de boost, quant à elle, trône au sommet de l’écran : il sera bien difficile de l’oublier puisqu’il est notifié directement sur l’écran de jeu lorsque cette dernière est chargée et prête à être utilisée. Néanmoins, l’action sur le terrain est importante, et les flashs surviennent un peu partout… les couleurs rouges font référence aux attaques, tandis que le vert souligne la protection et le bleu la vitesse. La réussite de vos attaques est particulièrement mise en avant (et surprenante !) puisqu’un ralenti survient en plein milieu de la course afin de souligner (waouh) comme vous êtes trop fort ! Un choix audacieux et osé… puisque la perte de contrôle peut être réelle, surtout lors des premières parties… Par la suite, cela pourrait davantage ravir le joueur de visualiser comment il « met la pâtée » aux autres. Le tout est de bien garder le contrôle de son véhicule !
Réunion autour du f… de la tempête !
Afin de satisfaire tous les petits (et grands !) pilotes en herbe, le titre propose de multiples modes de jeu susceptibles de mettre tout le monde d’accord (ou tout du moins, le plus grand monde). S’il est routinier de retrouver un cadre destiné à l’aventure, afin de découvrir progressivement les circuits majoritairement en solo, la présentation au sein de Disney Speedstorm est quelque peu différente, jusqu’à son appellation : circuits de départ. Nous avions dès lors l’impression qu’il serait question de ne faire que des entraînements sur des circuits à la simplicité déconcertante, uniquement dans l’optique de se mettre suffisamment en confiance pour la suite et ainsi partir affronter d’autres joueurs… pourtant, il n’en est rien et ne vous laissez pas décontenancé par le titre du mode ! Découpé en chapitres, ce mode de jeu ne sera en effet guère de tout repos. S’il est nécessaire de réaliser l’ensemble des chapitres les uns à la suite des autres afin de pouvoir tous les dévoiler, les développeurs proposent néanmoins aux joueurs de découvrir de nombreux pilotes dits « invités » au gré des circuits proposés. Chaque pilote dispose en effet de ses propres caractéristiques, avec ses propres évolutions (certaines sont drôles sur la piste !)… et vous n’aurez guère le choix ! Il vous faudra essayer et prendre en main les différents pilotes. Une stratégie efficace des développeurs afin d’obliger le joueur à découvrir les multiples facettes des différents personnages. Oui. Il faut rester honnête : nous allions tous foncer au démarrage sur notre personnage préféré sans nécessairement être très regardants sur ses caractéristiques… et pourtant, les différences sont notables et bouleversent sensiblement la partie. Il se pourrait bien que vous changiez de pilote, bien plus à l’aise avec celui qui ne vous inspirait guère de prime abord !
Les pilotes peuvent en effet être répertoriés en différentes catégories : les sprinters, les tanks et les brutes. Cela laisse déjà présager quelques distinctions notables… qu’il est coutume de retrouver dans ce type de jeu (suivez tous mon regard vers le plus célèbre d’entre eux !). Ajouté à cela, les compétences respectives sont distinctes, au-delà de ce que vous trouverez sur le circuit à récolter sous la forme des petites têtes de robots pour accéder à un objet sur la course. Certains pilotes sont ainsi davantage axés sur l’accélération, tandis que d’autres s’avèrent plus combatifs. Le style de jeu peut dès lors véritablement varier et ce n’est qu’en essayant tous les types de pilotes que vous pourrez être assuré de conduire celui qui vous sied le mieux. Qui ne sera pas nécessairement votre petit chouchou d’amour du début rappelons-le… Hé, c’est du sérieux la course ici !
Lors de ces « circuits de départ » (tss), les découvertes seront nombreuses et multiples, avec notamment des coffres éparpillés tout au long des chapitres. Ces derniers recèlent de nombreux trésors afin de perfectionner votre pilote ou encore lui conférer plus de puissance. Ce n’est qu’au fil des nombreux chapitres que vous pourrez découvrir de nouveaux personnages qui feront leur maximum pour vous entraîner sur des circuits de plus en plus audacieux.
