Qu’est-ce qui peut pousser un éditeur à vouloir sortir un jeu dans un genre qui est plus que bouché, et dont le leader est intouchable et les challengers parfois très connus sont gratuits ? Aucune idée, et pourtant au vu de la trentaine de jeux de karts sortis sur Switch, entre Mario Kart 8 qui est indétrônable, Disney Speedstorm qui est gratuit et qui propose des personnages ultra-connus, ou encore les jeux basés sur les licences Nickelodeon, Dreamworks All-Star Kart Racing débarque aujourd’hui sur Switch. A-t-il de réels arguments pour s’imposer sur ce secteur ?
Mario le maître étalon
S’il fallait présenter Dreamworks All-Star Kart Racing, on pourrait simplement dire qu’il s’agit d’un Mario Kart Like dans toute sa splendeur. Que ce soit au niveau des types de circuits, du format des coupes, des bonus et malus à ramasser sur la piste, de la gestion des véhicules et de leur maniabilité, on retrouve exactement les mêmes sensations. Au moins, la prise en main est immédiate et les joueurs ne sont pas déstabilisés.
La principale différence se situe dans les personnages et les lieux qui sont tous issus des films d’animation Dreamworks : Shrek, les Trolls, Madagascar, Kung-fu Panda, Baby Boss ou encore Dragons. Les personnages sont suffisamment connus et emblématiques pour donner un sentiment familier aux joueurs.
En solo, Dreamworks All-Star Kart Racing propose des coupes de quatre courses à gagner avec quatre niveaux de difficulté qui correspondent à la vitesse des karts : tranquille, normale, turbo et lumière. Le mode défis est plutôt sympa, car cela permet de gagner des éléments des différents véhicules : châssis, moteur, roues, ailerons, qui ont une influence sur la vitesse, la tenue de route, le turbo, le charisme et le poids.
Les défis sont par exemple de faire 15 acrobaties aériennes et de remporter de la course, de toucher trois adversaires avec un objet spécifique, ou d’utiliser un objet spécial pour gagner une course.
Shrek sur ses talons
Même si c’est plus anecdotique, il convient de noter que le mode solo propose aussi des courses libres et du contre-la-montre. Le mode multi-joueurs en local permet de jouer à plusieurs en écran splitté, un mode toujours très fun et convivial, surtout en comparaison du mode en ligne qui est absolument, totalement, complètement désert. Ce qui est dommage mais pas vraiment étonnant.
Graphiquement, le jeu est très joli, les personnages du jeu ressemblent exactement à leurs avatars des dessins animés. Les lieux de course sont aussi très reconnaissables avec des courses en Afrique, dans le village Panda, dans le zoo de New York, dans le village pop, dans le marais de Shrek, dans la Babycorp, dans l’océan Arctique, dans le musée des Beaux-Arts, à San Ricardo, dans le château de Dragonne.
Ce qui est à noter dans Dreamworks All-Star Kart Racing c’est la qualité du design des circuits. Ils sont variés, mais ils sont toujours clairs, trouver la route est toujours intuitif, les bonus qui proposent des raccourcis sont bien identifiés et le gain de boost en récoltant des notes de musique sur la piste est simple à réaliser. Même chose en ce qui concerne le boost de départ. Un système très simple de QTE musical permet de réussir son démarrage quasiment à chaque fois. Seul petit bémol, les commentaires des trolls en jeu qui répètent inlassablement les mêmes phrases. C’est rigolo au début, mais ça tape vite sur les nerfs.
DreamWorks All-Star Kart Racing (Nintendo Switch) est disponible en boutique comme sur l’eShop.
Conclusion
Dreamworks All-Star Kart Racing ne révolutionne pas son genre de jeu, c’est une très bonne imitation, qui respecte le cahier des charges des Mario Kart-Like tout en apportant des personnages sympas et des petites innovations qui raviront les joueurs amateurs du genre. Avec son game design bien pensé et sa difficulté bien dosée, Dreamworks All-Star Kart Racing est un jeu tout à fait correct, qui délivre le fun qu’on peut attendre de lui.
LES PLUS
- Les circuits bien conçus
- Des personnages connus
- Le boost de départ
- L’utilité du petit pêcheur de Dreamworks en cas de chute
LES MOINS
- Les commentaires des Trolls en course
- Le online désert