Le jeudi 28 septembre en matinée, alors que les parisiens s’entassaient dans le métro et que les touristes assiégeaient le château de Versailles, nous avons eu la chance de mettre la main sur Sonic Superstars pendant quarante minutes. Alors que nous avions apprécié le dernier jeu du hérisson, Sonic Frontiers, qu’en est-il de ce prochain opus annoncé pour le 17 octobre ? Voici nos premières impressions.
Le retour de Sonic
Pour commencer et clarifier toute chose, nous avons joué quarante minutes à Sonic Superstars, ce qui est insuffisant pour donner un avis définitif. Nous avons testé quatre niveaux mais uniquement en solo. Nous n’avons notamment pas pu voir le multijoueur, que ce soit le mode combat ou la coopération. Nous avons joué sur une version PlayStation, donc impossible non plus d’émettre un jugement sur la version Nintendo Switch.
Pour ceux qui ne savent pas, Sonic est un platformer. Le but est d’arriver sain et sauf à la fin du niveau et d’y réaliser le meilleur score. Sonic Superstars reprend cette formule et nous propose une sorte de retour aux sources avec un gameplay en 2,5D qui reprend le style 2D des anciens jeux.
Nous pouvons incarner quatre personnages différents qui possèdent tous leur propre capacité. Amy, par exemple, peut utiliser son marteau pour frapper les ennemis. Tails peut s’envoler, ce qui est plutôt pratique dans un platformer. À vous de choisir le personnage qui vous convient le plus ou qui vous arrange pour réussir le niveau.
En plus de ces capacités, nous débloquons au fil de l’aventure des pouvoirs (des pouvoirs émeraudes) qui vont nous permettre d’avancer ou de découvrir de nouveaux passages. Il y a par exemple l’eau qui donne la possibilité à notre personnage de remonter les cascades, ou encore le feu (nom à confirmer) qui permet de dasher dans une direction tout en cassant les obstacles. Nous pouvons utiliser chaque pouvoir une fois par niveau.
Chaque niveau a sa propre base. Nous traversons des mondes en récupérant des anneaux et en évitant les pièges qui se dressent sur notre route. Chaque niveau se termine avec un combat de boss.
Nous avons pu nous battre avec une sorte de clown qu’il faut immobiliser en activant des jetons, avec un moustique ou encore, bien sûr, avec Ivo Robotnik alias Docteur Eggman.
Malgré cette base commune, de ce que nous avons vu, Sonic Superstars nous propose deux gameplays distincts en fonction du niveau, deux façons de jouer qui tentent de concilier les anciens et les nouveaux joueurs.
Avec un gameplay à l’ancienne et à la fois original
Nous avons pu notamment tester deux niveaux, un « Green Hill Zone » like, et un autre dans la jungle, qui propose un gameplay à l’ancienne. Le platformer s’exécute avec précision et dynamisme avec cette idée de vitesse permanente. Dans le niveau dans la jungle, par exemple, des missiles nous poursuivent même et nous forcent à être en permanence sur nos gardes si nous ne voulons pas mourir.
Et de l’autre côté, nous avons vu deux autres niveaux, « Pinball Carnival » et « Cyber Station », qui proposent des gameplays assez originaux et qui reposent bien moins sur la vitesse.
Dans « Pinball Carnival », comme son nom l’indique, nous sommes dans un pinball géant et hormis si vous êtes un pro du speedrun, il y a plusieurs passages qui nécessitent de la précision et donc du temps pour appréhender l’obstacle qui vous fait face.
Dans « Cyber Station », le concept est radicalement différent. Vous intégrez un monde informatique dans lequel votre personnage se retrouve pixelisé. Vous changez de forme à quasiment chaque checkpoint, ce qui change aussi intégralement le gameplay.
Vous allez devoir par exemple être une pieuvre qui navigue dans le décor, une souris qui doit réussir à trouver la sortie alors que des ennemis se trouvent sur votre chemin. Nous avons pu aussi nous transformer en roquette qui est aussi rapide que peu maniable. Ces phases nous forcent à nous adapter en permanence aux défis que les développeurs nous proposent.
Très fun, à voir avec la coopération et le mode combat
Le gameplay était, pour quarante minutes de jeu, très fun. Même un néophyte peut s’amuser et la prise en main est vraiment intuitive. Le level design est soigné et les personnages apportent chacun leur petite touche dans les niveaux que nous réalisons. Nous n’avons pas vraiment pu voir les pouvoirs, car même si nous voyions où les utiliser, nous avions un temps de réaction trop lent pour faire la manipulation à temps.
Les graphismes sont colorés, et s’il y a bien une chose qui continue de ravir les fans de Sonic après toutes ces années, c’est sa bande sonore. Celle-ci est, du peu que nous avons entendu, d’excellente facture, accompagnant parfaitement le jeu. Elle est vraiment très réussie.
Bien sûr, nous attendons d’en savoir plus et de tester la coopération ainsi que le mode combat, mais nous avons pour l’instant beaucoup apprécié cette première monture. Le jeu sera disponible le 17 octobre en édition standard au prix de soixante euros. Une édition digitale deluxe est proposée pour soixante-dix euros avec du cosmétique, un digital artbook et une « mini-OST ».
Premières impressions
Ces quarante minutes sur Sonic Superstars ont été très agréables. Le level design est soigné, et les premières sensations manette en main ont été très bonnes. Le jeu propose un gameplay à l’ancienne tout en apportant de nouvelles mécaniques comme dans la « Cyber Station ». Nous attendons avec impatience le 17 octobre pour voir ce que vaut le jeu en entier avec notamment la coopération et le mode combat avant de donner un avis définitif. Notons tout de même que le jeu nous en a mis plein les oreilles.
Mouais… Je vais quand même attendre une démo ou les tests avant de faire péter la cb…
Bien sûr ! Pour l’instant, à titre personnel, j’ai bien aimé.
Après, nous n’avons pas vu la version définitive, ni la version sur Nintendo Switch. Il manque encore beaucoup de zones d’ombre à éclaircir. (la coop, le mode combat, la durée de vie)