Afin de débloquer l’ensemble des circuits (et des récompenses !) disponibles, il faudra faire preuve d’une bonne conduite, rapide et efficace afin de terminer dans le peloton de tête, mais aussi réussir différents objectifs. En effet, avant le démarrage de la course, le joueur découvre les missions du parcours. Ce n’est qu’en remplissant les différentes conditions (terminer au moins 3e, utiliser tant de boosts, etc.) qu’il pourra débloquer des médailles, indispensables à sa progression. Autant vous prévenir, vous n’allez pas forcément tout réussir du premier coup… Le titre se montre en effet d’emblée moins accessible que la majorité des jeux de karts. Il est nécessaire de parfaitement maîtriser les compétences du pilote, mais aussi et surtout les accélérations qui restent la clef de la réussite. Par contre… une fois que vous aurez compris le truc, vous prendrez un plaisir considérable !
Au démarrage du titre, il est possible de s’enjailler sur les circuits de départ mais aussi sur de simples courses à sélectionner, ou bien dans le cadre de parties multi en privé. Nous regrettons lourdement l’absence de progression au fil de ces modes de jeu, qui deviennent dès lors moins attractifs mis à part pour s’amuser le temps d’une course ou deux. Il est probable que la majorité des joueurs délaissent les courses libres, si ce n’est à la rigueur pour comprendre toutes les subtilités des circuits en prenant le temps de découvrir chaque recoin et passage secret. Les autres modes de jeu sont, au démarrage, verrouillés. Progressivement et au fil de vos réussites, les autres capacités du jeu deviendront accessibles. Tout est assez rapide, rassurez-vous… et permet probablement de ne pas lancer aussitôt les joueurs les plus débutants dans des circuits en ligne où ils seraient aussitôt anéantis. Ou dégoutés. Ou les deux.
Une partie en multi local permet de réunir sur un circuit choisi jusqu’à 2 joueurs avec des paramètres modifiables. L’IA peut être d’une plus ou moins grande difficulté, mais aussi être plus ou moins présente sur le circuit. Le nombre de tours et la vitesse maximale peuvent aussi être ajustés afin de s’adapter à tous les types de partie. À deux, l’écran se scinde en deux, avec chacun des participants de part et d’autre. Le tracé est visible au centre, ainsi que les concurrents du circuit.
Le circuit privé permet, quant à lui, de mettre en place un groupe (ou bien d’en rejoindre un déjà créé) tout en sélectionnant quelques critères tels que le niveau maximum des joueurs ou encore le nombre de tours pour le circuit choisi. Les règles sont ainsi à nouveau sous la tutelle du joueur afin qu’il reste maître du jeu et qu’il parvienne à mettre en place la partie qu’il désire.
Une fois que vous aurez ainsi parfaitement en main les petits bolides à disposition, les autres modes de jeu deviennent accessibles. Ces derniers sont centrés sur le jeu en ligne, assurément les modes les plus attendus du titre, afin de pouvoir se confronter à d’autres joueurs du monde entier. Deux modes de jeu sont présents et leur distinction a titillé notre curiosité : le mode dit Multijoueur classé et celui appelé Multijoueur réglementé. Tiens tiens, pourquoi une telle différence ? Le mode classé est-il un joyeux bazar tandis que le mode réglementé est tenu à la baguette ? Il nous fallait en savoir davantage afin de parfaitement comprendre la distinction entre ces deux modes de jeu.
Débutons notre découverte par le mode Multijoueur classé. Sans grande surprise (mais cela n’en reste pas moins fort plaisant), le principe repose sur la confrontation avec d’autres « vrais » joueurs. Point de capharnaüm ici, n’ayez crainte… Petit à petit, marche par marche, il devient dès lors possible de grimper dans le classement et d’atteindre des ligues particulièrement coriaces afin de décrocher de belles récompenses. Afin de rendre les parties plus funs encore, il est possible de rejoindre ou de créer un groupe pour concourir ensemble. Les points obtenus sont visibles sur la partie droite de l’écran. À l’heure de la rédaction de ce test, nous n’avons malheureusement pas pu nous confronter beaucoup à des courses de ce calibre, mais nous avons particulièrement hâte de vous retrouver pour vous montrer un peu de quel bois nous nous chauffons… ça va déménager dans les chaumières… !
