En 2012, la série de RPG Trails par Falcom continuait à gagner en popularité en Asie. À l’époque, alors que le studio était occupé à faire passer Trails à une autre génération de plate-forme, celui-ci avait suffisamment de temps pour proposer un ultime opus. Un spin-off qui sortira enfin pour la première fois en Occident plus de 10 ans après et renommé aujourd’hui en occident sous le nom The Legend of Nayuta: Boundless Trails. Cette ressortie basée sur la version HD la plus complète du titre au Japon n’oublie pas la Nintendo Switch. Il s’agit même du premier portage Nintendo Switch développé en interne par Falcom et nous avons déjà eu la chance de toucher au jeu pour vous en parler.
Une autre légende en dehors de la voie traditionnelle
Lorsque nous parlons de la série The Legend of Heroes et de la saga Trails, il faut souvent commencer par resituer les choses. Tout d’abord, l’éditeur ne bousculera pas les habitudes avec une traduction du jeu entièrement en anglais. Au-delà de cette barrière de la langue, nous pouvons cette fois-ci vous dire sans aucun détour que si vous ne connaissez pas la licence alors The Legend of Nayuta: Boundless Trails est un récit totalement à part de la saga Trails. C’est déjà le cas dans le titre original et la localisation présente cet aparté ainsi que le statut de spin-off du jeu directement par le titre du jeu. Il y a toujours quelques termes familiers pour raccrocher le jeu à Trails mais The Legend of Nayuta: Boundless Trails est véritablement à part et si l’anglais ne vous dérange pas alors n’importe qui peut jouer à cet opus des “Trails”.
Ainsi, plus besoin de se référer au calendrier Septian, au continent de Zemuria ou encore au fameux “Grand Effondrement”, évènement majeur de l’histoire de l’univers de Trails. Nous sommes véritablement ici sur un autre axe, peut-être même une autre dimension, mais rien n’est clair pour ceux qui tenteraient de raccrocher The Legend of Nayuta à la saga Trails. Ce que nous savons c’est que nous sommes dans un monde tentant d’échapper au “Grand Déferlement”. Alors qu’il n’y a aucune mention du continent de Zemuria, nous commençons ici sur un bateau naviguant sur la grande mer de Sciencia. Notre héros Nayuta Herschel se trouve à bord avec son ami d’enfance, Signa Alhazan. Nos deux protagonistes font route vers l’île de Remnant où se situe leur village natal qu’ils ont quitté depuis un petit moment.
Nayuta est un jeune amoureux de voyage, de découverte et d’astronomie. D’ailleurs, l’île de Remnant est connue pour les nombreux fragments d’étoiles tombant du ciel et arrivant sur celle-ci. Il se dit même que l’île en elle-même serait tombée du ciel par le passé. Les recherches sur ces fragments ont amené au fait qu’en éclairant ces fragments avec 7 lumières de couleurs différentes en même temps, une projection du Lost Heaven apparaît sous nos yeux. C’est notamment ces recherches sur Lost Heaven qui fascinent Nayuta. Nous découvrons que Lost Heaven est une autre face du monde de Nayuta, composée de 4 régions avec au centre le “Jardin des étoiles”. Nous y mettons les pieds après une succession d’événements faisant tomber des ruines sur une côte de l’île Remnant. Durant l’exploration de ses ruines avec Signa, nous tombons sur une mystérieuse fée poursuivie par un homme à la cape noire. L’homme parvient à s’emparer d’un précieux objet protégé par la fée Noi.
