Cavity Busters est un Roguelite action avec un côté Shoot ’em up extrêmement similaire à la série The Binding of Isaac. Il est sorti le 20 avril 2023 sur Switch, développé par SpaceMyFriend et édité par JanduSoft.
Gameplay
Vous contrôlerez Gummy the Soft, une espèce de racine de dent qui peut tirer des dents à volonté. Votre but est de descendre pour vaincre les divers ennemis qui vous barreront la route, faisant référence à un univers très bactériel & corps humain. Vous pourrez tirer en rafale, tirer votre dent ou la charger pour plus puissance, vous accrocher au mur et s’en propulser, faire un saut hors de la salle pour attaquer les ennemis ou faire du voyage rapide dans l’étage. Il y aura une roulade qui permettra d’esquiver et de renvoyer certains coups ennemis, ce qui primordial à maîtriser. Comme beaucoup de Roguelite, la difficulté est importante et vous devrez absolument maîtriser votre arsenal de base + les nombreux artefacts qui donneront des passifs supplémentaires et des nouvelles attaques.
Les artefacts sont divisés en 2 catégories : ceux qui donnent uniquement un passif/actif positif, et ceux qui sont maudits, donnant un passif au détriment d’un effet plus ou moins néfaste.
Vous trouverez les passifs/actifs positifs sur des boss ou des éléments du décor destructibles les rendant assez facile à trouver si on casse tout. Pour les artefacts qui donnent une capacité au détriment d’un effet néfaste, vous pouvez avoir la chance d’en obtenir sur chaque ennemi vaincu. Vous pouvez décider de ne pas les prendre, mais ça augmente la puissance des ennemis puisque le donjon est vivant et les mangent si vous les laissez derrière. Les artefacts sont très nombreux et ils donnent chacun quelque chose de différent. À vous de voir les meilleurs et les pires objets disponibles.
Il est possible d’enlever un effet négatif aux armes, mais ça vous coutera de précieux points de vie & de l’argent. Vous aurez beaucoup de choix difficiles à entreprendre.
Vos points de vie sont utilisables pour « réparer » les artefacts maudits. Vous pouvez les utiliser pour creuser les murs afin d’atteindre des pièces indiquées par la carte et ils auront bien d’autres utilités par la suite.
Vous pourrez aussi ouvrir les murs sans consommer vos précieux points de vie, en utilisant des mini-pelles. Mais vous aurez besoin de chance pour les trouver !
Level Design
Tous les étages ont plusieurs salles dont certaines déblocables seulement en creusant comme précédemment mentionné. La majorité seront juste des salles avec divers monstres, d’autres auront des événements spécifiques (magasin, exorciser les artefacts maudit, obtention d’un artefact bonus gratuit, etc.) et évidemment la fameuse salle de boss. Il sera obligatoire de passer par le mini-boss avant de s’attaquer au boss de l’étage lui-même, ce qui est assez contraignant et vous n’allez pas forcément vous en rendre compte lors de vos 1ers runs. Vous aurez de nombreuses salles cachées qui vous donneront moulte objets & secrets tels que des indices sur des affrontements secrets qui ne sont pas disponibles, ou bien l’obtention de ces indices. (Mais une bonne vidéo YouTube peut vous faciliter la vie !)
Graphisme & Musique
Le jeu a un très beau pixel art, en revanche le choix artistique n’est clairement pas pour tout le monde. Ce n’est pas le 1er à choisir un thème qui peut déranger un peu tout le monde, des bactéries par-là, des organes internes et bien d’autres choses vivantes, répugnantes et par moments trop descriptives pour les plus sensibles. Après il faudra le reconnaitre, certaines balles se fondent un peu dans le décor, c’est assez ennuyeux.
La musique alterne entre calme et intense. Lorsque vous vous promenez, la musique sera calme (mais pas moins angoissante), ce qui est cohérent avec ses graphismes assez particuliers. Dès que vous êtes en combat, ça n’a plus rien à voir : la musique est intense comme si vous essayiez de survivre avec l’adrénaline du dernier espoir dans ce monde grotesque.
Durée de vie
Comme beaucoup de Roguelite, vous allez en baver à cause de sa difficulté et de ses mécaniques propres. Cela dépendra de vos habitudes de jeu. (Et si vous avez une combinaison d’objet complétement abusée, vous pourrez le terminer rapidement.)
Vous pourrez débloquer toujours plus d’objets à chaque fois que vous terminerez le jeu. D’ailleurs il sera possible de rencontrer différents boss finaux à la fin de votre aventure, et même le vrai boss final en remplissant les conditions requises.
Pour le 100% il y aura 281 objets à débloquer + 8 personnages alias les Gummy à débloquer pour obtenir un tir de base différent.
Conclusion
Cavity Busters ressemble à beaucoup de Roguelike comme bien d’autres, mais il se rapproche encore plus d’un The Binding of Isaac avec le corps humain comme thème (et c’est assez dérangeant à regarder). Le gameplay est quasiment identique à The Binding of Isaac, mais il a ses propres mécaniques qui ajoutent plus de possibilités de base que son « mentor ». Son level design, c’est encore une fois The Binding of Isaac avec un peu plus, surtout la possibilité de creuser dans les murs en sacrifiant 1 pelle ou un point de vie. Les graphismes sont déroutants, tout le monde ne sera pas forcément à l’aise malgré leur réalisation réussie. La musique s’associe parfaitement avec l’ambiance nauséabonde & perturbante qui s’oublie dès qu’un combat commence. La durée se fera ressentir, mais pas trop non plus comparé à The Binding of Isaac avec ses plus de 500 objets (281 objets dans Cavity Busters). Cavity Busters sera comparable au grand maître du Roguelite, mais il ajoutera toujours un peu plus. Peut-être un poil trop graphique avec son environnement sale, en revanche c’est étonnant de voir qu’il soit si complet dans ce qu’il propose.
LES PLUS
- Un gameplay ultra complet
- Pouvoir se téléporter dans chaque salle sans restriction
- Des graphismes très réussis (mais)
- Un Roguelite classique avec un peu plus (mais)
- La musique qui colle à l’ambiance du jeu
- Le tutoriel explique parfaitement le jeu
LES MOINS
- Maîtriser la base du jeu est primordial
- Quelques tirs d’ennemis (très peu) se mélangent avec le décor
- (mais) ça peut dégouter d’y jouer
- (mais) la comparaison à The Binding of Isaac est inévitable
j’ai lu « Calvitie Busters » j’ai cru que c’était un jeu sur Jiraya