Le second mode multi en ligne est cette fois-ci consacré au Multijoueur réglementé. En d’autres termes, le principe repose sur la confrontation avec d’autres joueurs d’un niveau similaire. L’objectif est dès lors de faire la différence. À nouveau, la victoire est synonyme de récompenses. À ce stade, la distinction entre les deux modes n’est pas outrageusement visible si ce n’est cette mise en avant du classement dans le mode dédié. Voilà bien une surprise qu’il nous tarde de découvrir plus en profondeur dès le 18 avril prochain !
Deux derniers modes de jeu sont présentés : tournée de saison et événements limités. Le dernier parle de lui-même et permet au titre de conserver l’intérêt du joueur au gré d’événements bien particuliers et mis en scène par les développeurs. Bien que le concept soit désormais assez redondant, il n’en demeure pas moins appréciable afin de pouvoir ré-insuffler quelques nouveautés au titre. Par ailleurs, il persiste toujours une petite excitation avant l’arrivée de quelques nouveautés notables… espérons néanmoins qu’il ne faudra à terme mettre la main au porte-monnaie.
Ces événements limités s’ouvrent sur un menu dévoilant les événements en cours (certains sont ouverts, d’autres sont à échanger contre des pièces…) avec les récompenses en jeu. De nombreux objectifs sont dès lors à remplir, et ce, pendant un temps restreint (allant de plusieurs heures à plusieurs jours selon les événements). Le timing est en effet mis en avant afin de souligner le délai maximum au sein duquel il convient de réussir les missions proposées. Ces missions s’annoncent donc particulièrement fréquentes (espérons que ça dure !) et synonymes de nombreuses récompenses. C’est bon tout ça ! Par ailleurs, sachez qu’il est possible d’augmenter la difficulté… et ainsi de débloquer encore d’autres trésors ! Youpi !
Néanmoins tout cela se mérite et il faudra débourser des pièces pour accéder à tous ces événements… sachez aussi que certains ont un nombre d’essais limité, ce qui réduit considérablement les chances d’obtenir les récompenses mises en jeu. En revanche, quel bonheur lorsque vous touchez enfin à la victoire… avec toutes les belles récompenses à la hauteur de vos efforts ! Avec de la persévérance, oui, il est possible de remporter pas mal de gains dans ce mode de jeu… mais il va falloir y consacrer du temps !
La tournée de saison, quant à elle, demande de maîtriser le second chapitre des circuits de départ (elle reste verrouillée sinon !). Cet ultime mode de jeu offre à nouveau des courses supplémentaires avec une actualisation saisonnière. Le circuit de départ dédié reste lui disponible jusqu’à être complété par le joueur. Lors de notre test, le monde de Monstres et Cie (qu’il est lourd le gentil bougre !) est celui mis en avant et offre d’ores et déjà de nombreux chapitres de courses à déverrouiller… avec des circuits mais aussi des coffres gorgés de récompenses… Ô JOIE ! Le contenu s’étoffe ainsi graduellement et nous ne pouvons que souligner l’importante étendue de ce dernier.
Qui dit mieux ?
Là repose bien tout le paradoxe des free-to-play (qui à l’heure de la rédaction de ce test, n’en ai pas véritablement un rappelons-le, puisque le tarif d’acquisition des packs fondateurs relève tout de même d’un certain investissement) : afin d’être le meilleur et sortir du lot, il est le plus souvent nécessaire de prendre sa carte bleue… pas toujours me direz-vous, à condition de poncer le jeu. Néanmoins, cette impression incessante d’achat sera-t-elle aussi présente sur Disney Speedstorm ? L’acquisition des packs permet d’ores et déjà de jouir d’un (très) joli contenu (soulignons-le avec plaisir !) mais qu’en sera-t-il d’ici quelques semaines/mois ?
