Dans les premières lueurs de l’aube, l’homme se tient en équilibre sur le fil ténu qui sépare la quiétude de l’océan de la furie des éléments. Armé de courage et de détermination, il jette ses filets dans les profondeurs mystérieuses, lançant ainsi un défi silencieux à l’immensité implacable. Chaque marée est un combat, chaque vague une épreuve, et chaque prise une victoire arrachée des mains de Neptune lui-même. Les mains calleuses et les regards fatigués témoignent des heures passées à lutter contre les vagues déchaînées, la pluie torrentielle et le vent hurlant. La pêche, un métier exigeant, célèbre la persévérance de l’homme face à la nature indomptable, tout en tissant une toile lyrique où l’océan devient à la fois un adversaire redoutable et un compagnon fidèle, rappelant ainsi l’âme aventureuse de l’humanité. Voilà ce qu’est Deadliest Catch : the Game. C’est bien d’une simulation de pêche que nous allons parler aujourd’hui !
Journal de bord. 1er septembre 2000. Jour 1
Je viens de grimper sur le chalutier et nous larguons les amarres. Mais avant, avec le capitaine, tôt ce matin, nous avons fait les derniers préparatifs en remplissant le réservoir de fioul à fond et en achetant des cages, des grappins et des appâts pour les crabes. Maintenant nous partons pour une douzaine d’heures de navigation afin d’arriver ensuite sur la zone de pêche. Le capitaine m’a expliqué que pour trouver des crabes il faut forcément un fond sablonneux ou boueux, une température de l’eau aux alentours de 4 degrés et une profondeur comprise entre 50 et 100 m. Je note bien toutes ces infos dans un coin de ma tête, et je pars me coucher dans ma cabine. J’ai hâte d’être demain et de commencer enfin mon apprentissage.
Journal de bord. 2 septembre 2000. Jour 2.
Ça y est nous y sommes. Arrivés à l’endroit indiqué par le sonar, nous coupons les moteurs, et là c’est le vrai travail. Pour commencer il faut utiliser la grue pour prendre une cage et la poser sur la cale de lancement. Ensuite il faut prendre des bouées et les accrocher à la cage. Puis ouvrir la porte de la cage, aller chercher un appât composé de harengs, le placer dans la cage, refermer la cage, et basculer la cage dans l’océan. On note l’heure à laquelle on a posé la première cage puis on va un peu plus loin et on recommence la même opération. J’ai déjà mal partout, mais je tiens le coup. Nous avons tous un petit temps de repos avant de retourner chercher les pièges qui sont en train de se remplir, lentement mais sûrement.
Après une dizaine d’heures nous allons revenir sur la zone de largage de la première cage et nous allons procéder à sa récupération. La première chose est de manœuvrer le bateau pour s’approcher au plus près des bouées, et d’utiliser un crochet que l’on lance vers les bouées pour les récupérer en agrippant les cordes. Ensuite on utilise un crochet pour attraper la cage et on la soulève pour la poser sur la cale de lancement. Là, on approche la table de tri, on enlève les bouées de la cage, on ouvre la porte et on fait basculer notre pêche sur la table de tri.
Un nouveau travail commence, celui de choisir quel crabe nous conservons et quel crabe nous relâchons à la mer. Pour ça il faut vérifier leur taille et leur sexe. On ne garde que les plus gros mâles. Si jamais nous rentrons au port avec des prises illégales nous aurons des amendes pour chaque crabe que l’on n’aurait pas dû conserver. Il y a aussi des poissons pris dans la cage. Ces derniers serviront à fabriquer des appâts à placer dans les cages.
Journal de bord. 3 septembre 2000. Jour 3
Hier, tous les casiers ont été relevés. La pêche a été bonne et il nous faut maintenant faire le trajet inverse et retourner au port pour vendre notre pêche. Notre bateau se trouve alourdi des crabes pêchés mais comme il a été allégé par le gasoil utilisé, le tout se compense. Arrivés au port nous allons à la criée pour vendre nos crabes. Avec l’argent récolté il va falloir acheter de quoi réparer nos cages et du nouveau matériel si c’est nécessaire. Demain nous irons encore plus loin pour essayer de ramener des crabes toujours plus gros. La pêche aux crabes c’est comme la vie, c’est un éternel recommencement.
Le crabe aux pinces d’or
Si ce journal de bord raconte comment se déroule le jeu Deadliest Catch, il convient de noter que celui-ci propose effectivement une simulation de pêche qui se veut très complète. On passe beaucoup de temps à préparer nos cages et plus de temps encore à aller récupérer et à trier notre pêche. À chaque arrêt au port, on peut choisir d’améliorer certaines de ces compétences grâce aux points d’expérience accumulés. Cela va d’une amélioration de nos capacités à attraper les cages à une meilleure gestion de notre équipage en passant par des réductions dans les magasins. L’arbre de compétences est suffisamment vaste et nécessite un certain nombre d’heures avant de l’avoir entièrement complété.
Graphiquement le jeu est correct. Techniquement, il y a quelques petits soucis de gameplay notamment dans l’utilisation de la grue avec un effet en trois dimensions qui n’est pas facile à percevoir. Autrement tout se déroule plutôt bien et il y a toujours possibilité de retourner dans les menus pour savoir quoi faire. Sur le plan sonore le jeu est tout à fait correct même si on remarque des coupures de son dans la musique lors des temps de chargement. Entre le bruit des vagues et le ronronnement des moteurs, la musique est douce et s’écoute sans souci.
Conclusion
Dans la catégorie des jeux de simulation Deadliest Catch est tout à fait correct et il remplit son rôle à la perfection. Si vous aimez passer du temps à effectuer des tâches répétitives pour finalement arriver à gagner de l'argent et améliorer votre matériel pour retourner faire ces tâches répétitives, alors ce jeu est fait pour vous. Si vous n’êtes pas doté de la patience nécessaire, virez de bord ou restez sur la terre ferme.
LES PLUS
- Une simulation poussée
- Une durée de vie conséquente
- La découverte d’un nouveau métier
LES MOINS
- Répétitif
- Très répétitif
- Très très répétitif