Nous sauvons Noi et la recueillons chez Nayuta, celle-ci en panique ouvrira un portail vers l’autre monde à côté de chez Nayuta. C’est ainsi que nous atterrissons sur Lost Heaven ou selon Noi sur Terra. Nous vous laissons le plaisir de la découverte du reste de l’histoire mais The Legend of Nayuta: Boundless Trails est finalement un voyage d’une vingtaine ou trentaine d’heure à travers ces deux mondes à la découverte de tous les secrets qu’ils recèlent. Une durée de vie qui dépendra de l’implication de chacun dans le récit et les annexes du jeu. Un récit avec une écriture plus légère que la saga Trails et qui invite à la découverte de ce nouvel univers. Nayuta est le protagoniste principal de ce jeu mais de nombreux personnages gravitent autour de lui et il vous appartient d’apprendre à les connaître. Léger ne signifie pas nécessairement que tout est moins bien que les autres Trails mais le jeu est indéniablement moins profond avec un déséquilibre de développement entre les personnages. Cela n’empêchera pas Nayuta de vous tenir en haleine sur son aventure bien mieux rythmée qu’un opus classique de Trails. D’ailleurs, tout ça va simplement de pair avec ses mécaniques et son gameplay totalement différents d’un Trails classique.
Une autre voie de l’action-RPG
Oubliez l’exploration d’un vaste continent à travers plusieurs zones vastes et des zones habitées par de nombreux PNJ. Le gameplay de Nayuta est relativement différent, il se présente comme un mélange d’action des licences Ys et Zwei toujours du studio Falcom. Avant de parler du système plus en profondeur, évoquons notre progression qui se fait entre l’île Remnant et le monde de Terra. L’île de Remnant fait office de HUB avec les infrastructures classiques du RPG disponibles tandis que le monde de Terra est divisé en plusieurs régions à explorer à travers plusieurs niveaux de jeu. Les allers-retours sont nombreux entre les deux mondes et peuvent devenir redondants. Il y a bien une mécanique de voyage rapide mais uniquement entre l’île Remnant et Terra. L’île de Remnant n’est pas nécessairement très grande mais divisée en 3 petites zones. Le luxe aurait été d’avoir la possibilité de se téléporter directement sur ces zones voire devant chaque boutique. Nous allons nous contenter de l’ajout du fameux “high speed” pour accélérer la vitesse du jeu et les pas lents de Nayuta.
C’est majoritairement sur Remnant que nous pouvons recueillir des quêtes annexes des PNJ ou effectuer nos préparatifs avant de lancer des niveaux. Remplir les quêtes annexes nous permet d’avoir des récompenses plus ou moins utiles à la progression. Des quêtes qui nous amènent à refaire des niveaux pour récupérer des objets ou effectuer des actions spécifiques parfois en lien avec le système de saison sur lequel nous allons revenir. Tout ça pour souligner encore une fois le fait que les allers-retours sont très nombreux entre les deux mondes mais aussi entre les niveaux du jeu. ce propos, c’est sur Terra que se déroule une bonne partie de l’action et des niveaux du jeu. Chaque région de Terra est en fait divisée en plusieurs niveaux, un peu façon jeu d’arcade. Chaque niveau note votre performance selon une mission spécifique à accomplir dans le niveau, les objets cachés à trouver et des cristaux à briser. Pour obtenir la note maximale, il faut s’appliquer à remplir tous les objectifs de chaque mission.
Ainsi, le 100% de Nayuta a plus des allures d’un jeu d’arcade que d’un jeu Trails. Pourtant, il ne s’agit pas nécessairement d’avoir la meilleure note pour flatter notre égo puisque la notation se fait en nombre d’étoiles. Et ces étoiles sont des points à cumuler, permettant de remplir un genre de “carte de fidélité” avec des paliers à certains endroits. Ces paliers nous permettent d’apprendre de nouvelles compétences et actions de combat en retournant voir notre maître Orbus sur l’île Remnant. Ainsi, Nayuta incite à refaire ces différents niveaux pour débloquer de nouvelles mécaniques pouvant se révéler utiles en combat. Toujours dans cette optique et lié au lore du jeu, Noi peut utiliser une machine pour modifier l’écosystème et les saisons des régions. En changeant de saison, un niveau changera d’allure, les ennemis également et la progression dans les niveaux sera différente potentiellement plus difficile.