Certes, il reste possible d’acquérir un certain nombre de monnaies d’échange simplement en remportant la victoire, afin de pouvoir faire de multiples achats (et au stade de la découverte, le contenu est suffisamment étoffé pour ne pas se sentir bridé !). Ces dernières sont à la fois sous la forme de jetons, mais aussi de pseudos pièces d’or ou encore d’éclats divers. Pas sûr qu’à terme les joueurs parviennent à en extraire suffisamment du titre de base pour satisfaire leurs envies de victoires et de personnalisations… Néanmoins, il est possible de toucher une récompense quotidienne simplement par la visite de la boutique : un petit pécule qui ne nécessite aucun effort, mais juste de la patience… un atout non négligeable, vous en conviendrez. À l’écriture de ce test, l’achat de jetons ne semble pas encore disponible, mais avec une telle opulence…
En effet, les personnalisations et améliorations sont nombreuses (et n’allons pas nous en plaindre !). Ainsi, tandis que vous accumulez les victoires dans les circuits de départ, vos pilotes vont rapidement gagner en performances : une accélération accrue, une vitesse maximum de plus en plus haute, une meilleure maniabilité ou encore un boost plus performant, mais aussi une combativité de plus en plus féroce. Ces améliorations sont perceptibles lors de la conduite, mais il va de soi qu’au même rythme que vous gagnez en puissance, le niveau général devient, lui aussi, de plus en plus élevé…
Le pass d’or permet à son tour d’obtenir des récompenses exclusives lors d’un gain d’expérience de pass d’or. Un petit détour par la boutique s’impose donc afin de connaître tous les achats possibles et comment atteindre l’ensemble des multiples monnaies du jeu. Certaines ne s’acquièrent par exemple qu’en gagnant des courses en multi… il est nécessaire d’être (bon) sur tous les fronts afin de pouvoir se sentir plus à l’aise dans la boutique et ainsi se faire plaisir selon ses préférences de jeu.
Si vous le souhaitez, vous ne serez pas seul contre tous vos concurrents. En effet, un système de compagnons est disponible et s’avère être un nouveau prétexte pour obtenir des performances accrues… et de même, vous faire dépenser quelques deniers pour améliorer ce dit compagnon.
Un petit coup de pouce est délivré aux joueurs afin de pouvoir toucher un peu plus de récompenses… des quêtes et des objectifs supplémentaires sont en effet disponibles. Ces derniers sont à la fois quotidiens, et dès lors d’une difficulté correcte, mais aussi hebdomadaires… et dans ce cas, il convient de faire preuve d’un peu plus de ténacité et de pugnacité.
Focus sur la bande à Mickey !
Il y a un point qui nous a fortement surpris à la découverte du titre… certes, nous l’avons d’ores et déjà souligné, tout explose de partout, les circuits sont de véritables tornades. Néanmoins, il est temps de mettre un léger bémol à cette clémence générale : nous cherchons encore la molette de réglage de la netteté tandis que nous jouons en mode portable ! En effet, derrière toute cette démence, se cache un flou persistant dans chacune des courses. Une fois dans le menu, la netteté revient avec bonheur… et patatras, dès que vous repartez en piste, le flou s’installe. Avec autant de circuits aussi mouvementés, notre petite Switch atteindrait-elle ses limites ? Pourtant, la visibilité est bien meilleure en mode dock… le confort de jeu y est incontestablement supérieur. Si vous le pouvez, passez sur la télévision !
Impossible de ne pas retrouver pleinement le sourire (et la clémence !) dès qu’il est question de l’ambiance générale du titre, ainsi que la cohérence parfaite de l’univers mis en œuvre. Les allures futuristes accompagnent le joueur quoi qu’il fasse, laissant une part non négligeable au bleu. Les pilotes, les karts, tout est parfaitement dans le thème, comme soumis à une urgence inexplicable dans une époque complètement délurée.
Les musiques, bien que particulièrement déjantées, restent pour la plupart dans le thème de Disney. Les plus grands amateurs reconnaîtront quelques sonorités typiquement Disney… tout en focalisant rapidement leur attention sur la route !
Lors des premières courses, il nous faut admettre que nous étions passablement déçus par une certaine redondance dans les graphismes des circuits avec notamment une météo sombre et pluvieuse. Fort heureusement, lumière et beau temps reviennent au fil des courses… et c’est au final une très belle progression du titre, avec des circuits de plus en plus marqués par la touche Disney, même s’il ne faut assurément pas vous attendre à traverser des contrées de princes et de princesses. De nombreuses surprises attendent les joueurs lors de la découverte des circuits… une météo originale, des zones particulières à atteindre, des drones (ahah) et bien entendu des passages secrets…
Le saviez-vous ?
