En mars 2023, est arrivé sur nos Nintendo Switch pour 10,99 € via l’eShop (à moins 30% aujourd’hui), The Atla Archives, jeu de rôle et d’aventure où vous endossez le rôle de sauveur de monde. Qu’en est-il de cette épopée mythique, éditée et développée par ELUSHIS MUSIC and GAMING, mettant une nouvelle fois en scène l’affrontement du bien contre le mal ?
De rescapé à sauveur, il n’y a qu’un pas
Seul survivant d’une catastrophe ayant englouti votre cité, vous vous retrouvez accroché à un morceau de bois, dérivant sur l’océan. Sauvé, puis emprisonné (?), vous êtes sorti de votre cellule avec comme mission de sauver la ville d’ATLA, d’un danger cataclysmique, intervenant tous les vingt-neuf jours. Pour cela vous devez remplir la fontaine de l’absence grâce à l’Arche d’alliance.
Ainsi démarre, en anglais uniquement, votre quête, qui, à la lecture de ce scénario, ne peut pas être moins que légendaire.
À l’assaut des grands espaces
Le jeu se présente comme un dungeon-crawler, en 3D. En vue subjective, avec votre arme apparente, la carte, une boussole et sur l’interface, votre fiche personnage avec vos équipements, vos niveaux de vie et de mana, ainsi que la tête de votre personnage.
À noter qu’il vous est proposé au début de l’aventure de choisir une classe de personnage et une petite personnalisation de celui-ci.
Après le jeu reste classique dans sa maniabilité dans ce genre de jeu, vous avancez avec le stick gauche, vous orientez avec le droit, frappez avec une touche et interagissez une autre.
La maniabilité est très, très molle, comme le reste du jeu d’ailleurs.
Vous évoluez dans un monde ouvert, assez grand à explorer et aller d’objectifs en objectifs pour finaliser votre quête, tout en accomplissant si vous le voulez des aventures annexes pour améliorer vos statistiques et votre stuff, profitant de la dimension RPG du jeu.
La durée de vie est correcte, mais avez-vous vraiment envie d’aller jusqu’au bout de l’aventure ?
C’est beau l’aventure ?
Ben, pas tout le temps, en effet, le jeu est en 3D, et sur cet aspect-la mission accomplie. Par contre, les graphismes sont horribles, brouillons et font penser à un mélange entre MINECRAFT et un dessin d’enfant de grande section maternelle.
C’est coloré, mais pas joli, c’est lisible, mais pas clair, bref cela ne fait ni abouti, ni fini.
Dans toute cette bouillie, mélange de pixel, de sprite et parfois de gribouillage, désolé, ça ressemble réellement à ça, vous affrontez un bestiaire intéressant et conséquent, mais tout aussi mal réalisé que les décors. Il y a surtout une impression d’assemblage maladroit qui n’est malheureusement pas sauvé par le gameplay quelconque du jeu ou sa maniabilité du Moyen Âge.
Pour ce qui est de la musique ou des bruitages, c’est un des points positifs du jeu, l’ensemble est plutôt agréable et bien en phase avec l’action et les étapes du jeu.
Conclusion
Rarement, effectivement nous avons pu tester un jeu aussi brouillon visuellement. Enfantin, parfois puéril même, les graphismes du jeu desservent totalement l’intention qui semblait prometteuse, un monde ouvert, une grande liberté, des évolutions, bref tous les attendus d’un bon jeu d’aventure type RPG, qui ne sont pas pléthore dans ce format de dungeon-crawler.
LES PLUS
- Un projet intéressant
- Une musique et des bruitages correctes
- Un monde ouvert vaste et vivant.
LES MOINS
- Des graphismes médiocres
- Une maniabilité atone
- Un gameplay poussif