Par ailleurs, des quêtes nous demandent d’interagir sur ce système en plantant par exemple une graine dans un niveau au printemps puis en y revenant en été pour recueillir les fruits. Il n’est pas possible de changer de saison lorsque nous sommes déjà dans un niveau, mais il est possible de le faire avant d’une simple combinaison de touche de votre manette. Une mécanique qui augmente la rejouabilité du jeu et de ses niveaux. Il y a d’ailleurs un certain plaisir à redécouvrir des endroits traversés mais construits différemment selon les saisons et aussi à augmenter le challenge. Nous avons parlé d’une expérience mélangeant du Ys et du Zwei, pourtant avec tout ce que nous venons de développer, il est encore difficile de comprendre cette similitude. Après tout, nous ne faisons que développer un genre de Trails avec un genre de progression linéaire et arcade.
La progression dans les niveaux et les combats de Nayuta sont en temps réel. Nous progressons dans des niveaux en 3D labyrinthiques avec la possibilité de sauter, d’esquiver avec une roulade ou de frapper. Chaque action étant possible d’une pression sur une touche prédéfinie. Il n’y a pas de possibilité de redéfinir les commandes pour ceux qui aiment avoir une expérience plus personnalisée. Les niveaux nous demandent de nous rendre d’un point A à un point B avec de nombreux embranchements et des secrets à trouver. Des mécanismes à actionner pour déverrouiller des chemins puis surtout de nombreux ennemis qui nous font obstacle et que nous pouvons choisir d’éviter. Il peut y avoir des zones d’arènes avec plusieurs ennemis à vaincre pour pouvoir progresser. Il est possible d’enchaîner ses attaques et d’employer des techniques enseignées par Orbus en effectuant des combinaisons de touche.
Enchaîner des offensives sans se faire toucher augmente le nombre de combos et en atteignant des paliers de combo, nous bénéficions d’effet bonus comme une augmentation de notre force. Des effets qui disparaissent lorsque notre chaîne est brisée en prenant des dégâts. Le bestiaire assez riche nécessite que nous adaptions nos offensives, certains ennemis nécessitent que nous employons des techniques de combat plus avancées, une technique de craft ou alors les magies de Noi. Les magies de Noi s’enchaînent très naturellement dans nos offensives tandis qu’un craft casse un peu le rythme en nous obligeant à maintenir notre touche d’attaque. Si nous ne contrôlons pas Noi directement, la petite fée reste à nos côtés durant nos explorations de niveau et une touche est attribuée à l’utilisation des magies de celle-ci.
Cette magie n’est pas limitée en MP mais en nombre d’utilisation se rechargeant avec le temps. La recharge est accélérée lorsque nous attaquons des ennemis. Chaque utilisation de magie est cumulée et un sort peut ainsi augmenter de niveau pour devenir plus efficace mais surtout augmenter en nombre d’utilisation. En avançant dans le jeu, en effectuant certaines annexes et en vainquant des ennemis puissants, Noi peut obtenir de nouvelles magies. Par ailleurs, nous ne pouvons assigner qu’une seule magie au début mais en progressant nous débloquons plusieurs emplacements et il devient possible de switcher entre les sorts d’une pression sur les gâchettes. Attention, il est possible de changer de magie en pleine mission mais le compteur d’utilisation de la magie tombera à 0. Il vaut mieux réfléchir aux sorts qui nous intéressent avant de lancer une mission.
Ajoutons à cela que la montée de niveau s’inspire de Zwei, en nous incitant à faire autre chose que des combats pour évoluer plus facilement. En comparaison à Zwei, nous gagnons de l’expérience en tuant des monstres mais dans une quantité assez ridicule. Si la montée de niveau et le farm sont vos objectifs, il faudra vous rediriger sur la cuisine. Soulignons que The Legend of Nayuta n’est pas difficile au point de vous obliger à farm, loin de là, notamment si le but est de suivre le fil rouge du scénario. Toutefois, il est important de mentionner cette mécanique de montée de niveau très unique et non-orthodoxe. Nous gagnons plus de points d’expérience en cuisinant et en mangeant nos créations. Les plats cuisinés sont aussi notre principal moyen de régénérer notre vie en mission et il n’est pas possible de cuisiner en pleine mission.