Restons dans l’univers Disney… afin de vous rappeler un fait divers qui a fait parler de lui aux États-Unis en 2018/2019 : un braconnier qui avait ôté la vie à des centaines de cervidés pour en faire principalement des trophées a été condamné à 1 an de prison. Sa peine comportait aussi le visionnage du célèbre film Bambi, et cela une fois par mois…
Conclusion
Très attendu par une large communauté de joueurs, Disney Speedstorm a ce qu'il faut dans le ventre pour offrir à tous ces admirateurs des courses particulièrement rythmées dans un univers déjanté et futuriste. L'étendue du contenu disponible s'avère d'ores et déjà très correct (pour ne pas dire franchement opulent !) tout en sachant qu'il est amené à évoluer et probablement à grandir au fil des mois (l'accès en free-to-play est bel et bien annoncé mais actuellement sans date officielle). Après quelques courses, le joueur prend en main des pilotes distincts, avec des compétences propres à découvrir. Quel que soit le héros mis à l'honneur dans son petit bolide, la vitesse reste le point clef pour décrocher la victoire. Le titre propose de nombreux accélérateurs et autres boosts qui rendent la course particulièrement rapide, avec des rails jouissifs et ô combien satisfaisants. Tout n'est néanmoins pas sur la même ligne de conduite parfaite, avec notamment des graphismes accrocheurs mais une netteté perfectible en mode portable. Aussi, nous restons sur la réserve sur de possibles achats additionnels à venir... mais à ce stade, le titre offre largement de quoi satisfaire les joueurs en mal de challenge, qui savent prendre leur temps pour atteindre les objectifs qu'ils se sont fixés. Aussi, Disney Speedstorm se pare bien entendu de plusieurs modes multijoueurs afin de conférer une bonne dose de fun mais aussi une parfaite rejouabilité. Un classement en ligne est disponible, avec différentes ligues à découvrir au fil des victoires. Enfin, les nombreux événements (déjà présents ou à venir !) mais aussi les missions avec plus ou moins de difficultés... sont autant de défis à relever pour décrocher un maximum de récompenses et ainsi devenir le roi de la piste ! Assurément, vous avez de quoi rouler pendant de longues heures animées, les amis pilotes !
LES PLUS
- Un univers complètement déjanté : une véritable tornade pleine de cohérence quel que soit le menu ou le circuit !
- Des circuits divers et variés, avec de nombreuses surprises qui attendent les joueurs.
- Une très belle impression de vitesse, avec des accélérations notables et de nombreux boosts disponibles. Une bonne maîtrise des rails et des boosts, et vous serez le maître du jeu !
- Un contenu riche et complexe à découvrir au fil des sessions de jeu.
- Un titre qui se veut évolutif, avec des mises à jour et de nombreux événements à venir.
- Un multijoueur qui s'annonce jouissif !
- Bonne jouabilité générale, même si une prise en main est nécessaire lors des premières courses afin de bien maîtriser le petit bolide !
- De bons challenges, avec une difficulté dosable selon les niveaux (les bambins risquent tout de même de rencontrer plus de difficultés que sur MK !).
- Bonne ergonomie des menus malgré leur nombre non négligeable.
- De très nombreuses améliorations, perfectionnements, personnalisations à découvrir.
LES MOINS
- Flou persistant sur l'ensemble des courses en mode portable (nettement plus joli en mode dock).
- Quelques temps de latence dans les menus.
- Les personnages mis en avant à ce jour pourraient ne pas plaire à tout le monde... néanmoins, il est fort probable que d'autres soient à venir !
- Lors de la première partie, Arbee vient en aide au joueur dans chacun des menus. Néanmoins, il n'est guère possible de retrouver toutes ces informations... et elles sont nombreuses à assimiler ! Peut-être qu'un allègement de tous les modes de jeu n'aurait finalement pas été du luxe afin de centraliser davantage toutes les capacités du soft.
- Nous restons très vigilants quant à la mise en place du système payant pour acquérir des jetons sur le titre... et espérons lourdement qu'il restera anecdotique afin de satisfaire les plus fervents admirateurs de la licence, et non pas indispensable pour jouir d'un contenu régulièrement mis à jour. Allez Gameloft, faites-nous vraiment rêver avec un véritable free-to-play !
Free to play donc arnaque. Si cela avait été un jeu normal à acheter, j’aurais investi dedans et dans Dreamlight mais hors de question de dépenser dans des packs en sachant que je n’aurais pas tout. Pour moi ces deux jeux sont un gâchis.
pas de multi à 4 sur le canapé?
0 interet pour ma part.