C’est plutôt sympa un jeu qui joue la transparence et qui annonce la couleur. Quick Race ou Course Rapide en français, c’est donc un jeu de courses de voitures qui se veut rapide. Mais qu’est-ce qui se cache derrière ce simple adjectif “rapide” ?
Vite fait…
Le jeu Quick Race n’y allant pas par quatre chemins, il en sera de même pour ce test qui sera rapide au vu du contenu famélique du jeu. En quelques chiffres, Quick Race c’est deux modes de jeux, six véhicules, dix circuits, cinq niveaux de difficulté, deux types de vue et la possibilité de choisir le jour ou la nuit. Important quand même, un mode deux joueurs en local est proposé en plus du mode solo.
Pour les deux modes de jeu, on retrouve un mode Course Rapide évidemment, et un mode Tournament qui propose de participer à un championnat de trois courses contre trois adversaires. A la fin des trois courses, le classement s’affiche et retour au menu principal. Le mode Course Rapide, c’est le choix d’une piste, d’un véhicule, du nombre d’adversaires et de leur niveau et « en voiture Simone » !
Graphiquement, le jeu ressemble à ce qui se faisait dans les années 90 entre Hard Drivin’ et Stunt Car Racer. C’est du low-poly bas de gamme avec des effets plutôt bizarres comme la fumée que dégagent les véhicules et qui ressemble à une traînée de neige blanche et épaisse. Le choix du moment de la journée permet de montrer que les développeurs ont implémenté des effets de lumière pour la nuit avec les phares en fonctionnement.
Sur le plan de la maniabilité Quick Race n’est pas loin de la sortie de route. Le moindre contact avec un mur arrête net le véhicule. Les commandes sont pourtant simplifiées au possible, accélération, frein et direction. Le dénivelé de certains circuits nécessite quelques talents de pilotage, comme freiner un peu pour éviter que sa voiture s’envole et bascule dans le vide, car oui, certains circuits sont dans le ciel, comme en apesanteur.
… Mal fait !
Une idée intéressante des développeurs est de proposer une vue en 3D depuis l’arrière du véhicule, c’est propre et c’est visuellement bon. En revanche, proposer une vue de dessus (comme dans le vieux jeu Super Sprint) ça pourrait être sympa à condition de voir son véhicule. Là, c’est impossible car en voulant afficher chaque circuit dans son intégralité, notre véhicule est représenté par une poignée de pixels tout au plus et le jeu devient injouable car illisible.
Tout n’est quand même pas à jeter dans Quick Race, les dix circuits sont agréables et ont chacun leurs particularités, mais sachant qu’il n’y a aucune sauvegarde des chronos, il est impossible de s’entraîner pour s’améliorer. Donc on picore le jeu et en quelques dizaines de minutes on en fait le tour.
En ce qui concerne les différents niveaux de difficulté, cela va de EZ EZ (pour easy easy) à Cannot Win en passant par Ez, Not Ez et Crazy, bref cinq niveaux de difficulté pour finalement avoir des véhicules tous aussi bêtes les uns que les autres mais qui vont de plus en plus vite…
Enfin sur le plan sonore, les bruitages des moteurs sont quelconques et les musiques typées techno sont assez indigestes pour les oreilles. S’il faut trouver un point positif à ce jeu, on peut mentionner le mode deux joueurs en local qui permet de s’affronter l’un contre l’autre avec ou sans adversaires contrôlés par l’IA en utilisant chacun un joy-con.
Conclusion
Quick Race ressemble plus à un projet de fin d’études qu’à un jeu abouti. Il manque trop de contenus et de fun pour pouvoir le conseiller à quiconque sachant que l’eShop de la Switch regorge de petits jeux de courses sympas et pas chers. Passez votre route !
LES PLUS
- Le mode deux joueurs en local
LES MOINS
- Les graphismes
- Les musiques
- L’absence de fun
- Le minimalisme de l’ensemble