Il est donc important de rassembler les ingrédients nécessaires aux plats que nous désirons créer et de préparer nos plats avant de démarrer une mission. Notons qu’il y a également des recettes à trouver pour créer de nouveaux plats. Par ailleurs, Nayuta peut cuisiner lui-même des recettes qu’il a appris mais il vous faut d’abord les apprendre. Pour cela, il faut cuisiner un plat au moins une fois sur l’île Remnant avec Eartha la sœur de notre héros. Encore une autre raison incitant aux allers-retours entre l’île Remnant et Terra. À vous d’incarner Nayuta et de relever les différents défis qui se dresseront devant vous et feront obstacle à votre exploration du monde de Terra ainsi que des enjeux du récit. N’oubliez pas avant chaque niveau de préparer vos plats, vos équipements et vos magies afin que votre traversée des niveaux soit la plus agréable possible. C’est l’addition de ce côté arcade, de son système dynamique et sa progression unique qui fait que The Legend of Nayuta se retrouve avec son statut de spin-off de la série The Legend of Heroes.
Un remaster encore perfectible plus de 10 ans après
Rappelons que The Legend of Nayuta est un jeu sorti depuis 2012 uniquement au Japon. Il y a eu un remaster Kai que nous pouvons considérer comme un remaster HD sur console de salon mais c’est en 2023 que le titre arrive pour la première fois en Occident. La bonne nouvelle de cette version Nintendo Switch c’est que c’est le premier jeu que le studio Falcom a lui-même porté sur la console hybride. Ainsi en termes de rendu et d’optimisation, le jeu est très solide en TV comme en portable. Il convient de rappeler les origines PSP du jeu ainsi il est clair que The Legend of Nayuta ne visera pas les hauteurs des derniers Trails of Cold Steel ou Trails into Reverie. Nous sommes ici sur une évolution du moteur de Ys Seven retranscrit en HD. À l’époque, Nayuta était le dernier jeu PSP de Falcom et le plus réussi.
La réalisation est en 3D cel-shading avec des personnages colorés et très expressifs. Notamment dans cette version HD qui retravaille certains passages et modèles pour que ces expressions ressortent bien mieux que sur le format original. De plus, nous avons l’ajout d’illustrations à certains moments et certains personnages clés pour accompagner les dialogues puis nous permettre de mieux nous représenter leurs expressions. De la même manière, les décors gagnent en détail, en finesse, en couleur et en propreté d’affichage. Cela permet ainsi à The Legend of Nayuta de s’afficher bien plus dignement sur nos écrans actuels. Malgré tout, le travail HD, les illustrations et la belle cinématique d’intro en animation ne permettent pas de gommer tous les défauts. Le jeu accuse visuellement le poids des années avec des mises en scènes et des animations de personnages datées, notamment aucun travail d’expression labiale lors des dialogues. Puis des décors aux textures d’une autre époque.
Les défauts ne sont ainsi pas nécessairement liés à la console qui a largement proposé mieux dans le genre. Certains défauts proviennent d’éléments ajoutés non-prévus de base ou de quelques choix de design douteux. Comme des phases de plate-forme aux perspectives douteuses et imprécises dans une expérience qui ne se prête pas forcément à ça. Nous avons aussi une caméra très proche de notre personnage, aidant à ne pas le perdre de vue dans l’action et limitant un possible égarement de nos yeux lorsque beaucoup d’éléments s’affichent comme un “bordel” à l’écran. C’est une bonne chose surtout à l’époque avec l’affichage plus limité sur un écran 4 pouces. Cependant, ce zoom sur un écran 7 pouces et plus a le défaut de ne pas nous permettre de voir très loin devant nous. Il arrive que nous avancions en attaquant en prévision d’un ennemi qui se trouverait devant mais qui est au-delà de notre vision du jeu.
