Il y a toujours de l’appréhension et un énorme respect quand nous sommes invités à tester le nouvel opus d’une licence qui existe depuis déjà plusieurs décennies. Prince of Persia, premier du nom, est sorti en 1989 ! La série s’est ensuite baladée, appartenant alors à Mattel à la fin des années 90 avant d’être rachetée en 2001 par Ubisoft. Prince of Persia est alors devenu une référence avant de connaître une période d’absence longue de plus de dix ans (sauf si on considère Prince of Persia Escape sur Android).
C’est donc avec une certaine impatience que nous sommes allés le 28 novembre 2023 dans les bureaux d’Ubisoft afin de faire une preview de plus de trois heures du prochain opus, Prince of Persia: The Lost Crown. Que vaut-il, quelles sont nos premières impressions ? Nous vous disons tout du jeu annoncé au 18 janvier 2024 au prix de cinquante euros sur l’eShop.
Un metroidvania très accessible avec une prise en main immédiate
En préambule, nous vous précisons que nous n’avons seulement joué que trois heures à Prince of Persia: The Lost Crown, ce qui est évidemment insuffisant pour donner un avis définitif d’un jeu qui se termine en ligne droite en vingt à vingt-cinq heures. Fait assez rare, nous avons réalisé notre preview sur une Nintendo Switch et le tout en 60 fps.
Nous sommes dans la Perse Antique, trente ans après la mort de Darius Ier (-456), et nous incarnons Sargon. Ce dernier est un immortel, une sorte de super-guerrier capable de renverser le sort des plus grandes guerres.
Et cela tombe bien, car nous atterrissons au beau milieu d’une bataille qui est mal engagée. Cet endroit est le lieu parfait pour un tutoriel et pour apprendre les bases du jeu. Prince of Persia: The Lost Crown est un metroidvania en 2,5D.
Il y a déjà toute une partie action au cœur du gameplay. Il y a des ennemis à décimer qui trainent dans le décor. Pour ça, nous avons nos épées. Elles permettent de faire des attaques rapides qui s’adaptent à notre positionnement (en plein saut ou au sol) et à la direction de notre joystick.
Nous pouvons aussi faire des attaques chargées, qui, comme son nom l’indique, nous aident à faire des coups plus puissants mais plus lents.
Nous le découvrirons environ une heure de jeu après, mais nous nous battons aussi avec un arc. Ce dernier est peu puissant mais permet d’infliger quelques dégâts de loin et est parfait pour terminer les ennemis. Nos flèches sont limitées mais au cas où notre arc peut aussi se transformer en boomerang.
Pour compléter toute cette palette, nous avons une jauge qui se charge en fonction des attaques réussies qui permet de faire une sorte de « superpouvoir ». Quand la jauge est chargée une fois, nous pouvons faire une attaque dévastatrice, quand elle est chargée deux fois, elle peut créer une zone de soin. Nous n’avons pas encore vu le reste mais il en existe d’autres.
Il y a bien sûr une esquive et nous pouvons parer les coups. Une attaque avec un voyant jaune se contre alors que quand celui-ci est rouge il faudra alors l’esquiver.
Comme tout bon metroidvania, Prince of Persia: The Lost Crown repose aussi sur une grosse partie platformer. Notre personnage peut sauter, rebondir contre les murs, il apprendra plus tard à dasher, et certains moments nécessitent de la dextérité ainsi que de la concentration.
Un jeu dans lequel la mort est omniprésente
Nous avons rencontré énormément d’obstacles, que ce soit les classiques plateformes tournantes, les piques contre les murs, ou encore les balanciers avec des lames qui cherchent à nous couper en deux.
Chaque passage s’achève sur un combat de boss qui nous amènera à mourir régulièrement. Par ailleurs, nous sommes morts très régulièrement dans Prince of Persia: The Lost Crown et celle-ci n’est presque pas punitive. Il y a des checkpoints un peu partout sur la carte qui nous permettent à la fois de récupérer notre vie mais aussi nos flèches.
Il y a aussi des amulettes à choisir qui personnaliseront notre expérience de jeu, certaines nous donneront plus de vie ou plus de dégâts. Il y a aussi des quêtes annexes, des collectibles et plein de choses que nous vous laissons découvrir.
Bref, le gameplay est assez accrocheur, facile à prendre en main et pourra plaire aux joueurs qui cherchent une expérience complète et grand public. Prince of Persia: The Lost Crown, de ce que nous en avons vu, semble être une aventure accessible et une belle porte d’entrée dans le metroidvania.
Il y a de belles idées et nous évoluons dans un monde ouvert où le récit est un fil rouge pas forcément obligatoire. Il y a énormément de passages annexes à découvrir et Prince of Persia: The Lost Crown a eu la belle idée d’implémenter la possibilité de prendre des « photos » des décors qui s’afficheront par la suite sur la carte du monde.
Ces photos permettent, par exemple, de revoir un passage avec un coffre intéressant mais inatteignable au moment où nous avons pris le cliché.
Une histoire assez classique pour le moment
L’histoire est assez classique, nous l’avons pour l’instant trouvé assez prévisible. Le prince se fait enlever et nous suivons ses ravisseurs afin de le sauver dans un temple qui recèle bien des secrets. Malgré cette simplicité structurelle, nous sommes persuadés que les férus d’action peuvent trouver leur compte. Le rythme du début était juste un peu lent avec beaucoup de cinématiques pas forcément utiles qui saccadent la progression.
Les graphismes étaient intéressants et même si nous avons vu des textures pas très jolies lors de gros plans sur les personnages, Prince of Persia: The Lost Crown semble être intéressant sur la Nintendo Switch. Nous avons par ailleurs testé la version portable qui fonctionnait parfaitement.
Nous avons beaucoup aimé la bande-son même s’il est trop tôt pour avoir un avis définitif. Le jeu était disponible en français.
Premières impressions
Sur les trois heures de preview, Prince of Persia: The Lost Crown a déjà montré de belles choses. Malgré un downgrade évident sur la Nintendo Switch, le jeu est réussi et l nous offre un gameplay de metroidvania qui semble accrocheur et accessible. Nous espérons que les dix-sept autres heures de jeu réussissent à tenir toutes les promesses annoncées.
Ce n’est pas un portage, la console de développement de base était la Switch !
Bonjour, effectivement.
C’est corrigé, merci à vous. 🙂