Parmi les ajouts, le “high speed” permet toujours d’accélérer le rythme des jeux Falcom. Quelque part, le mode permet un gain de dynamisme à l’expérience. Cependant, le gain n’était absolument pas prévu de base et cela se ressent lorsque nous faisons des enchaînements en combat. Les animations changent lorsque nous enchaînons les attaques mais en “high speed” sauf si nous spammons vraiment très vite la touche, l’animation reste ancrée à la première attaque puisqu’il faut saisir nos actions très vite ce qui n’est potentiellement pas à la portée de toutes les mains. Ajoutons à cela les défauts que nous avons déjà énumérés comme la localisation uniquement anglaise puis les allers-retours pas facilité par un voyage rapide assez limité et vous constatez alors qu’il y a encore de nombreux axes perfectibles pour ce remaster d’un jeu de 2012.
Passées les imperfections, The Legend of Nayuta reste un jeu propre et coloré dans son genre sur Nintendo Switch. Puis l’équipe chargée de la bande sonore délivre toujours un travail de qualité nous faisant efficacement voyager entre les deux mondes. Les musiques accompagnent efficacement notre traversée des niveaux à travers les saisons. Les compositions sont plutôt riches en genre musical avec de nombreux thèmes que nous pourrions fredonner. Quelques thèmes sont tout de même anecdotiques ou redondants mais rien de nuisant sur l’expérience globale. Par ailleurs, le jeu propose au choix un doublage japonais ou anglais de qualité. Toutefois, comme les autres jeux de la série Trails et malgré son statut de remaster HD, le doublage n’est pas intégral. Il se limite à quelques répliques importantes de l’histoire pour donner un minimum de vie au récit et au casting du jeu.
Conclusion
Resté cantonné au Japon depuis plus d’une décennie, The Legend of Nayuta: Boundless Trails arrive pour la première fois en Occident. Si le développeur Falcom a profité de cette décennie perdue pour prendre en main le portage Nintendo Switch, l’éditeur n’a pas profité de ce gain de travail pour traduire le jeu dans d’autres langues que l’anglais. Les fans seront toujours ravis de cette expérience unique délivrée par Falcom. Un spin-off portant le titre ainsi que l’inspiration Trails mais proposant un gameplay inspiré de Ys voire d’autres licences oubliées de Falcom et qui parleront aux connaisseurs. Pour peu que la barrière de la langue ne vous pose pas problème et que vous arrivez à passer au-delà des quelques imperfections datées du jeu, The Legend of Nayuta: Boundless Trails se présente comme un bon Action-RPG délivré par Falcom cet automne. Il saura certainement vous occuper en attendant l’annonce de Ys X.
LES PLUS
- Une réalisation en cel-shading 3D propre et colorée
- L’introduction en animation et les illustrations
- Des personnages plutôt expressifs
- Les mécaniques dynamiques inspirées de Ys
- Un gameplay globalement solide
- La progression “arcade” du jeu
- Les niveaux et l’influence des saisons
- La progression originale du gameplay de Nayuta et Noi
- Les ajouts habituels comme le mode “High speed”
- Une bande sonore de qualité signé Falcom
- Doublage anglais ou japonais au choix
- Bonne durée de vie et rejouabilité
- Mieux rythmé qu’un Trails classique
- Une histoire qui incite à la découverte
- Un spin-off sans obligation de connaître Trails
- Très bon portage Switch par Falcom
LES MOINS
- Travail HD certes mais nous sentons le jeu PSP
- Une mise en scène, des animations des textures datées
- Personnages expressifs sans lèvres qui bougent lors des dialogues
- La progression en niveau type arcade peut dérouter les fans
- La progression non-orthodoxe de nos personnages peut dérouter aussi
- Des imprécisions et des choix de level design douteux
- L’effet de zoom sur Nayuta durant les niveaux
- On aurait aimé plus de personnage jouable
- Les allers-retours et le voyage rapide limité à Remnant et Terra
- Le mode “High Speed” pas très confort pour les enchaînements
- Quelques musiques anecdotiques
- Un peu niais et une écriture légèrement en retrait
- Quelques personnages en retrait
- Un doublage pas intégral
- Toujours une localisation uniquement en anglais